Les inondations récurrentes déplorées par les populations riveraines de l’autoroute à péage et l’insuffisance présumée des passerelles ne seront bientôt qu’un mauvais souvenir selon le coordonnateur des grands travaux de l’Apix Dominique Ndong. L’expert, qui participait hier à une journée de réflexion organisée par la Senac Sa, a annoncé la hausse programmée du nombre de passerelles et le début d’importants travaux liés à l’évacuation des eaux pluviales.
L’observatoire socio-économique et environnemental de l’autoroute à péage, installé depuis 2010 par le concessionnaire Senac Sa, a organisé hier à Dakar une journée de réflexion qui a réuni des universitaires parmi lesquels des doctorants en géographie, des transporteurs, des élus locaux, des cadres de l’administration, etc. L’occasion a été saisie par le coordonnateur des grands travaux de l’Apix pour annoncer le démarrage de la phase de restructuration urbaine de Pikine irrégulier, une autre composante à caractère social de l’autoroute à péage.
Pour les cinq communes polarisées, les travaux les plus importants portent sur l’évacuation des eaux pluviales dans le cadre du volet assainissement. C’est le financement global évalué à 380 milliards FCfa du projet d’autoroute qui a permis de couvrir les frais liés à la réalisation de ces ouvrages.
Ce qui a fait dire au cadre de l’Apix que « les Sénégalais sont pressés car les 380 milliards de FCfa prévus pour financer l’autoroute comportent un volet important de drainage des eaux pluviales. L’entreprise sénégalaise (Sinco) est en train d’exécuter les travaux.
Eiffage n’a rien à voir avec la mise en œuvre de cette composante. Notre interlocuteur avance que d’ici à quelques mois, les problèmes d’inondations ne seront plus qu’un mauvais souvenir. Autre annonce de taille, l’augmentation dans les meilleurs délais du nombre de passerelles. Une évaluation a été déjà faite à ce niveau.
Ces passerelles métalliques additionnelles font partie des mesures d’accompagnement liées au processus d’évolution de l’autoroute, selon Dominique Ndong.
Ces ouvrages seront sûrement les bienvenus car, comme l’a reconnu l’exposé pertinent du jeune doctorant en géographie Abdou Karim Kébé, l’augmentation du nombre de passerelles était devenu un impératif car les populations se débarrassent souvent des grillages et refusent d’emprunter les passerelles pour traverser la route. D’autres intervenants ont déploré les problèmes de communication qui existeraient entre l’Apix, les collectivités locales et les populations impactées par l’infrastructure.
Outre la hausse des passerelles et la fin programmée des inondations, les responsables de Senac ont annoncé l’érection de villes vertes sur le tracé menant vers le pôle urbain de Diamniadio. C’est tout le sens de la présentation de Massira Keita, directeur qualité, hygiène, sécurité, environnement du groupe Eiffage Sénégal. Pour sa part, le directeur exécutif de Sénac Sa Didier Payerne s’est vivement réjoui de la tenue de cette rencontre de l’observatoire. Il a insisté sur la démarche inclusive et holistique qui a prévalue à l’institution de ce cadre d’échanges. Les rencontres de l’observatoire, a-t-il avancé, sont une occasion de consolider les liens étroits entre l’université et le monde de l’entreprise dans le cadre d’une vision globale et partagée centrée sur les problématiques socio-économiques.
Gerard Senac, Pdg Senac Sa : « Nous sommes dans l’action et l’observatoire symbolise cet état d’esprit »
Visiblement satisfait de la rencontre organisée par l’observatoire socio-économique et environnemental de l’autoroute, le Pdg de Sénac Sa Gérard Sénac a tenu à rappeler que cette structure a été lancée en 2010 pour permettre à Eiffage Sénégal de mieux communiquer. Même s’il a tenu à rappeler que son entreprise est plutôt concentrée sur l’action et pas dans la communication tous azimuts.
L’observatoire, a-t-il analysé, est une plateforme inclusive de réflexion qui réunit plusieurs catégories socioprofessionnelles, notamment le monde universitaire, afin de trouver des pistes d’amélioration du travail au quotidien.
Pour M. Sénac, entre l’Etat et le concessionnaire chargé de l’exploitation de l’autoroute (Senac Sa), il existe un dialogue permanent, source de performance. En cela, l’observatoire est défini comme un incubateur qui va s’améliorer en fonction du cadre contractuel.
Mamadou Lamine DIATTA
L’observatoire socio-économique et environnemental de l’autoroute à péage, installé depuis 2010 par le concessionnaire Senac Sa, a organisé hier à Dakar une journée de réflexion qui a réuni des universitaires parmi lesquels des doctorants en géographie, des transporteurs, des élus locaux, des cadres de l’administration, etc. L’occasion a été saisie par le coordonnateur des grands travaux de l’Apix pour annoncer le démarrage de la phase de restructuration urbaine de Pikine irrégulier, une autre composante à caractère social de l’autoroute à péage.
