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Épouses d'emigres a Kolda : Solitude, espoir et désillusion

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Épouses d'emigres a Kolda : Solitude, espoir et désillusion

Restées au pays alors que leurs maris sont partis chercher fortune à l’étranger, les femmes d’émigrés de la région de Kolda ont le blues. Laissées dans la solitude avec une progéniture capricieuse, elles doivent aussi faire avec une belle-famille pas toujours facile à gérer. A cœur ouvert avec cette catégorie prise en tenaille entre attente, espoir et parfois… désillusion.

Reportage

Agée de 22 ans, mariée et déjà mère de trois enfants, Mariama Mballo est une femme élancée au visage émacié certes, mais illuminé en permanence par un sourire. Derrière cette apparence joviale, se cache un chagrin. A l’instar d’autres femmes de cette localité, son époux est parti depuis des lustres à la recherche de l’eldorado. Contre mauvaise fortune, elle fait bon cœur. Cette souffrance qui meuble son quotidien, elle essaie de la nouer entre les tâches ménagères et les petites activités génératrices de revenus, en attendant le retour de son prince charmant.

En réalité, Mariama est juste un échantillon du triste sort de bon nombre de femmes à Kolda. Epouses d’émigrés, elles sont partagées entre la solitude et l’amertume, du fait de l’absence de leurs époux.

Le mari de Mariama Mballo est allé en Espagne depuis 2005. Il est manœuvre dans l’industrie métallurgique. Quand il l’a rencontrée en 2010, au cours d’un de ses brefs séjours au pays, Mariama Mballo était élève en classe de 4e à Mampatim. Quelque temps après, ils convolèrent en justes noces et son mari regagna l’Espagne, la laissant seule. Après le mariage, Mariama Mballo n’a pas eu la possibilité de poursuivre ses études, la belle-famille ne l’y ayant pas encouragée. ‘’Et pourtant, ce n’était pas ce qui était convenu avec mon époux. Mais, lorsqu’il est reparti, je ne suis plus allée à l’école’’, confie-t-elle, l’air nostalgique.

Bien que le contact soit maintenu entre eux (deux appels par mois), la jeune dame ne veut plus que cette absence se prolonge. ‘’C’est un calvaire que de devoir vivre loin de son époux. Une absence, même de trois mois, est pénible à supporter. Deux ou trois ans, c’est encore plus lancinant’’, lâche-t-elle la gorge nouée de tristesse, tout en s’occupant de ses gâteaux au feu.

Comme Mariama Mballo, tous les matins, Binta Baldé, habitante du quartier Bouna Kane, commune de Kolda, s’installe sur le bord de la grande voie qui passe devant sa cour, pour vendre des gâteaux. Elle aussi s’attelle ainsi à subvenir aux besoins de sa famille.

Le fardeau de la solitude

Diénabou Diao, 27 ans, a également son époux au Gabon, depuis 2012. Avec ses quatre filles, elle vit difficilement cette ‘’séparation’’. ‘’Vivre  dans la solitude  est éprouvant. Se retrouver chaque soir seule, dans une chambre qu’on partageait jadis avec quelqu’un, est insupportable. Il m’arrive fréquemment de verser des larmes, rien qu’à penser à l’absence de mon homme’’, confesse Diénabou Diao, les yeux embués de larmes.  

Seynabou Faty, 19 ans, est mère de jumeaux âgés de 2 ans. Son époux est également au Maroc. Non seulement elle est dans la solitude, mais elle est surtout rongée par des appréhensions. ‘’J’ai hâte de le rejoindre. J’ai peur qu’il ne prenne une seconde épouse. Quand on se marie, c’est pour vivre et s’épanouir ensemble’’, argue-t-elle dans un sourire qui dissimule à peine sa détresse. ‘’Notre situation d’épouses d’émigrés n’est pas enviable, à tout point de vue. Nous sommes obligées de nous  retrouver sous ce hangar pour alléger le poids de la solitude, en narrant des histoires drôles. C’est notre palliatif  contre l’absence de nos conjoints’’, poursuit Binté Tiguiré. Elle aussi a écourté ses études en 5e pour se marier.

