''La véritable paix que l’on attend est un acte de courage qui engage les deux parties à déposer les armes pour se parler en vérité et dessiner les contours d’une paix durable et définitive qui repose sur un engagement écrit et signé’’ a-t-il prôné.
''Alors, une paix durable deviendra possible. Cette paix deviendra un trésor commun pour le bien-être de tous, sur lequel nous pourrons veiller scrupuleusement. Elle dépasse la simple accalmie'', a poursuivi l’Evêque du Diocèse de Ziguinchor.
''Cette paix que nous souhaitons de tous nos vœux en Casamance doit être mise au-dessus de toutes les aspirations et tous les souhaits que nous formulons'', a t-il dit.
Mgr Paul Abel Mamba a estimé que la paix en Casamance doit constituer ‘’la priorité des priorités'' en 2015 pour mobiliser toutes les initiatives et tous les efforts.
Selon lui, ''la Casamance naturelle (…), est aujourd’hui dans une situation de ni paix et de ni guerre et le processus de paix dans l’impasse''.
''Nous avons certes réussi à renoncer à la violence des armes, mais nous n’arrivons pas à entrer dans un vrai dialogue franc qui nous conduise à une paix définitive'', a-t-il déploré Mgr Paul Abel Mamba.
''(…) Cependant, a t-il ajouté, nous devons refuser de baisser les bras et de nous décourager quand les choses vont mal ou n’avancent pas à notre rythme, refuser de reculer sur le chemin escarpé de la paix définitive''.
Il a fait remarquer que la paix ''est une construction de longue haleine qui demande endurance et persévérance'' en demandant aux acteurs du processus de paix ‘’de s’interroger et de vérifier la véracité de leurs actions et la sincérité de leurs méthodes''.
A ce titre, Mgr Mamba a plaidé pour ‘’une vaste entreprise d’introspection et de conversion pour redresser la situation, sortir de l’impasse et reprendre le chemin du dialogue et de la construction de la paix’’.
Et pour cela, a préconisé l’Evêque de Ziguinchor, ’’il nous faut renoncer à nos chemins de compromis et de compromissions, abandonner nos calculs égoïstes et partisans, refuser nos divisions sectaires et nos rivalités claniques’’.
‘’Unissons nos efforts pour gagner du temps et aller à l’essentiel et la véritable paix nous sera donnée comme une récompense de la somme de nos efforts de réconciliation et de pardon'', a encore dit Mgr Mamba.
Dans sa réponse, le gouverneur Cheikh Tidiane Dieng a fait savoir que le processus de paix en Casamance ''avance'', évoquant à cet effet l’accalmie constatée sur le terrain depuis deux ans.
‘’Ces moments d’accalmie appréciées par les populations ne sont pas le fait du hasard. Sur le plan de la forme, du fond et du contenu, c’est un résultat fort appréciable'', a-t-il dit.
''Le processus de paix n'est pas que la dialogue entre les protagonistes. Le dialogue est plus global parce qu'il doit concerner chacun de nous.
Le dialogue n'est pas que verbal, mais à travers les actions que nous posons tous les jours'', a estime lé gouverneur Dieng.
Il a invité les responsables religieux à prier pour que ‘’cette belle embellie puisse déboucher sur une paix durable et définitive. Que 2015 fasse que cette lueur de paix devienne une lumiére incandescente. Qu’elle ne soit pas un mirage’’.
ASB/OID
7 Commentaires
Ds
En Janvier, 2015 (17:17 PM)Fribox
En Janvier, 2015 (17:19 PM)Question
En Janvier, 2015 (17:50 PM)j'ai un tante qui fait tt l temps ds allées retour en casamance trankil .alors c'est quoi cette histoire de guerre et de paixdans cette zone
Y4A LA GUERRE OU PAS
Bakhogne
En Janvier, 2015 (17:59 PM)Dombondir Pleur
En Janvier, 2015 (18:50 PM)Presque tout le budget du senegal est pour le nord alorsque c est pas le nord tout simplement qui est le senega.
