Les routes sablonneuses de Ndamatou I, vers la Grande mosquée de Touba, ainsi que la route principale du district sanitaire reçoivent chaque jeudi la visite de jeunes et de femmes du quartier appuyés par la Brigade spéciale d’hygiène pour rendre les lieux publics propres.
A Ndamatou, des jeunes et des femmes membres de l’association des quartiers de Touba Mosquée dénommée ‘’Xam sa Waref’’ (connaître ses devoirs) s’évertuent, à l’aide de balais, pelles, râteaux et brouettes, à nettoyer les dépotoirs d’ordures mélangés aux eaux usées. Il s’agit pour la plupart de terrains vagues, de maisons abandonnées.
Les ordures sont entassées à différents emplacements. Un camion de ramassage mis à la disposition de l’association vient les enlever à la fin de l’opération. Derrière, suivent les agents d’hygiène qui font des visites dans les domiciles pour contrôler la salubrité à l’intérieur des maisons.
‘’Les jeunes ont initié des activités de nettoiement des rues de leurs quartiers chaque jeudi ou vendredi avant la prière pour participer à la salubrité permanente de la ville religieuse qui accueille chaque jour des hommes et femmes venus visiter la mosquée’’, explique Mamadou Sène, chef de la Brigade spéciale d’hygiène.
Son service veille sur la salubrité dans la ville sainte, contrôle les denrées alimentaires vendues sur la voie publique et des établissements recevant du public, mais également l’eau de boisson provenant des châteaux d’eau et des puits.
Les agents hygiénistes encadrent aussi les activités des Organisations communautaires de base (OCB). Dans tous les quartiers qui entourent la Grande mosquée, les rues sont propres, grâce à l’action combinée de ‘’Xam sa Waref’’, du camion de ramassage et de la brigade d’hygiène.
Outre cet appui, les préventionnistes animent des causeries au niveau des quartiers en prodiguant aux populations locales des conseils et leur rappeler les règles élémentaires d’hygiène et d’assainissement de la ville.
L’association ‘’Xam sa Waref’’, selon son Secrétaire général, Mbaye Kane, regroupe plus de 300 jeunes. Elle collabore avec la brigade d’hygiène qui l’aide à organiser régulièrement des journées de ‘’Set Settal’’ (nettoiement), à veiller sur la salubrité des rues en interdisant le dépôt des ordures sur la voie publique, le déversement des eaux usées également.
L’association déroule ainsi des activités de sensibilisation auprès des chefs de famille pour qu’ensemble, le suivi soit fait afin de rendre la ville propre, avec l’appui des agents de la Brigade d’hygiène, des relais communautaires et des autorités sanitaires de Ndamatou.
L’objectif de l’association est de contribuer à asseoir auprès de toutes les populations le respect des règles d’hygiène et d’assainissement, de veiller à la salubrité de l’eau de boisson et des aliments consommés. Cela pour régler définitivement le problème des maladies infantiles, notamment la malnutrition et la diarrhée qui touchent les enfants de 0 à 5 ans.
La région de Diourbel et celle de Matam ont été identifiées comme les plus touchées par la malnutrition, d’après une enquête nutritionnelle réalisée en novembre 2011 par la Division alimentation, nutrition et survie de l’enfant (DANSE), avec l’appui de l’Unicef.
Ainsi des activités sont menées dans ces régions pour apporter une réponse à cette situation. Parmi ces activités, le paquet eau-hygiène-assainissement, en plus de l’ouverture de centres de récupération nutritionnelle dans ces districts ciblés.
3 Commentaires
Jeune De Ndamatou
En Juin, 2012 (13:30 PM)Gros Tigre
En Juin, 2012 (23:23 PM)Tanor
En Juin, 2012 (15:44 PM)Participer à la Discussion