Si, pour les jeunes épouses, l’absence des époux est mal vécue, les plus âgées acceptent la situation. Tel est le cas des coépouses Kadidiatou Ba et Awa Sow, des quinquagénaires dont le mari a émigré en Espagne depuis plus de 22 ans. Pour Kadidiatou Ba, vendeuse de condiments, leur homme a fait un bon choix, en allant à l’aventure. ‘’Pour avoir choisi de partir, il a pu nous mettre à l’abri du besoin et investir au village et à Kolda’’, explique-t-elle, occupée à conditionner de la pâte d’arachide dans des sachets. Confortablement installées dans leurs villas luxueuses, les deux coépouses comblent leur solitude avec leurs enfants. 

Une intimité en berne

Tout en insistant sur le poids de l’absence, certaines épouses d’émigrés confessent, avec beaucoup de pudeur, les difficultés inhérentes à leur intimité. ‘’On vit avec un homme pour assouvir également un besoin physiologique. Quand vous en êtes privées pendant deux ou trois ans, cela devient un calvaire. Mais les liens du mariage nous obligent à rester dignes’’, avoue une jeune dame qui n’a pas revu son homme depuis  plus de quatre ans.

De son côté, Binté Tiguiré évoque la même difficulté et les tentations auxquelles elles sont exposées. ‘’Il y a des hommes de mauvaises intentions qui veulent profiter de notre situation pour nous faire des avances. C’est pénible de vivre dans une telle situation où l’on est partagée entre succomber au plaisir et résister à tout prix’’, lâche-t-elle un brin confuse.

Zeyna Seydi est gérante de boutique et vendeuse de jus. Elle n’a eu qu’une fille de 19 ans, du fait de l’éloignement de son époux, alors qu’elle souhaiterait en avoir d’autres.

Si certaines sont jusqu’ici sorties victorieuses d’un combat de tous les jours, d’autres, par contre, ont succombé à la tentation. Et les conséquences sont souvent douloureuses. ‘’Il y a deux mois de cela, la femme d’un émigré est tombée enceinte. Son époux est rentré au pays et l’a répudiée. Des cas similaires d’adultère sont légion, mais ils sont gérés dans l’intimité des familles’’, confie un habitant de la commune de Kolda ayant requis l’anonymat. Cet interlocuteur ajoute que certaines femmes, lasses d’attendre leurs époux, se remarient. ‘’Je connais un homme qui est allé aux Etats-Unis depuis une vingtaine d’années et n’a plus donné signe de vie. Ce dernier avait deux épouses ; la première attend toujours. Mais la seconde s’est remariée’’, précise-t-il.

Le sort de Sounkarou Danfa est des plus consternants. Agée d’environ 40 ans et mère  de deux  enfants de 23 et 21 ans, son époux, qui vit en Italie depuis plus de deux décennies,  l’a répudiée après avoir convolé en secondes noces avec une autre femme. Depuis lors, elle vit chez ses parents en exerçant un petit commerce. Bouleversée et résignée, elle a décidé de ne plus se remarier. ‘’C’est une situation qui m’a beaucoup éprouvée. Mes beaux-parents se sont opposés à la décision de mon mari, mais il est  resté sourd à leur désapprobation. Je vis marquée du sceau de cette répudiation’’, raconte Sounkarou, perdue dans ses souvenirs. Seule consolation, cette maison que sa fille qui vit au Gabon est en train de lui construire. 

Des rêves brisés

Par ailleurs, bon nombre de femmes d’émigrés ont nourri  le désir ardent de rejoindre leurs époux à l’extérieur. Mais, au regard des difficultés que rencontrent leurs hommes sur leur terre d’accueil, une bonne partie a fini par renoncer, l’une après l’autre. ‘’Ce sera difficile pour moi de rejoindre mon mari en Italie. Il m’a confié que la situation économique du pays s’est dégradée ces dernières années. L’argent qu’il m’envoie est dérisoire. J’ai abandonné le rêve d’y aller’’, souligne Fanta Cissé.  Siré Badiane est du même avis que sa voisine Fanta Cissé. Mère de deux enfants, elle vend du charbon devant sa cour, en espérant que son époux fasse fortune et revienne s’installer à Kolda. Seulement, aux dires de Fatou, son mari n’a pas encore investi grand-chose, depuis une dizaine d’années qu’il est à l’étranger. Au cours de son séjour en mars dernier, il lui a fait comprendre qu’il ne pouvait pas partir avec elle. Comme les autres, Mariama Diallo dit avoir abandonné le projet de rejoindre son mari depuis longtemps. Son souhait est qu’il revienne passer ses vieux jours à ses côtés.

