Une situation difficile qui installe patients et agents du secteur dans l’inquiétude. Les malades dans le besoin sont acheminés aux structures médicales de référence les plus proches telles que Linguère, Louga ou Touba. Et c’est aux frais des patients qui déboursent des sommes d’argent souvent faramineuses. Rappelons que le taux de mortalité de la localité est de 221 pour 1000 naissances. Faute de prise en charge correcte, six femmes en 2014 ont perdu la vie en accouchant. Pour le Médecin-chef Mamadou Thiorro Mbaaye, «toutes ces victimes avaient été internées dans un état critique, car elles venaient de zones très éloignées de Dahra comme Widou Thiengoly, Téssékéré, etc.
Et en cours d’évacuation, elles ont perdu beaucoup de sang». A en croire toujours le Docteur, ces six femmes auraient pu être sauvés si le bloc opératoire était fonctionnel. «Pour éviter ces genres de perte en vies humaines, et pour satisfaire les préoccupations des populations de Dahra-Djolof, nous avions pris ’initiative de faire fonctionner le bloc opératoire. Ainsi, nous saisissions l’anesthésiste-réanimateur de l’Hôpital Magatte Lo de Linguère pour qu’il vienne pendant ses heures libres » dit-il. Monsieur Mbaaye s’est ainsi fixé comme objectif l’ouverture du Centre Ambulatoire, la Radiologie, le Bloc Opératoire, les hospitalisations de première catégorie, l’extension de la morgue etc.
Mor Mbathio Ndiaye, le Président du Comité de Santé, de dire qu'«Il est temps que ce bloc commence à fonctionner».
1 Commentaires
Deloussil
En Février, 2015 (14:25 PM)Participer à la Discussion