Vendredi 29 Mars, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Societe

Ce que renferme le rapport de Amnesty International

Single Post
Ce que renferme le rapport de Amnesty International

Le rapport annuel 2015/16 d’Amnesty international a dressé un tableau peu reluisant de la situation des droits humains au Sénégal. Des préoccupations soulevées figurent de nouveau dans ce rapport. Ce qui signifie que l’Etat du Sénégal n’a pas fait les efforts qu’il est tenu de faire, en vertu de la législation nationale et du droit international pour remédier à ses manquements, a estimé Seydi Gassama, directeur exécutif de ladite structure.

Dans ce lot, il est noté la violation de la liberté d’expression et de manifestation. A ce propos, M. Gassama et ses collaborateurs ont dénoncé l’attitude du Sénégal qui «ne s’est pas contenté d’interdire des manifestations, en violation fragrante de la constitution et de ses engagements internationaux en matière de droits humains, de hautes autorités de l’Etat se sont employées à discréditer ce droit en prétendant que son exercice était incompatible avec le travail prôné pour développer le pays. Ce qui est non seulement faux, mais inacceptable dans un Etat démocratique».

Deux personnes décédées en détention, au Sénégal, en 2015

A ce point s’ajoute, la torture et les mauvais traitements et les décès en détention. Le rapport a relevé deux personnes décédées en détention dans les locaux de la police et de la Gendarmerie. Il s’agit d’Amadou Dame Ka (2 février au commissariat central de Thiès) et de Boubacar Ndong (15 novembre 2015 à la Brigade de gendarmerie de Hann). L’usage excessif de la force n’a pas été occulté. Amnesty international l’a dénoncé dans son rapport 2015/16. D’ailleurs, se désole-t-il, c’est ce qui a couté la vie à Matar Ndiaye (25 juillet 2015 à Grand Yoff).

 Impunité : 6 cas de torture sur 27 ont abouti à une condamnation

Pour ce qui est relatif à l’impunité pour les violations des droits humains, M. Gassama et Cie ont fustigé la rareté des investigations menées à terme et le faible nombre de comparution des auteurs présumés de violations des droits humains devant la justice». Ainsi, sur les 27 cas de torture pour lesquels Amnesty International a recueilli des informations depuis 2007, seuls (6) six ont donné lieu à des poursuites aboutissant à une condamnation – avec une peine clémente dans tous les cas», note le rapport annuel qui indique que «sur les sept (7) homicides commis par les forces de l’ordre lors des manifestations pré-électorales de 2012, seul le décès de Mamadou Diop a fait l’objet de jugement et de condamnations».

«L’article 80 du Code pénal : Un article imprécis pour réprimer toute dissidence», selon Amnesty

Des tentatives de museler la presse ont été aussi retenues dans ce rapport. A preuve, «le 14 juillet 2015, Mouhamed Guèye, directeur de publication du journal Le Quotidien, El Hadj Alioune Badara Fall, directeur de publication de l’Observateur et son reporter Mamadou Seck ont été déférés au parquet après 72 heures de garde à vue et 2 retours de parquet. (…). Tous les trois ont été placés sous contrôle judiciaire. La mesure a été levée pour El Hadj A. B. Fall et M. Seck, M. Guèye est toujours sous contrôle judiciaire. Ils restent toujours poursuivis. (…). Le 21 décembre, Mamadou Mansour Diop, Ndèye Astou Guèye et Pape Besse Djiba, journalistes au Groupe Dmédia, ont été convoqués et entendus pendant près de 10 heures par la Division des investigations criminelles (Dic) pour avoir traité une information relative à la corruption au sein de la fédération internationale d’athlétisme (Iaaf)», ce qu’a condamné la structure.Amnesty estime qu’«obliger un journaliste à révéler ses sources constitue une menace grave contre la profession de journaliste et une atteinte au droit à l’information des citoyens garanti par la constitution du Sénégal et des traités régionaux et internationaux ratifiés par le Sénégal». Il a demandé «l’abandon immédiat de ces poursuites non fondées et l’arrêt des actes d’intimidation du gouvernement à l’encontre des journalistes».

Répression contre opposants politiques

Un des points cruciaux de ce rapport annuel porte sur la répression contre les opposants politiques. Amnesty est revenu le sort de plusieurs membres du Parti démocratique sénégalais (Pds), principal parti d’opposition, parmi lesquels l’avocat et ancien ministre de la justice, Me Amadou Sall, et le président des jeunes Toussaint Manga, qui ont été arrêtés et détenus pour le délit d’offense au Chef de l’Etat et pour des délits liés à l’article 80 du code pénal. Un article imprécis qui permet de réprimer toute dissidence même lorsqu’elle est non violente», estime, entre autres, la structure, dans son rapport présenté ce mercredi 24 février 2016, à Dakar.



11 Commentaires

  1. Auteur

    Immigré

    En Février, 2016 (23:02 PM)
    Quelle Amnesty
  2. Auteur

    Immigré

    En Février, 2016 (23:02 PM)
    Quelle Amnesty
    {comment_ads}
    Auteur

    Immigré

    En Février, 2016 (23:02 PM)
    Quelle Amnesty
    {comment_ads}
    Auteur

    Immigré

    En Février, 2016 (23:02 PM)
    Quelle Amnesty
    {comment_ads}
    Auteur

    Immigré

    En Février, 2016 (23:02 PM)
    Quelle Amnesty
    Auteur

    Immigré

    En Février, 2016 (23:02 PM)
    Quelle Amnesty
    {comment_ads}
    Auteur

    Immigré

    En Février, 2016 (23:02 PM)
    Quelle Amnesty
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2016 (23:25 PM)
    Donc pour Amnesty il faut laisser faire quand l'etat ou les forces de l'ordre sont agresses. Et pour lutter contre l'impunite il suffit de punir tout ce qui rime avec pouvoir et laisser les autres insulter defier et passer outre les fondamentaux de notre vie en commun. De la a ne pas croire a un objectif inavoue de detruire le pays
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2016 (08:12 AM)
    Le Comme lorsque la CREI condamnait injustement karim avec un verdict que Maky a dicté au Ministre de la justice Sidiki kaba qui defend les homosexuels et dont le fils insulte les policiers, maky a encore claironné dans les oreilles de Kaba la dictée preparée de la réponse du conseil constitutionnel au palais .Ainsi fonctionnne la justice de Maky : dictée de Maky au palais et récitation par les juges avec Kaba le répétiteur;

    Ce référendum de 50 milliards est une farce

    Halte à la dynastie faye sall

    Maky degage et beugg beuré , bagne beuré en 2017

    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2016 (09:20 AM)
    Que l'opposant Seydi Gassama ne npus tympanise pas. Il est en train de devoyer la mission de Amnesty International. Personne ne croit aujourd'hui à la section sénégalaise de Amnesty International.
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2016 (09:24 AM)
    votez non au referandum parce que y n a qui dit si ca pas avait 40 pourcente il passe au premiere tour le deuxieme tour est eliminer
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email