Quant à Aïcha Ba, 17 ans, mariée depuis plus d’une année, elle n’ira pas en Italie pour une toute autre raison. Son mari y est  déjà avec sa première épouse, il y a environ 20 ans. Une situation qui ne la gêne pas, d’autant plus qu’il rentre régulièrement au pays, car il fait de l’import-export entre le Togo et l’Italie.

L’éducation des enfants, un casse-tête

L’autre souci des femmes d’émigrés est la gestion de la famille. ‘’C’est une grande responsabilité que de devoir éduquer un enfant en l’absence de son père. Ma fille de 4 ans m’obéit difficilement. Elle est très capricieuse. Si mon époux était là, il serait plus rigoureux envers elle’’, déplore Mariama Diallo. En plein découpage de la pâte de blé, Mariama Diallo rêve que Coumba, sa fille unique, fasse de longues études. Mais elle affirme avoir eu toutes les  peines à lui faire comprendre l’importance de l’école. ‘’Ce qui me fait mal, c’est le fait qu’elle ait écourté son cursus scolaire en classe de 4e pour se marier. Pour moi, l’école était le chemin de la réussite pour elle’’,  regrette-t-elle. Maïmouna Diambang, une trentenaire, mariée et mère de trois garçons, partage le même chagrin, depuis que son époux est allé à l’aventure, en 2009, en Allemagne.  Son fils aîné a repris la classe de 6e, parce qu’il n’en fait qu’à sa tête.

‘’L’éducation d’un enfant doit être l’affaire des deux parents. La présence de son père l’aurait  dissuadé des caprices’’, avance avec regret Maïmouna Diambang qui fait du jardinage pour subvenir aux besoins de la maisonnée.

Les difficultés qu’éprouvent les femmes d’émigrés pour éduquer leurs enfants, un ressortissant de Kolda en sait quelque  chose. ‘’Il y a des enfants qui exigent une certaine somme d’argent à leurs mères avant d’aller à l’école. Tant que cette requête n’est pas satisfaite, c’est peine perdue. Comme ils savent que leurs pères envoient  de l’argent à leurs mères, ils sont intraitables quand ils en réclament’’, précise cet interlocuteur. Celui-ci ajoute que cette impuissance des mères face aux caprices des enfants a un effet néfaste sur leurs études, surtout chez les filles. ‘’Beaucoup de filles n’écoutent plus leurs mères. Elles choisissent délibérément d’abandonner l’école pour épouser un émigré de passage au pays. C’est un fléau qui a pris une ampleur inquiétante au Fouladou’’, affirme-t-il, visiblement préoccupé.

Relations entre femmes d’émigrés et leurs beaux-parents en dents-de-scie

Pourtant, bien qu’assez éprouvées par la solitude et les caprices des enfants, les femmes d’émigrés doivent faire face à un défi supplémentaire, et pas des moindres : gérer la belle-famille. Les rapports avec les beaux-parents sont un souci majeur, pour les femmes d’émigrés. Elles connaissent des fortunes diverses dans les relations avec leurs belles-familles. Maïmouna Diambang et Mariama Diallo disent avoir beaucoup d’égards à l’endroit de leur belle-mère qui les chérit tant. ‘’Je n’ai rien à reprocher à mes brus. Ce sont de braves dames qui se comportent bien avec moi. Elles me soutiennent au quotidien dans mes petites tâches’’, témoigne la belle-mère Fatou Cissé. Mariama Diallo explique que ses relations avec sa belle-mère ne souffrent d’aucun malentendu. ‘’Cela fait plus de 20 ans que mon époux est en Italie et il n’y a pas encore eu de problème majeur entre mes beaux-frères et moi. J’ai même fait venir une de mes nièces qui est devenue l’épouse du petit frère de mon mari’’, relate-t-elle, l’air comblée.

