Responsable de la commission médicale du commissariat général au pèlerinage à La Mecque, le Docteur Papa Amadou Diack, soutient qu'il ne peut communiquer que les morts confirmés. Il a listé, hier, 7 morts, 52 portés disparus et 18 blessés, suite au drame de Mina.
“Nous avons entendu des cas de décès déclarés ou annoncés mais, comme vous le savez, la rigueur médicale nous oblige à procéder à la confirmation. Tous les cas de décès qui ont été communiqués sont des décès confirmés par moi-même. Nous avons enregistré des cas de décès annoncés et nous continuons les vérifications pour pouvoir les confirmer ou les infirmer”, dit-il dans un entretien avec “L'Observateur”
“Nous avons entendu des cas de décès déclarés ou annoncés mais, comme vous le savez, la rigueur médicale nous oblige à procéder à la confirmation. Tous les cas de décès qui ont été communiqués sont des décès confirmés par moi-même. Nous avons enregistré des cas de décès annoncés et nous continuons les vérifications pour pouvoir les confirmer ou les infirmer”, dit-il dans un entretien avec “L'Observateur”
. “Je dois vous dire, ajoute-t-il, qu'il nous est arrivé, à plusieurs reprises, qu'on nous ait annoncé des cas de personnes décédées, avec tellement d'indications, et quelques jours après, ces mêmes personnes reviennent pour relativiser et dire qu'elles pensent que ces personnes ont été portées disparues. Nous avons constaté que dans certaines situations, ces personnes sont réapparues. Il est difficile et inadmissible d'affirmer qu'une personne a disparu et de constater, par la suite, que celle-ci est vivante. C'est quelque chose qu'il faut éviter. C'est pour cela que nous mettons tout le monde à contribution, pour qu'à chaque fois que nous déclarons un décès, qu'il s'agisse d'un cas avéré”.
Il assure que tous les jours, les équipes descendent dans les structures hospitalières de la Mecque, pour faire des prospections. “Même si on nous signale que ce sont des Africains, nous nous y rendons, avec nos badges et notre base de données. Nous prenons des photos, pour les confronter avec celles de notre base de données. Nous nous rendons dans les morgues. Nous travaillons aussi en étroite collaboration avec les voyagistes privés. C'est un travail scientifique que nous faisons et chaque fois que nous avons une information certifiée, nous prenons l'engagement de la communiquer à nos concitoyens”, promet-il.
4 Commentaires
Lol
En Septembre, 2015 (08:49 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (09:02 AM)L'état devait dépêcher dès que la nouvelle est connu un spécialiste de l'identité judiciaire pour sur la base de données fiables procéder à l' identification des victimes.
Un médecin légiste ne serait pas de trop, le renforcement de la cellule psychologiste devait se faire vue l'importance de la catastrophe.
Anonyme
En Septembre, 2015 (09:05 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (09:09 AM)Participer à la Discussion