La 4e édition des Doctoriales de l’Ecole doctorale de mathématiques et d’informatique (Edmi) de l’Ucad a vécu ce vendredi à l'Université de Dakar. Pour cette année, il n’y a pas un thème spécifique. Les débats ont essentiellement tourné autour du développement de la recherche. La rencontre présidée par le directeur de l’Edmi, Pr Ahmidou Datah s'est déroulée en partenariat avec l’Association université francophone (Auf), l’Institut de recherche pour le développement (Ird) et Mc Sénégal.
L’école doctorale a été créée depuis 2008 à l’instar des six autres niveaux de l’Ucad. Pour celle de l’Edmi, d'importantes avancées ont été relevées.
L’école doctorale a été créée depuis 2008 à l’instar des six autres niveaux de l’Ucad. Pour celle de l’Edmi, d'importantes avancées ont été relevées.
Une soixantaine de thèses ont été soutenues durant les sept années d’existence. A cela s'ajoutent, des publications de qualité dans des revues de renommée avec les doctorants.
Selon le directeur de l’Edmi, 80% des doctorants qui soutiennent leur thèse trouvent du travail à leur sortie. Et sont recrutés essentiellement dans les universités régionales. Alors que d'autres parviennent à s’insérer dans les entreprises.
" Les recommandations du Nepad qui sont d'arriver à 1% du PIB doit être consacré à la recherche et au développement, estime le Pr Datah. Certains pays, le frôlent comme l’Afrique du Sud et le Nigéria. Cela montre que c’est important, parce que se sont les pays qui sont les premiers sur le plan économique. Les statistiques au Sénégal tournent au tour de 0,51% ou un peu plus, et cela montre qu’il y a un effort qui a été fait".
Selon le directeur de l’Edmi, 80% des doctorants qui soutiennent leur thèse trouvent du travail à leur sortie. Et sont recrutés essentiellement dans les universités régionales. Alors que d'autres parviennent à s’insérer dans les entreprises.
" Les recommandations du Nepad qui sont d'arriver à 1% du PIB doit être consacré à la recherche et au développement, estime le Pr Datah. Certains pays, le frôlent comme l’Afrique du Sud et le Nigéria. Cela montre que c’est important, parce que se sont les pays qui sont les premiers sur le plan économique. Les statistiques au Sénégal tournent au tour de 0,51% ou un peu plus, et cela montre qu’il y a un effort qui a été fait".
"Il y a un chemin à faire, pour encore plus investir sur la recherche, bien mettre les chercheurs dans les conditions. Récemment, nous avons reçu un important lot de matériels scientifiques du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Pour améliorer nos conditions de travail, beaucoup d’autres progrès tel que le First a été mis en place par le ministère et le programme PAPS. Donc, des efforts ont été notés, mais il y a beaucoup de chemin à faire pour bien pousser la recherche", relève-t-il.
D'autres défis restent à relever pour le Directeur de l'Emi. "Le taux de soutenance est assez faible. On le comprend parce que la discipline est un peu difficile.
D'autres défis restent à relever pour le Directeur de l'Emi. "Le taux de soutenance est assez faible. On le comprend parce que la discipline est un peu difficile.
Il doit être élevé pour que le maximum d’étudiants arrive à bout de leur thèse (3 ans). Aller vers le secteur privé pour le faire impliquer dans le financement de la recherche, parce que, jusqu’à présent on remarque au Sénégal que la recherche est entièrement financée par le secteur public. Même si le secteur public doit rester le principal bailleur de sa recherche pour pouvoir l’orienter vers ses préoccupations de développement", souligne le professeur.
Le bilan cette 4ème édition, selon le Directeur de l’Edmi, est assez satisfaisant. Aussi bien les partenaires que la communauté estudiantine et scientifique du Sénégal ont participé à la cérémonie.
Le bilan cette 4ème édition, selon le Directeur de l’Edmi, est assez satisfaisant. Aussi bien les partenaires que la communauté estudiantine et scientifique du Sénégal ont participé à la cérémonie.
1 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2016 (07:01 AM)Participer à la Discussion