Si le ciel des relations avec les belles-familles est dégagé chez Sounkarou Danfa, Aïcha Ba et Mariama Mballo, il est plutôt brumeux chez Binta Diba. Cette dame, dont l’époux vit au Gabon, n’est comprise ni par sa belle-famille ni par ses géniteurs. ‘’Mes beaux-parents pensent que mon homme m’envoie beaucoup d’argent à leurs dépens. Et pourtant, sa situation n’est pas encore reluisante au Gabon. Cela me chagrine énormément’’, se désole Binta Diba, un  trémolo dans la voix. Elle précise que cette situation la met dans l’embarras avec sa propre famille. ‘’De leur côté, mes parents croient que mon mari m’envoie assez d’argent. Pour eux, c’est moi qui ne sais pas économiser’’, conclut-elle.



16 Commentaires

  1. Auteur

    Diambar

    En Janvier, 2018 (07:07 AM)
    MOI JE SUIS IMMIGRE ET JE SUIS CONTRE CE GENRE DE MARIAGE.DES FOIS C'EST LA FAMILLE QUI T'OBLIGE A PRENDRE UNE FEMME ,DIEU MERCI J'AVAIS DIS NON DIRECT DU MOMENT QUE JE NE SUIS PAS AU SENEGAL JE NE VAIS PAS PRENDRE EN OTAGE UNE PAUVRE FILLE,C'EST CRUEL.IL NE FAUT PAS PROFITER DE LA SITUATION ECONOMIQUE DU PAYS POUR DETRUIRE LES VIES DE JEUNES AUX PARENTS AUSSI LAISSER VOS FILLES FAIRE DES ETUDES SUPERIEURES ET AVOIR UN METIER ELLES VOUS SERONT PLUS UTILES.NE SOYEZ PAS CUPIDES ARRETEZ DE LES MARIER A DES GENS QUI EUX MEMES NE SAVENT PAS ENCORE SUR QUEL PIED DANSER.MA NGI DIEGUELOU YALLA NA DIAME SAKH SENEGAL BARKE KHADIMOU RASSOUL
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (08:15 AM)
     :taala_sylla:  Au Sénégal, il n'y a pas que les femmes d'immigrés qui vivent dans des difficultés !!

    Ces problèmes, ces difficultés que vous décrivez ne sont pas le propre des femmes d'immigrés. Bcp de femmes sénégalaises dont les maris vivent avec eux au Sénégal ont elles aussi d'énormes difficultés dans leur vie de couple, pour éduquer leurs enfants, avec leurs belles familles etc etc.

    Mais vous aimez bien parler des problèmes des autres et laisser de côté les vôtres qui sont souvent bcp plus graves.

    " Sénégal mome, soutoureu rek. Té kou ndieukeu dioke moure tatou kéné ki".

    Donc au lieu de dénigrer comme d'habitude les femmes de vos fréres immigrés qui sont vos soeurs, vous ferez de les protéger, de les soutenir. Car c'est parce que la situation au pays est catastrophique que des millions de jeunes sénégalais ont quitté le pays pour aller chercher fortune ailleurs.

    Foutez leur la paix et occupez vous de vos problèmes car vous en avez bcp plus que les immigrés !!!!!
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (08:58 AM)
    les femmes qui vivent avec leurs maris au Senegal,on en parle souvent,mais cela n'empeche qu'on doit parler aussi des femmes que des senegalais emigres ont laissees au pays.on vit des difficultes nous tous,senegalais qui vivent au Senegal,et qui vivent a l'etranger.ce n'est pas parce qu'on a epouse une fille et qu'on l'a laissee au pays qu'on la fait souffrir.il y a des femmes qui on vecu toute la vie jusqu'a la mort sans s'etre jamais mariees,et pourtant,elles n'ont jamais touche a un homme.ne pas faire l'amour n'a jamais tue personne.on ne peut pas avoir tout dans la vie.pour bien vivre,il faut avoir de la patience
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (08:58 AM)
    les femmes qui vivent avec leurs maris au Senegal,on en parle souvent,mais cela n'empeche qu'on doit parler aussi des femmes que des senegalais emigres ont laissees au pays.on vit des difficultes nous tous,senegalais qui vivent au Senegal,et qui vivent a l'etranger.ce n'est pas parce qu'on a epouse une fille et qu'on l'a laissee au pays qu'on la fait souffrir.il y a des femmes qui on vecu toute la vie jusqu'a la mort sans s'etre jamais mariees,et pourtant,elles n'ont jamais touche a un homme.ne pas faire l'amour n'a jamais tue personne.on ne peut pas avoir tout dans la vie.pour bien vivre,il faut avoir de la patience
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (10:11 AM)
    Honte a toi qui a redigé l article mais parle moi ta femme qui se trouve aupres de toi vieux con vos miséres et bla bla déstablisateur de famille
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (10:11 AM)
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (10:46 AM)
    doynaa waar
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    Auteur

