« Les musulmans d’Afrique ont quelque chose à proposer à la Ummah et au monde arabe en crise après plusieurs décennies d’une valse entre arabisme et islamisme », soutient Bakary Sambe à l’entame de sa conférence.
En marge d’un colloque sur l’islam politique au Grand Moyen-Orient et en Afrique de l’Ouest, organisé par l’Institut des Hautes Etudes Internationales (HEI) de l’Université Laval du Québec, Dr. Bakary Sambe a été l’invité du Regroupement général des Sénégalais du Canada (RGSC) et de l’Association des étudiants sénégalais de Montréal pour une conférence modérée par le philosophe Khadim Ndiaye.
D’après Sambe, « le continent ne doit pas se suffire d’importer des crises exogènes en même temps que des modèles idéologiques, mais doit plutôt s’efforcer d’exporter l’alternative d’un islam de paix et cohésion sociale tel que nous le connaissons au Sénégal ».
Selon Bakary Sambe, par ailleurs, coordonnateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique (ORCRA), il est même temps que « le monde arabe, cette minorité dans la Ummah, apprenne à s’inspirer des modèles de religiosités musulmanes qui ont réussi ailleurs comme en Asie et en Afrique ».
Pour cet enseignant chercheur au Centre d’étude des religions de l’Université Gaston Berger, « il faut que les musulmans africains se départissent de toute forme de paternalisme – occidental comme oriental-et s’affirment en acteurs conscients de leur responsabilité historique de porter une alternative à l’extrémisme violent ».
3 Commentaires
Ancien_de_lugb
En Décembre, 2014 (12:30 PM)coller nous la paix nous croyons en Dieu pas à l'argent.
tu travaille pour les oppresseurs des africains
En Tout Cas
En Décembre, 2014 (17:52 PM)Big Up
En Décembre, 2014 (21:04 PM)je suis d'accord pour que les africains deviennent des acteurs ( pour ils le sont déjà) mais nguir yalla ne soyons pas racistes, acceptons la vérité de quel côté elle nous vient une fois qu'elle est basée sur le Coran et les enseignements du prophète, les seules références que tous les musulmans ont en commun.
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