Le coordonnateur du Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal, Babacar Ndour, a invité, jeudi à Dakar, les jeunes à s'organiser dans les différentes localités du pays pour se faire mieux entendre des pouvoirs publics au sujet de leur insertion professionnelle."Après toutes les promesses du régime, il est aujourd'hui malheureux de constater le manque de volonté du régime à répondre à ses engagements en matière d'emploi. Les jeunes doivent commencer à s'organiser dans leur localité pour se faire entendre", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Dix mois après l'arrivée au pouvoir de l'actuel régime, ''aucun acte' n'a encore été posé par les pouvoirs publics, relativement à la question du chômage des jeunes, a estimé Babacar Ndour, en présence de membres du Regroupement des diplômes sans emploi. Il a dénoncé "le manque de lisibilité dans les actions de l'Etat dans ce domaine." Aussi, a-t-il appelé les jeunes de toutes les régions à sanctionner toute liste de parti ou de coalition de partis qui ne ferait pas de l'emploi des jeunes une priorité. Le Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal a proposé aux autorités publiques d'élaborer une politique de l'emploi qui permettrait à tout étudiant du supérieur public de travailler pendant sa formation.
Selon lui, il s'agira de responsabiliser chaque étudiant en lui permettant de recevoir, en sus de sa bourse actuelle, une indemnité professionnelle. Il a aussi proposé que les étudiants puissent disposer de prêts bancaires sur la base de son patrimoine capitalisable. Il a dit qu'une société de patrimoine des jeunes avec un fonds de près de 3.000 milliards de francs CFA constitué sur 10 ans doit aussi être mis en place pour faciliter aux jeunes diplômés et jeunes entrepreneurs un accès à l'investissement.
En septembre dernier, le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall avait demandé aux membres du gouvernement de prendre des mesures assez "rigoureuses pour booster les secteurs à fort potentiel de développement économique, comme l’agriculture, l’industrie, les télécommunications et les infrastructures". Il avait invité le gouvernement à rendre opérationnels "dans les plus brefs délais" certains projets,
dont le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et la Banque nationale de développement économique (BNDE), dans le but d'aller plus vite en matière de création d'emplois. Le Fonds national de promotion de la jeunesse (FNPJ) a dans le même temps annoncé 500 millions de F CFA pour financer des projets dans le cadre de l’emploi des jeunes.
3 Commentaires
Pas Compliqué !
En Octobre, 2013 (16:22 PM)Vous vous procurez des tonnes de pneus , vous foutez le feu à Dakar et ailleurs !
En plus vous etes des intellos , donc il ne faut pas reculer dans votre combat !
Au feu ! Au feu !
Seck
En Octobre, 2013 (16:42 PM)N'importe Quoi !
En Octobre, 2013 (19:17 PM)Que les jeunes se regroupent non pour se faire entendre mais pour lancer des activités économiques.
ils pourront après faire du lobbying pour avoir des crédits, subventions, marchés.
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