Le conflit entre la directrice du Cesti et le Saes est en phase de devenir une affaire de syndicat. Les Sudes, venu à la rescousse de Cousson Traoré Sall, accuse l’autre camp de ‘’contre-vérités’’.
Communiqué, contre communiqué ! Après le Saes, la section enseignement supérieur du Sudes a sorti un communiqué pour riposter. Dominique François Mendy, coordonnateur de la section Cesti du Sudes/Esr et ses camarades apportent un soutien sans faille à la directrice, Cousson Traoré Sall, par ailleurs, membre dudit syndicat. Les syndicalistes du Sudes affirment que leurs collègues du Saes distillent des ‘’contre-vérités’’ qui sont de nature à porter atteinte à l’honorabilité de la directrice et à la réputation de l’institution.
‘’La section Sudes/Esr du CESTI s’indigne de ces agissements contraires à la tradition universitaire de collégialité et à la simple décence humaine. Quand on en arrive au point où, dans un communiqué de presse, on parle de « gestion boiteuse » pour qualifier le travail d’une collègue dont on sait que le handicap s’est aggravé au cours d’une mission universitaire, l’on n’est plus dans le désaccord professionnel mais dans la haine aveugle et déraisonnable’’, s’offusque-t-on.
Si l’on en croit le Sudes, cette formation au Bénin avait démarré avant l’arrivée de Cousson Traoré Sall. Mais qu’elle a été suspendue du fait d’un désaccord entre l’Etat béninois et l’ancienne direction du Cesti. ‘’Après son élection en juin 2017, la directrice actuelle a entrepris, avec le chef du projet et le coordonnateur local, des démarches qui ont permis d’une part d’acter le principe d’une reprise de la formation et d’autre part le versement de la somme de trente-neuf millions huit cent quatre-vingt-quatre mille huit cent quatre-vingt-onze (39 884 891) Francs CFA au CESTI’’, ajoute le communiqué.
Le Sudes déclare également que la directrice a bel et bien informé le comité pédagogique en sa séance du 10 mai 2019. A propos du sérieux, le Sudes ajoute que ‘’1280 heures de formation ont été dispensées dont 980 consacrées aux matières professionnelles’’ et que tous les modules ont été évalués. Sans compter une délibération le mardi 23 juillet 2019 d’un comité ad hoc composé de la directrice, de Mamadou Ndiaye, le directeur des Etudes, de Mamadou Koumé, chef du projet et du coordonnateur local M. Philippe Hado.
‘’Au vu de ces informations, accuser Mme la Directrice du CESTI de « gestion solitaire » ou de « manque de transparence », relève d’une volonté manifeste de tromper l’opinion et de déstabiliser une dame dont la seule faute semble être de ne pas préserver les prébendes dont certains bénéficiaient antérieurement à sa prise de fonction’’, charge le Sudes.
En outre, le Sudes ne se limite pas au Saes, il accuse également le rectorat de faire preuve de laxisme dans ce dossier. ‘’Le Sudes/ESR s’étonne que les autorités rectorales de l’UCAD ne prennent pas les mesures qui s’imposent pour mettre fin à ce harcèlement public qui vise l’une des deux seules femmes directrices d’un Établissement de notre Université’’.
Malgré le ton, le Sudes ne désespère pas et appelle l’autre camp à se soucier à l’image de l’institution, au-delà des carrières éphémères.
5 Commentaires
Manque De Classe
En Août, 2019 (17:57 PM)Mame Ali
En Août, 2019 (18:26 PM)Nit Day Mandu
En Août, 2019 (21:10 PM)Choquee!!
En Août, 2019 (22:38 PM)De la part de quelqu'un qui connait ton serieux, ta personnalite, ton attitude joviale...
Anonyme
En Août, 2019 (10:23 AM)Participer à la Discussion