Tous les acteurs de la vie nationale, de quelque bord qu’ils se situent, doivent songer sérieusement à sauver l’école. A sauver une des principales richesses qui font la fierté de ce pays. Il ne faut pas qu’une école publique de qualité soit au Sénégal un vœu pieux ou un catalogue de bonnes intentions qu’on se plaît à ressasser chaque année, à longueur de semaines, de mois. Sauver l’école, c’est crédibiliser les diplômes que notre système éducatif octroie. Penser à prolonger l’année scolaire en cours ne serait pas de trop pour agir dans ce sens.
Pour permettre aux élèves d’avoir un niveau quand même appréciable, vu que les enseignements dispensés à eux vont les suivre durant tout le restant de leur… vie. Le régime socialiste a eu à prolonger l’année scolaire dans le passé, alors que les longs mouvements d’humeur n’étaient pas le fait des enseignants, mais…des apprenants. Il faut se rappeler l’année 1997 durant laquelle le Baccalauréat a été organisé au mois de septembre sous le magistère du Président Abdou Diouf avec André Sonko comme ministre de l’Education nationale, après une longue grève des élèves du public qui finira par accoucher d’un protocole d’accord obtenu au forceps, à l’issue d’une longue nuit de négociations dans les locaux de l’Office du Bac pour dire le moins. Il n’y a donc aucune honte à s’engager sur cette voie, dès l’instant qu’on reconnaît humblement ses erreurs.
Les diplômes de l’école sénégalaise sont d’excellente qualité. Des faits palpables en témoignent largement. Il n’y a qu’à voir la qualité des ressources humaines qui animent la marche du pays et qui contribuent très largement au bon fonctionnement d’institutions hautement importantes et très précieuses pour la Planète, qui a fini de convaincre de la nature de notre système éducatif. Ce qui a fini aussi de faire naître un leadership sénégalais qu’on nous envie tant à travers le monde. Ils sont donc très nombreux à être redevables, un temps soit peu, dans notre cher pays à l’école publique. Qui a fait d’eux pour une large part ce qu’ils sont devenus aujourd’hui.
L’école publique ne doit pas donc s’affaisser, elle ne doit pas mourir. Non, elle doit continuer à fonctionner. Elle doit traverser les régimes qui se succèdent au pouvoir, les hommes qui se relaient à la tête des syndicats d’enseignants, à l’image de plusieurs secteurs qui ont fini d’asseoir et de conforter ce que l’on appelle le service public, l’Etat en un mot. Pour ce faire, il faut non seulement une forte volonté politique des pouvoirs publics, beaucoup de moyens, mais aussi un engagement patriotique et un don de soi sans faille de la part des enseignants. Et non jouer à se faire peur de manière permanente. Aucun trophée n’étant mis en jeu, au bout du compte.
7 Commentaires
Mamadou Sarr
En Juin, 2016 (18:51 PM)Je suis profondément déçu car on aurait pu laisser que ces collègues soient radiés une bonne fois.
La radiation demeure la seule solution pour régler ces grèves. Toute autre voie sera vouée à l'échec. Radier 5000 enseignants n'ayant aucun niveau n'est nullement un risque. pour l'état. Il suffit de le faire et d'en recruter autant pendant les vacances.
Le religieux n'a pas à protéger les intérêts particuliers non fondés au détriment . Nous sommes en danger si on empêche à L'ÉTAT, sous quel que prétexte qu'il soit, d'exercer son autorité.
Une minorité ne doit pas prendre en otage toute une république.
Le peuple s'oppose à toute tentative de l'Etant allant dans le sens de rétablir les ponctions opérées sur les salaires, ce sont des contribuable(ouvrier, maçon, agriculteurs...) devant être affectés aux services dûment effectués.
Mamadou SARR enseignant.
Mamadou Sarr
En Juin, 2016 (18:53 PM)Je suis profondément déçu car on aurait pu laisser que ces collègues soient radiés une bonne fois.
La radiation demeure la seule solution pour régler ces grèves. Toute autre voie sera vouée à l'échec. Radier 5000 enseignants n'ayant aucun niveau n'est nullement un risque. pour l'état. Il suffit de le faire et d'en recruter autant pendant les vacances.
Le religieux n'a pas à protéger les intérêts particuliers non fondés au détriment . Nous sommes en danger si on empêche à L'ÉTAT, sous quel que prétexte qu'il soit, d'exercer son autorité.
Une minorité ne doit pas prendre en otage toute une république.
Le peuple s'oppose à toute tentative de l'Etant allant dans le sens de rétablir les ponctions opérées sur les salaires, ce sont des biens du contribuable(ouvrier, maçon, agriculteurs...) devant être affectés aux services dûment effectués.
Anonyme
En Juin, 2016 (20:20 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (22:28 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (07:24 AM)A quand l obligation pour nos autorités de mettre leurs enfants dans l ecole publique?
A quand la fin des privilèges accordés aux enfants d 'officiers pour le concours d 'ntrée au Prytanée?
La Présidence, ainsi que la Primature, ne se sont pas privées pour se tailler une bonne partie de ce budget et faire croitre leurs ressources. Le budget de la Présidence de la République pour la gestion 2016 est arrêté à la somme de 72,2 milliards de FCFA contre 64 milliards de FCFA en 2015. Soit une hausse de 8,2 milliards de francs FCFA. Les dépenses de personnel y engloutissent 7,4 milliards de FCFA alors que le fonctionnement occupe 10 milliards de FCFA.
Mais, la hausse la plus spectaculaire a été notée à la primature. De 20,4 milliards de FCFA en 2015, la primature a vu son budget exploser à 61,2 milliards de FCFA. Et a presque triplé. L’Assemblée nationale, quant à elle, n’aura pas connu une aussi forte hausse de son budget qui est voté à 14,13 milliards de FCFA contre 14,12 milliards de FCFA en 2015.
Le Conseil économique social environnemental a bénéficié pour sa part de 9,1 milliards de FCFA de budget contre 9,3 milliards en 2015. Et au total, ces quatre institutions réunies, vont absorber 156,7 milliards de francs FCFA des 3022 milliards de Cfa de budget.
Anonyme
En Juin, 2016 (08:13 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (09:39 AM)Participer à la Discussion