Le Collectif des employés du groupe des sociétés de Maritalia, en veut terriblement «à toute personne qui serait tentée de nuire aux intérêts» de leur outil de travail. Ces agents qui sont montés au créneau, ce jeudi 5 mai 2016 ont annoncé leur ferme intention de ne pas se laisser faire et préviennent que ceux-là les «rencontreront sur leur chemin».
Dans un communiqué envoyé à Seneweb, ledit collectif de fustiger l’attitude de ceux qui, dit-il, ont des projets funestes pour Maritalia. «Il est en effet ressorti, dans la presse, que la famille de Monsieur Mayoro Mbaye traverse des difficultés nées de son incarcération, depuis le mois de mars 2016. Nous rappelons que le Groupe, créé depuis 1984, compte en son sein, plus de deux cents (200) agents, compte non tenu des emplois indirects à bord des navires sous notre consignation et ayant choisi le Port de Dakar pour leurs opérations commerciales et techniques, agents qui se battent, sans relâche, avec courage et abnégation, pour la sauvegarde et le développement de leur outil de travail, pour la protection de leurs familles».
«Déjà, à son départ de notre société en 2002, M. Mayoro Mbaye avait tenté de nuire à notre société en prédisant sa fermeture dans les trois mois subséquents, par des tentatives d’intoxication et de dénonciations calomnieuses auprès des institutions de l’Etat (Douane, Impôts et Domaines, Contrôle économique), banques, a rappelé le collectif dans le document sans tenir compte des détournements objet de sa condamnation. Depuis lors, soit près de 14 ans après son départ, plus d’une dizaine d’agents y ont achevé leur carrière dignement ; d’autres y sont toujours en activité ; et de nouvelles recrues ont, entre temps, rejoint le Groupe».
En tout état de cause, le Collectif dit se réserver le droit de réagir face à toute menace, d’où qu’elle vienne, par les moyens légaux appropriés, avec détermination et lucidité, pour la défense et la pérennité du Groupe, dans l’intérêt bien compris de notre pays, le Sénégal, et des générations futures».
Societe
14 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2016 (08:33 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (08:44 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (08:45 AM)Kani
En Mai, 2016 (10:31 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (10:42 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (13:12 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (13:29 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (13:36 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (14:11 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (14:23 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (15:50 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (17:25 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (13:26 PM)Le bras de fer entre le président du Conseil d’administration de Maritalia, Alioune Ndiaye et l’ancien actionnaire de la société Mayoro Mbaye est loin de connaître son épilogue et pour cause. Hier, la Cour d’appel de Dakar s’est de nouveau penchée sur ce dossier, suite à l’appel interjeté par Mayoro Mbaye. Ce dernier, manifestement n’arrive pas à digérer les antécédents qu’il a eus avec le Pca de Maritlia ainsi que les décisions rendues et dans lesquelles il n’a pas eu gain de cause.
En effet, devant la Cour Mayoro Mbaye a voulu retracer toute l’histoire qui les a menés à la barre. Visiblement en colère contre Alioune Ndiaye et Sidy Mbaye, il a soutenu d’emblée : «je ne peux pas récuser le fait qu’ils sont mes parents, parce que l’un est mon cousin germain et l’autre est mon oncle. Mais vous comprendrez, monsieur le juge, quelqu’un qui en 10 ans, a été envoyé en prison à trois reprises…».
L’ancien actionnaire de Maritalia n’a pas eu le temps de déverser sa bile, car le juge l’a stoppé net pour l’inviter à s’en limiter aux faits. Mayoro Mbaye insiste et le juge décide de suspendre pour 2 mn l’audience. C’est par la suite que l’ancien actionnaire de Maritalia s’est résigné à obéir à l’injonction du juge.
En fait, Mayoro Mbaye a servi une citation directe au Pca de Maritalia ainsi qu’à Sidy Mbaye, les poursuivant pour faux et usage de faux. L’affaire a été évoquée devant le juge d’instance qui a rendu son jugement, déclarant l’action prescrite. C’est ainsi qu’il a attaqué la décision devant la Cour d’appel. Selon ses conseils, le premier juge s’est fourvoyé en rendant une telle décision. Car Alioune Ndiaye s’est présenté devant le notaire Pape Sambaré Diop avec un acte de cession attestant que l’ancien actionnaire a cédé ses parts. Or, à les en croire, Mayoro Mbaye n’a jamais rédigé un tel acte, encore moins y apposer sa signature. D’autant qu’il était en prison.
C’est ainsi qu’il a déposé une plainte devant le Procureur de la République qui a fait ouvrir une information par le juge d’instruction qui a entendu toutes les parties. Le magistrat instructeur a finalement rendu une ordonnance de non lieu. C’est par la suite que l’ancien actionnaire de Maritalia a fait sa citation directe.
À en croire ses conseils toujours, le juge d’instruction a certes désigné un expert graphologue pour authentifier la signature, mais il n’a pas voulu que ce dernier travaille sur la copie originale, mais sur une photocopie, anéantissant toutes les chances de trouver la vérité. Aussi, la prescription ne saurait-elle tenir dans la mesure où ils ont fait appel dans les délais, c’est-à-dire avant que les trois ans ne soient écoulés après l’ordonnance de non lieu.
Pour l’avocat général, cependant, la Cour doit confirmer la décision puisque la citation ne vise plus la signature, mais plutôt l’écriture «bon pour accord». Or, cela n’a jamais été évoqué depuis 2003 où il a fait sa plainte. Même son de cloche chez l’avocat de la défense qui soutient qu’en réalité, c’est Alioune Ndiaye qui dans un premier temps avait cédé gratuitement des actions à Mayoro Mbaye. Et ce dernier va les lui rétrocéder à son tour pour régler une transaction. La Cour d’appel tranchera cette affaire le
Anonyme
En Mai, 2016 (13:48 PM)La Chambre d’accusation, suivie par la Cour Suprême, avaient rendu deux décisions (le 1er juillet 2010, pour la première et le 6 juin 2011, pour la seconde), demandant son inculpation. Les malversations qui lui sont reprochées sont estimées à 9.216.288.792 fCfa. Mayoro Mbaye reproche à Alioune Ndiaye, Pca de Maritalia d’avoir fait des transferts frauduleux de parts sociales lui appartenant au sein des sociétés Alga Sarl, Genecom Sarl, Technipact Sarl et Lampafric Sarl, dans le seul dessein de l’évincer.
En effet, détenant 11% des actions de MARITALIA SA, Mayoro Mbaye réclame depuis 2003 le paiement de 442 536 300 F Cfa aux titres de ses dividendes de 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001 et 2002. Après 10 ans de procédures, M. Mbaye informait le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, dans une correspondance, en date du 23 janvier 2014 dont EnQuête détient copie, « des injustices subies par (s)a famille et (lui) même depuis 10 ans » et de la mesure d'expulsion prise contre lui. Il révélait dans sa missive détenir des preuves de corruption et de concussion dans ces dossiers.Ainsi, à force d’adresser des correspondances aux autorités, Mayoro Mbaye a obtenu un écho favorable auprès du ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, qui, dans une lettre datée du 01er octobre 2013, jugeait « inadmissible » que cette plainte avec constitution de partie civile remonte à plus de dix (10) ans. Il y informait avoir saisi le Procureur général près la Cour d’appel de Dakar, pour s’imprégner du dossier qui prenaient une tournure politique.
Selon des sources proches du dossier, ce n’est pas seulement l’actuel Garde des sceaux qui a pesé de son poids. Le Premier ministre Aminata Touré était aussi intervenu pour réclamer… lumière.
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