Pour les cinq communes polarisées, les travaux les plus importants portent sur l’évacuation des eaux pluviales dans le cadre du volet assainissement. C’est le financement global évalué à 380 milliards FCfa du projet d’autoroute qui a permis de couvrir les frais liés à la réalisation de ces ouvrages.
Ce qui a fait dire au cadre de l’Apix que « les Sénégalais sont pressés car les 380 milliards de FCfa prévus pour financer l’autoroute comportent un volet important de drainage des eaux pluviales. L’entreprise sénégalaise (Sinco) est en train d’exécuter les travaux.
Eiffage n’a rien à voir avec la mise en œuvre de cette composante. Notre interlocuteur avance que d’ici à quelques mois, les problèmes d’inondations ne seront plus qu’un mauvais souvenir. Autre annonce de taille, l’augmentation dans les meilleurs délais du nombre de passerelles. Une évaluation a été déjà faite à ce niveau.
Ces passerelles métalliques additionnelles font partie des mesures d’accompagnement liées au processus d’évolution de l’autoroute, selon Dominique Ndong.
Ces ouvrages seront sûrement les bienvenus car, comme l’a reconnu l’exposé pertinent du jeune doctorant en géographie Abdou Karim Kébé, l’augmentation du nombre de passerelles était devenu un impératif car les populations se débarrassent souvent des grillages et refusent d’emprunter les passerelles pour traverser la route. D’autres intervenants ont déploré les problèmes de communication qui existeraient entre l’Apix, les collectivités locales et les populations impactées par l’infrastructure.
Outre la hausse des passerelles et la fin programmée des inondations, les responsables de Senac ont annoncé l’érection de villes vertes sur le tracé menant vers le pôle urbain de Diamniadio. C’est tout le sens de la présentation de Massira Keita, directeur qualité, hygiène, sécurité, environnement du groupe Eiffage Sénégal. Pour sa part, le directeur exécutif de Sénac Sa Didier Payerne s’est vivement réjoui de la tenue de cette rencontre de l’observatoire. Il a insisté sur la démarche inclusive et holistique qui a prévalue à l’institution de ce cadre d’échanges. Les rencontres de l’observatoire, a-t-il avancé, sont une occasion de consolider les liens étroits entre l’université et le monde de l’entreprise dans le cadre d’une vision globale et partagée centrée sur les problématiques socio-économiques.
Gerard Senac, Pdg Senac Sa : « Nous sommes dans l’action et l’observatoire symbolise cet état d’esprit »
Visiblement satisfait de la rencontre organisée par l’observatoire socio-économique et environnemental de l’autoroute, le Pdg de Sénac Sa Gérard Sénac a tenu à rappeler que cette structure a été lancée en 2010 pour permettre à Eiffage Sénégal de mieux communiquer. Même s’il a tenu à rappeler que son entreprise est plutôt concentrée sur l’action et pas dans la communication tous azimuts.
L’observatoire, a-t-il analysé, est une plateforme inclusive de réflexion qui réunit plusieurs catégories socioprofessionnelles, notamment le monde universitaire, afin de trouver des pistes d’amélioration du travail au quotidien.
Pour M. Sénac, entre l’Etat et le concessionnaire chargé de l’exploitation de l’autoroute (Senac Sa), il existe un dialogue permanent, source de performance. En cela, l’observatoire est défini comme un incubateur qui va s’améliorer en fonction du cadre contractuel.
Mamadou Lamine DIATTA
11 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (21:23 PM)Kandaw
En Décembre, 2015 (21:57 PM)Max
En Décembre, 2015 (22:22 PM)En france ou les autoroutes sont nikel jamais inondées si vous faites Paris -Nice vous ne payerez qu' a la sortie
mais sur l'autoroute dakar diamniadio vous payez 2 fois ?
ils n'oserez pas faire ca ici ...
une arnaque pure
ou sont les associations de consommateurs?
Moom Sa Reewwe
En Décembre, 2015 (10:11 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (11:14 AM)Cette belle et inutile conférence blabla pour faire avaler de nouvelles couleuvres aux habitants de proximité. Il n'y a qu'en Afrique que xxxx passerelles sont érigées au-dessus d'un semblant d'autoroute qui n'en a que le nom et non l'utilité. Hors agglomérations , passerelles inutiles, mais ça c'est pas l'avis des "experts" de salons.
Anonyme
En Décembre, 2015 (11:19 AM)Le double payement fait pour traverser le péage ne se retrouve qu'au Sénégal pour un si petit kilométrage.
Dans les pays civilisés on paye une fois et c'est en fonction du kilométrage et cela dans les caisses de l'état et non d'une entreprise privée qui gagne sur toute la ligne ( construction du péage, gestion du péage qu'on nous rendra quand il faut refaire la route avec une fois de plus les charges sur le dos du contribuable sénégalais.
Exigeons la baisse du prix et la revue des conditions de la gestion pour anticiper le renouvellement de la route par la mise en place d'un fonds de renouvellent.
Moustaph
En Décembre, 2015 (13:30 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (13:37 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (15:19 PM)Augmentation des passerelles....sera plus adéquat !
Goor
En Décembre, 2015 (08:43 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (10:03 AM)Participer à la Discussion