Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques, Benoit Sambou, a lancé mercredi à Dakar un appel à la tenue d'"une large concertation nationale" sur l'instabilité politique en Casamance (Sud) qui, à son avis, persiste à cause d'"une crise sociale très forte".
L'instabilité sévit en Casamance "parce qu'il y a une crise sociale très forte, qui fait que les uns et les autres n'accèdent pas au bien-être", a déclaré M. Sambou, dans une interview à paraître, mardi, dans Le Soleil.
Ce ressortissant de la Casamance est d'avis qu'"il faut une large concertation nationale sur la question casamançaise, pour que les uns et les autres prennent conscience" de l'instabilité dans cette partie du pays.
"Dans le cadre de la conduite des affaires de l'Etat, il faut [...] créer les conditions telles que l'autre partie du Sénégal comprenne qu'elle a des efforts à faire pour la Casamance", a-t-il affirmé.
"Ma conviction, c'est qu'il ne fait pas bon vivre avec ou côtoyer des reptiles. Quand quelqu'un choisit d'être dans ces conditions-là, c'est parce que peut-être il n'a pas [d'autres choix]", a signalé M. Sambou, faisant allusion à ceux qui ont pris les sentiers du maquis.
Selon lui, les obstacles à la stabilité du Sud sont maintenant davantage liés à des questions d'ordre économique qu'au désir d'indépendance du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion).
"L'idéologie indépendantiste n'est plus vraiment de mise", a-t-il soutenu, estimant qu'en Casamance vivent "des populations dans la précarité, qui ont le sentiment d'être [mis] à part pour ne pas assez bénéficier des actions de l'Etat".
Ce sentiment favorise la perpétuation de cette crise. "La Casamance a besoin de programmes structurants et même d'un plan Marshall. Si nous faisons de telle sorte que les jeunes n'aient plus envie d'y aller (dans le maquis), nous aurons gagné le combat", a expliqué Benoit Sambou.
La Casamance --constituée des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor-- est le théâtre d’un conflit armé depuis 1982. Les indépendantistes du MFDC s'affrontent souvent avec l'Armée sénégalaise.
Le conflit a fait plusieurs morts chez militaires, chez les rebelles et parmi les populations civiles. Il freine le développement économique de la zone, qui a d'énormes potentialités touristiques et agricoles surtout.
13 Commentaires
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En Février, 2013 (03:44 AM)Mc Rakadiou
En Février, 2013 (04:28 AM)Caporal Chef Diedhiou
En Février, 2013 (04:45 AM)quand je pars pour quelque temps je reviens encore,mais
parler de guerre en casamance,serait une analyse inappro
priee.La guerre c'est termine depuis 1993,depuis lors,nous
assistons a des actes caracterises de banditisme arme sans
precedent.Ces bandits qui ont pris gout a la vie facile par le
vol et l'extorsion de biens des fils de la Casamance et du
soutien de certaines autorites qui utilisent ces bandits pour
se donner une marque d'importance.Si tout l'argent gaspille
par des rencontres,des dons et des aides aux bandits etait
investi dans l'achat de materiels de securite,le banditisme
aurait disparu depuis belle lurette.
Nfally
En Février, 2013 (06:28 AM)Le Droit
En Janvier, 2024 (12:39 PM)Mamadou Antou
En Février, 2013 (08:08 AM)Le Casamancais
En Février, 2013 (12:03 PM)Un Ancien Gendarme
En Février, 2013 (12:53 PM)D'abord, je vais parler du pont Émile Badiane que je connais bien pour y avoir fait des Checks Points et autres contrôles de routine, sans excès sur les populations casamançaises que je respecte beaucoup. L'entretien annuel de ce pont doit être confié aux Services Techniques de la mairie de Ziguinchor. Les moyens financiers doivent être trouvés par une taxe de 50 à 100 FCFA/jour pour tous les véhicules y passant + une subvention de l'Agence régionale de Développement (ARD) et du Conseil Régional de Ziguinchor + des subventions reçues d'autres partenaires au développement par la mairie et l'ARD.
Concernant le népotisme au sein de l'appareil de l'Etat du Sénégal, toute personne ayant des informations doit les communiquer à la presse pour dénoncer cette situation. Le Président Macky SALL doit demander la transparence dans les recrutements au sein de la fonction publique et dans les institutions du pays.
Concernant la situation de « ni guerre et ni paix » en Casamance, il est dangereux d'accuser le ministre Benoit Sambou de remettre en douce des malles remplies d'argent à des rebelles. Par contre, il n'a rien compris quant il pense que « les obstacles à la stabilité du Sud sont maintenant davantage liés à des questions d'ordre économique qu'au désir d'indépendance du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion) ».
