L’assemblée générale de la fédération nationale des organisations non gouvernementales et des organisations des communautaires de base engagées dans la lutte contre la drogue a permis de faire des révélations sur les pratiques en la matière.
On apprend que « 1324 personnes utilisent la drogue par injection dans Dakar et ses environs », selon les informations du journal L’AS de ce mardi.
Le plus inquiétant cependant concerne la porosité que ces sujets présentent pour le sida. « Sur un échantillon de 100 personnes, 9.4 % ont le VIH/sida », renseigne la même source.
5 Commentaires
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En Septembre, 2013 (19:57 PM)Amonim
En Septembre, 2013 (20:53 PM)Mo
En Septembre, 2013 (22:27 PM)1324
En Septembre, 2013 (09:47 AM)Diouf
En Septembre, 2013 (10:48 AM)Une enquête UDSEN (usagers de drogues au Sénégal) de prévalence et de pratiques à risque d’infection à VIH, VHB et VHC chez les Consommateurs de drogues dans la région de Dakar a été menée en 2011 par le CNLS et le CRCF, en collaboration avec le LBV sur la base d’un co-financement ANRS (Agence Nationale Recherche sur le sida ) et CNLS (Conseil National de Lutte contre le Sida)/PROGRAMME Round 9 du FM. Elle avait pour objectifs généraux d’évaluer l’ampleur de l’usage des drogues injectables, à savoir l’héroïne et la cocaïne/crack, quel que soit le mode d’usage et estimer la séroprévalence VIH, VHC et VHB chez les consommateurs.
Elle a permis aussi d’estimer la taille des consommateurs de drogues par injection (CDI) dans la région de Dakar (1324 -IC95% 1281-1367).
Les résultats de l’enquête montrent que la population des Consommateurs de drogues de Dakar est donc très vulnérable au VIH mais aussi aux hépatites B et C. Les femmes sont hautement exposées, cumulant le travail du sexe et l’usage de drogues.
Chez les injecteurs (actuels ou antécédents), la prévalence du VIH est de 9,4% (21,1% chez les femmes injectrices et 7,5 % chez les hommes injecteurs).
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