Cheikh Gaye, responsable régional du parti Model à Saint-Louis et secrétaire général de la Sicap, est revenu sur les différentes innovations qui attendent la ville, avec la découverte des sources d’énergies, de même que les efforts de l’Etat pour divers secteurs. Il a, en outre, rappelé que la Sicap compte entamer son programme de logements sociaux à partir de 2018.
« Saint Louis est une ville balafrée, qui a subi une injustice historique. Sa position géostratégique fait qu’elle peine à connaître un redémarrage. On note néanmoins, une nouvelle situation de perspective économique dans le domaine de l’agriculture car Saint-Louis va polariser tout ce qui est entreprenariat agricole. Et mieux, la découverte des sources d’énergie vient donner un grand espoir.
L’énergie, une nouvelle opportunité
Ainsi, au-delà de cet effritement entre populations, et cette politique politicienne, de même que des querelles de positionnement notées, nous avons le devoir de travailler ensemble, pour le développement de la ville en investissant ces creusets qui doivent être les mamelles pour un décollage économique probant de la ville de Saint Louis ».
« L’agriculture, la pêche, le tourisme, l’énergie sans pour autant négliger les autres aspects, sont les centres d’intérêts probants pour l’essor de la cité. La réflexion et l’action cumulées doivent être orientées vers ces secteurs. L’an 2021 date de la production de ces énergies découvertes, c’est demain. Les populations ne semblent pas prêtes à faire face à cette nouvelle donne.
C’est pourquoi, je pense que des initiatives dans le domaine de la formation doivent être prises. Il faut créer des centres de formation dans le domaine du pétrole tout en sachant que le personnel leadership Saint Louisien doit capter cette force et l’orienter. Si on repositionne cette ville, avec pour l’objectif de nous approprier ces nouvelles voies, Saint-Louis peut être un des maillons qui peut propulser le Sénégal vers la croissance à deux chiffres. Dans la pêche, l’agriculture, le tourisme et l’énergie, la ville regorge de gisements inestimables et inexploités ou mal exploités».
Statut spécial pour la ville
«Je pense que la localité doit avoir un statut spécial, pour une réorientation de la pensée de développement local. Aujourd’hui, la cité doit être un maillon important, dans l’exploitation énergétique. Il faut créer un cadre d’infrastructures avec un matelas financier assez lourd pour un investissement important, dans le domaine des infrastructures. Ce sera la densification du parc routier, développer le parc maritime et fluvial, et faire de la ville un second hub aérien. Ce statut spécial fera de sorte que la ville aura un programme unique, pas seulement financé avec l’argent de l’Etat. Loin de là, il faudra user de ses spécificités pour mieux le vendre sur le plan international, et faire naître un flux financier, qui pourra être injecter, et faire de Saint-Louis une plaque tournante de l’économie du Sénégal ».
Programmes de logements spéciaux
La Sicap a travaillé, sur un plan stratégique de développement, qui couvre les 5 prochaines années à partir de 2016. De ce plan, est né le contrat de performance qui exécute la politique de la Sicap. Il y est dit que la société va construire des logements à Saint-Louis à partir de 2018. Nous allons nous rapprocher des autorités municipales pour une mise à disposition d’une assiette foncière afin d’y dérouler un programme immobilier, qui vise à l’aménagement d’un cadre de vie décent. Avec un logement adéquat pour les populations à revenus modestes. Le foncier et certains intrants peuvent nous permettre d’amoindrir le prix du logement. C’est pourquoi nous demandons à la mairie de nous trouver le foncier. Mais aujourd’hui, le périmètre de délimitation de la ville est nain, non viable et ne permet pas une politique économique. Nous devons travailler sur l’extension, même s’il y’a un problème textuelle et géographique quant à son expansion. Saint-Louis ne pourra jamais se développer dans l’espace qui lui est réservé. L’audace, c’est de voir comment augmenter, dans les deux sens, le périmètre communal. Osons poser le problème avec les communes environnantes créées il n’y a pas 10 ans, il peut être normal de travailler dans un réalisme politique et non dans la posture d’une boulimie foncière. Il faut des plages de négociations pour augmenter la taille de la ville afin d’anticiper sur l’habitat social, le parc immobilier pour accueillir d’autres industries, avec surtout le boom énergétique annoncée ».
5 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2017 (02:01 AM)Des rues de 10 métres de large et des voiries non faites
on en veut plus.
Le Sénégal est trop beau pour continuer à bordéliser son urbanisme.
Anonyme
En Janvier, 2017 (06:43 AM)Anonyme
En Janvier, 2017 (10:56 AM)Quels bande de couillon.
Nous savons tous que vos logements sociaux sont tout saus sociaux
Anonyme
En Janvier, 2017 (13:17 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (16:01 PM)Participer à la Discussion