Certes la guerre a appauvri les casamançais en général mais la « crise sociale très forte » n'est pas simplement une question d'accès au «au bien-être ». Une telle perception du problème fait que les responsables politiques et militaires n'ont pas confiance aux politiciens casamançais ayant pu accéder à de hautes fonctions dans l'Etat. Ce qui renforce leur idée d'une indépence totale pour se prendre en charge eux-même.
Monsieur le Ministre, il faut dire au président Macky SALL (un scientifique) que Einstein disait que : « Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créés les problèmes pour les résoudre ».
QUE FAUT-IL FAIRE POUR REGLER LA CRISE CASAMANCAISE ?
1°/ - Nommer un procureur spécial chargé d'enquêter et de sanctionner les responsables des services de renseignement et de sécurité de la Police et de la Gendarmerie des années 1980 qui n'ont pas su donner les signaux d'alerte à l'Etat pour régler « la crise sociale ayant conduit à la marche indépendantistes sur la gouvernance de Ziguinchor ».
2°/ - Retirer le « dossier casamançais » des mains des officiers généraux et des colonels ou commissaires de Police car ils ont failli à leurs missions de renseignement avant le début de cette crise. Et ensuite, ils pondent des rapports pour dire « rebelles yi diar nanou fi ak feulé ». Par conséquent, les ministres des Forces Armées et de l'Intérieur doivent demander aux officiers généraux, aux colonels et commissaires de Police de leur faire des propositions sous forme d'outils pour l'application des contrats locaux de sécurité et en instituant une gouvernance locale de sécurité. Ont-ils les compétences ou le savoir-faire ? Sinon, il faut faire appel à l'expertise des sénégalais de l'intérieur et de l'extérieur en confrontant les différentes propositions afin de retenir les meilleures : notre sécurité, c'est l'affaire de tous les sénégalais !!!
3°/- Favoriser le retour à la vie civile et l'intégration de nos frères casamançais ayant pris le maquis etd e l'exil, pour éviter la répression et l'emprisonnement, par une loi d'amnistie générale à tous les membres et sympathisants du MFDC et à des indemnisations justes au profit des victimes du conflit par une loi votée par l'Assemblé nationale après un débat entre tous les députés et ministres de notre pays.
4°/ - Demander la révision du procès de Mamadou Nkroumah Sané, de Salif Sadio et consorts pour les rejuger par une JURIDICTION ORDINAIRE, en tenant compte de la dynamique de la paix, pour les amnistier par un décret présidentiel : dans l'histoire de la Casamance, il y a eu des cas similaires entre résistants casamançais et colons français et pourquoi pas entre sénégalais et rebelles pour le retour de la paix ?
5°/- Nommer un ministère délégué auprès du Premier Ministre chargé de la résolution du conflit casamançais. Il regroupera l'Agence nationale pour la Relance des Activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC) et une cellule de coordination des actions des associations, des ONG, des consultants et des bonnes volontés pour aider à la résolution de la crise par une large concertation nationale sur la question casamançaise. Ce ministre doit s'ouvrir aux sénégalais de l'extérieur pour le conseiller et le mettre en relations avec les responsables de l'aile extérieure du MFDC pour le retour de la paix.
6°/- Demander à l'ONU et la CEDEAO de prendre une résolution qui permettra, d'une part de subventionner les négociations de paix définitives entre les membres du MFDC d'abord et ensuite entre TOUT LE MFDC et l'Etat du Sénégal et d'autre part de renforcer les moyens des Forces de défense et de sécurité en Casamance.
7°/ - Avoir une discussion franche et sincère avec TOUT LE MFDC (ailes extérieures, ailes militaires, ailes politiques intérieures) et les représentants des villages et quartiers casamançais car tous « les casamançais ont des liens indestructibles avec leur région naturelle » tout en étant ouvert au reste du Sénégal. L'objectif est de discuter d'un cadre d'organisation politique, administrative et sociale propre à la Casamance comme alternative à l'Indépendance de la Casamance.
8°/ - Créer un Musée de la Résistance Casamançaise où toutes les figures de la résistance aux colons français seront répertoriés et où toutes les armes du MFDC seront déposées pour, d'une part montrer que les casamançais ont contribué à l'histoire du Sénégal et d'autre part inscrire ces hauts faits dans les livres d'histoire du Sénégal.
