"Ce n'est pas possible. Encore une vie humaine qui tombe dans une université au Sénégal en 2018", pleure le Secrétaire général du Saes (Syndicat autonome de l'Enseignement supérieur) section Saint-Louis, Patrice Correa, repris par la Rfm. "C'est pour nous une blessure que les mots ne peuvent pas traduire. C'est une attaque à notre dignité profonde. Un étudiant, c'est un humain, c'est un enfant, c'est l'espoir de ce pays, de ses parents", s'indigne-t-il.
Pour l'instant, indique-t-il, "nous ne pouvons pas en dire plus mais le Saes fera son travail qui est de défendre la dignité de l'humain, de l'universitaire quel qu'il soit d'ailleurs. Il est inadmissible encore que des enfants tombent dans ce pays-là surtout dans des campus universitaires".
Patrice Correa s'est rendu au chevet des deux autres étudiants blessés dans les heurts entre les forces de l'ordre et les pensionnaires de l'Ugb, ce mardi 15 mai 2018, à l'hôpital régional de Saint-Louis.
11 Commentaires
Hérode
En Mai, 2018 (19:05 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (19:07 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (19:08 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (19:11 PM)Ils vont aller encore comme c'est récurrent, présenter des condoléances mais sachons que la justice divine attend tout le monde.
Inna lilah wa inna ileh radiaoun
Anonyme
En Mai, 2018 (19:29 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (20:05 PM)Communiqué Du Saes
En Mai, 2018 (20:37 PM)Le SAES vient d’apprendre ce jour, avec indignation et tristesse, le décès de Fallou SENE, étudiant en deuxième année à la Section Français de l’UFR de Lettres et Sciences humaines. Ce décès fait suite à l’intervention des forces de l’ordre dans le campus social avec l’autorisation du Recteur de l’université dans une note adressée à la communauté le 14 mai 2018. Le SAES déplore également les nombreux blessés au sein des étudiants et des forces de l’ordre.
Le SAES dénonce avec énergie l’usage disproportionné de la violence aveugle et irresponsable face à des étudiants désarmés qui, en toute légitimité, ne demandent que le paiement de leurs bourses et cela, après plusieurs alertes envers les autorités. Il est important de rappeler que l’intervention des forces de l’ordre dans le campus est encadrée par la loi 94-79 relative aux libertés et franchises universitaires. Le Recteur, qui de son propre chef, a autorisé l’intervention des forces de l’ordre sans avoir saisi au préalable l’Assemblée de l’université conformément à l'article 4 de la loi précitée, doit en tirer toutes les conséquences.
Pour le SAES, il est inadmissible que la violence des forces de l'ordre ait entrainé une mort d'homme dans le campus, surtout que cette intervention fait suite à une violation des libertés et franchises universitaires. Le décès de l’étudiant Fallou SENE est le énième cas de violation flagrante des droits humains au sein des campus universitaires sénégalais.
Le SAES, solidaire des étudiants, a décidé d’observer 48h de grève le mercredi 16 et le jeudi 17 mai 2018 et présente ses sincères condoléances à la famille de la victime, à la communauté universitaire et à toute la nation sénégalaise.
Le SAES, condamnant la violence d’où qu’elle vienne, invite les autorités compétentes à prendre toutes les dispositions ainsi que les mesures qui s’imposent.
Le Bureau National
Anonyme
En Mai, 2018 (23:24 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (23:25 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (23:25 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (23:25 PM)Participer à la Discussion