    Eveiilez-vous Femmes Sénégalai

    En Janvier, 2018 (10:54 AM)
    Attention aux filles



    Il ne faut pas vous laissez avoir par les hommes émigrés. Surtout ceux qui sont déjà mariés et que la femme vie avec eux à l’étranger.



    Chaque année il arrive au Sénégal avec un prêt sur le dos et à la recherche de cobaye.



    Ils vous font croire qu’ils sont riches alors que certains ont du mal à joindre les deux bouts.



    Ne vous leurrer pas, le peu qu’ils ont déjà réalisé, ils le partagent avec leurs femmes qui vivants à l’étranger, maison, terrain, voiture etc.… (la plupart des prêts sont signés par les deux parties)

    Sur tous les documents figurent le non de leurs premières femmes et comme nous femmes sénégalaise nous sommes trop opportunisme et que nous nous marions pour l’argent mais pas par amour au fil des années ou après le décès du marie, la deuxième, troisième, se rendent compte qu’elles n’ont droit à rien.



    Pire ils te font croire qu’ils pourront amener au prés deux à l’étranger ce qui est archi- faux. Tant que la première femme est sur place c’est impossible.

    A l’étranger la polygamie est interdite par le Code civil et que tout contrevenant est punissable d’un emprisonnement et d’une somme importante. Dans certains cas si la femme le dénonce sont titre de séjour ne sera pas renouvelé et il risque l’expulsion dans son pays d’origine.





    Pour résumer mariez-vous avec les hommes sénégalais sur place. Vous aurez plus de confort et réconfort. Si non bonjour le silence du mari qui tue, les mensonges, les manipulations…

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    Auteur

    Monsieur

    En Janvier, 2018 (11:13 AM)
    Perso et sérieux. Je cherche une belle fouladou de teint clair et belle morphologie . C'est une situation acceptable. Merci de me laisser un mail.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (12:01 PM)
    Mec ecris sur ton epouse c est mieux.Et tu la connais plus mieux que celles des emigres!!!!Balais devant chez toi.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (12:01 PM)
    Mec ecris sur ton epouse c est mieux.Et tu la connais plus mieux que celles des emigres!!!!Balais devant chez toi.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (12:07 PM)
    vilaine@va voir dehors si j'y suis
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (12:40 PM)
    il yavais une peule de kolda de 16ans qui bossait ché moi comme bonne je lai bien baiser dès que ma femme partait au boulot je la tirait dans ma chambre et on baisait matin midi soir ba badioo bi niwi



    et pourtant elle etait deja marié a un peul au village
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (14:07 PM)
    moi je dis que j'ai beaucoup de peine pour ces femmes parce que le mari lui il s'en fou. il va dans un autre pays et il fait la même chose là-bas avec d'autres femmes. alors madame, il faut arrêter de l'attendre. là-bas il a plusieurs femmes et il n'a aucune moral qui l'arrêtera. l'exclusivité il ne connait pas. alors il vaut mieux restée célibataire et prendre plusieurs amants et se faire gâtées!!!!!
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (14:45 PM)
    Restez là rek. Woor na Yalla si j'étais président, toute absence de plus de 4 mois aboutira inluctablement au divorce. Entre homme on sait qu'aucun d'entre nous restera 5, 10 ou 20 ans sans assouvir nos besoins physiologiques. Da nio amoul yermandé rek envers nos femmes.

    Malheureusement on a un Etat français naturalisé sénégalais qui ne traite que d'affaires superficielles et refuse d'assumer la morphologie de sa société. :sunugaal: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (16:33 PM)
    il ne faut pas generaliser.en tout cas,la femme qui suivra vos conseils poste 12 et poste 13 finirà mal
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