7°/- Renforcer les moyens opérations des forces de défense et de sécurité en Casamance tout en demandant aux généraux et aux colonels de montrer qu'ils sont bien sortis de Grandes Écoles militaires ; en mettant en place d'un dispositif mobile interarmes, intégrant ou rapprochant les commandements en Casamance des différentes unités des Forces Armées, de la Gendarmerie Nationale, des Sapeurs Pompiers, de la Police Nationale, des Agents des Services Pénitenciers, des Agents des Eaux et Forêts et des Agents d'Hygiène, par assurer la sécurité des personnes et des biens dans les villes, les routes, les campagnes et les frontières de la Région naturelle de la Casamance, de jour comme de nuit ; en mettant hors d'état de nuire les braqueurs et les autorités qui utilisent ces bandits pour se donner une marque d'importance.
Voilà une solution radicale et efficace pour régler la crise casamançaise.
Cordialement
Nfally
En Février, 2013 (13:03 PM)Malaguene bonketom
Un Ancien Gendarme
En Février, 2013 (13:04 PM)Monsieur le Ministre, il faut dire au président Macky SALL (un scientifique) que Einstein disait que : « Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créés les problèmes pour les résoudre ».
QUE FAUT-IL FAIRE POUR REGLER LA CRISE CASAMANCAISE ?
1°/ - Nommer un procureur spécial chargé d'enquêter et de sanctionner les responsables des services de renseignement et de sécurité de la Police et de la Gendarmerie des années 1980 qui n'ont pas su donner les signaux d'alerte à l'Etat pour régler « la crise sociale ayant conduit à la marche indépendantistes sur la gouvernance de Ziguinchor ».
2°/ - Retirer le « dossier casamançais » des mains des officiers généraux et des colonels ou commissaires de Police car ils ont failli à leurs missions de renseignement avant le début de cette crise. Et ensuite, ils pondent des rapports pour dire « rebelles yi diar nanou fi ak feulé ». Par conséquent, les ministres des Forces Armées et de l'Intérieur doivent demander aux officiers généraux, aux colonels et commissaires de Police de leur faire des propositions sous forme d'outils pour l'application des contrats locaux de sécurité et en instituant une gouvernance locale de sécurité. Ont-ils les compétences ou le savoir-faire ? Sinon, il faut faire appel à l'expertise des sénégalais de l'intérieur et de l'extérieur en confrontant les différentes propositions afin de retenir les meilleures : notre sécurité, c'est l'affaire de tous les sénégalais !!!
Un Ancien Gendarme
En Février, 2013 (13:24 PM)3°/- Favoriser le retour à la vie civile et l'intégration de nos frères casamançais ayant pris le maquis et l'exil, pour éviter la répression et l'emprisonnement, par une loi d'amnistie générale à tous les membres et sympathisants du MFDC et à des indemnisations justes au profit des victimes du conflit par une loi votée par l'Assemblé nationale après un débat entre tous les députés et ministres de notre pays.
Un Ancien Gendarme
En Février, 2013 (13:25 PM)5°/- Nommer un ministère délégué auprès du Premier Ministre chargé de la résolution du conflit casamançais. Il regroupera l'Agence nationale pour la Relance des Activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC) et une cellule de coordination des actions des associations, des ONG, des consultants et des bonnes volontés pour aider à la résolution de la crise par une large concertation nationale sur la question casamançaise. Ce ministre doit s'ouvrir aux sénégalais de l'extérieur pour le conseiller et le mettre en relations avec les responsables de l'aile extérieure du MFDC pour le retour de la paix.
Un Ancien Gendarme
En Février, 2013 (13:26 PM)7°/ - Avoir une discussion franche et sincère avec TOUT LE MFDC (ailes extérieures, ailes militaires, ailes politiques intérieures) et les représentants des villages et quartiers casamançais car tous « les casamançais ont des liens indestructibles avec leur région naturelle » tout en étant ouvert au reste du Sénégal. L'objectif est de discuter d'un cadre d'organisation politique, administrative et sociale propre à la Casamance comme alternative à l'Indépendance de la Casamance.
Un Ancien Gendarme
En Février, 2013 (13:27 PM)7°/- Renforcer les moyens opérations des forces de défense et de sécurité en Casamance tout en demandant aux généraux et aux colonels de montrer qu'ils sont bien sortis de Grandes Écoles militaires ; en mettant en place d'un dispositif mobile interarmes, intégrant ou rapprochant les commandements en Casamance des différentes unités des Forces Armées, de la Gendarmerie Nationale, des Sapeurs Pompiers, de la Police Nationale, des Agents des Services Pénitenciers, des Agents des Eaux et Forêts et des Agents d'Hygiène, par assurer la sécurité des personnes et des biens dans les villes, les routes, les campagnes et les frontières de la Région naturelle de la Casamance, de jour comme de nuit ; en mettant hors d'état de nuire les braqueurs et les autorités qui utilisent ces bandits pour se donner une marque d'importance.
Voilà une solution radicale et efficace pour régler la crise casamançaise.
Cordialement
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