C est en casamance qu on voit de gros village comme DOMBONDIR dans la souprefecture de DIOULOULOU qui n on pas de route de courant d eau potable et de reseau telaphonique alorsqu au nord on voit on voit des village de 2Omaisons qui ont tout;
Donc le president MACKY SALL DOIT PRENDRE CETTE DONNE AU SERIEUX CAR C EST CETTE DIFFERENCE ENORME QUI FAIT PARFOIS REVOLTER LES CASAMANCAIS CAR ILS SONT DES SENEGALAIS MAIS IL NE BENEFICIE RIEN DE LEUR PAYS;
PRESIDENT SALL POUR LE DOSSIER DE LA CASAMANCE IL FAUT EVITER DES INTERM2DIAIRES CAR ILS VONT JAMAIS TE DIRE LA VERITES ILS NE CHERCHENT QUE DE L ARGENT;
AIDEZ LES CASACAIS A AVOIR DES ROUTES BITUMES EAU COURANT RESEAU TELEPHONIQUE CONSTRUIRE DES ECOLES ET DES HOPITAUX OU DISPENSAIRE;
Des villages comme DOMBONDIR SOUFFRE DE TOUT SE QUE JE VIENS DE VOUS CITER /ROUTE DIOULOULOU DOMBONDIR DASSILAME RESAU TELEPHONIQUE COURANT EAU
Edgard Hoover
En Janvier, 2015 (00:09 AM)Le président macky Sall joue avec le feu en voulant à tout pris privilégier la diplomatie du "renoncement sacrificiel" qu'il appelle "la diplomatie du bon voisinage" dèsl'entame de son magistere. Son premier voyage fut réservé à yaya Jameh. Il a tout fait, comme ses prédécesseurs ailleurs, pour rassurer l'homme. Mais c'est sans compter car ils ont affaire à un paranoïa fou. On comprend aujourd'hui la place que ce petit pays avec son petit président occupent dans la diplomatie de cette grande démocratie qu'est le Sénégal. Yaya jammeh est entrain de fouler au pied les acquis diplomatiques de cette nation citée souvent en référence. Il est inacceptable que le président macky Sall mette en péril cet héritage, ô combien précieux,de notre grande démocratie en laissant yaya Jameh nous piétiner comme si le Sénégal était ses paillassons. Honte à la diplomatie de macky Sall. Je ne reconnais plus mon pays. Mon cœur saigne et mon patriotisme secoué. J'ai mal!
On ne réglera jamais le problème casamancais pour lequel le président macky Sall tente de dialoguer avec cet homme sourd, muet et aveugle qu'est yaya Jameh. Seul l'usage de la force pourra libérer cette belle région du sud des joutes de Yayah Jameh et sa rébellion dite casamancaise.
30 ans de négociation sans succès, le dossier casamançais doit être règlé en envisageant d'autres stratégies qui passent par l'usage de la force miliaire. Car la guerre est le prolongement de la diplomatie pacifique sans succès.
Nos gérneraux sont invités à faire preuve de genie et de courage pour proposer au chef suprême des armées, un plan de règlement définitif du conflit de la casamance dans les semaines voir des mois à venir si nous voulons en finir avec ce yaya Jameh. La paix en casamance n'est envisageable tant que yaya Jameh est au pouvoir en gambie ( la géopolitique de la zone nous apprend les enjeux sociologiques et socioculturels : ethnie diola dont fait partie Jameh encourage la rébellion qui lui garantie la sécurité de son pouvoir et en contre partie, il leur garantie le refuge sur son territoire). L'adage nous apprend que qui veut la paix, prépare la guerre. N'ayons pas peur comme disait le pape aux européens de l'est. N'ayez pas peur de la guerre car c'est au bout cette épreuve certes dure, qu'o trouvera la paix et le salut de notre commun vouloir de vie commune.
On ne peut pas parler de diplomatie sans guerre car la guerre est le prolongement de toute diplomatie. Il n'ya pas de diplomatie sans une puissance militaire capable de faire de la dissuasion d'abord, et à défaut, d'envisager la confrontatio ensuite pour arriver à faire respecter l'idée que l'on se fait de sa politique étrangère notamment envers ses pays limitrophes menaçants. Yaya jemeh nous tient par les tripes comme la Gambie nous est enfoncée dans le ventre par l'épée de son chef tyrannique. Aux armes citoyens pour libérer notre patrie attaquée!
Vive la république
Vive le Sénégal
Vive l'Afrique démocratique, prospère et éternelle.
Fan
En Janvier, 2015 (10:23 AM)Participer à la Discussion