Les autorités chargées de la surveillance maritime de la Guinée-Bissau ont capturé onze pirogues de pêcheurs sénégalais qui pratiquaient la pêche illégale dans les eaux territoriales bissau-guinéennes, tandis que quatre autres ont réussi à s’échapper emportant avec eux un élément de la garde nationale.
S’adressant à la presse au port de Pindjiguiti, lors de la présentation publique de ces pirogues, le coordonnateur des activités de pêche des services d'inspection (FISCAP), a expliqué que les saisies de résultent d'une opération conjointe entre le ministère des Pêches, l’Administration maritime, la Marine et la Garde nationale.
« Onze pirogues ont été saisies, mais quatre autres se sont échappées emportant avec elles un élément des forces de la Garde nationale, en raison de l'insuffisance des hommes chargés du contrôler de toutes les pirogues saisies », a expliqué Mario Fambé.
Ce responsable a souligné que les autorités maritimes ont déjà initié les démarches auprès de la commission sous régionale de la pêche (CSRP) afin qu'elle puisse contacter le ministère des Pêches du Sénégal pour que les pirogues qui ont fui puissent revenir en Guinée-Bissau pour être jugé de leurs actes.
Interrogé sur les circonstances dans lesquelles un élément de la garde nationale a été capturé par l'une des pirogues sénégalaises en fuite, Mario Fambé explique que la haute mer à ses « réalités ».
« L'opération a eu lieu la nuit. Et seuls ceux qui n’ont jamais connu la mer peuvent se poser de telles questions. Il est difficile de saisir un tel nombre de pirogues avec de petits groupes d’éléments de surveillance», a-t-il dit.
Mario Fambé a souligné qu’en de nombreuses occasions, il y avait même des décès des éléments de la marine nationale, lors d’opérations de saisies de pirogues pratiquant la pêche illégale.
Le coordonnateur de FISCAP dit détenir des informations selon lesquelles l'élément de la garde nationale emporté par les pécheurs sénégalais fuyards se trouverait au Sénégal « en bonne santé et en sécurité », auprès des autorités de ce pays.
« Mais ce n'est pas notre souhait parce que l'homme a été pris avec son uniforme et arme de service et on ne doit jamais permettre à un de nos partenaires de pêche de continuer à pratiquer des actes de genre » regrette-t-il.
Interrogé sur les mesures que le FISCAP envisage de prendre pour éviter des actes de capture ou d'agression de ses éléments en haute mer, Mario Fambé dit que son service renforcera les moyens de contrôle.
« Nous remarquons que l’unique entité nationale Marinha de Guerra qui assure la sécurité maritime, est actuellement dépourvue de moyens. Nous sommes donc dans une situation très compliquée. Le gouvernement pour résoudre les problèmes de nos mers, devrait nous doter des moyens appropriés à cette fin «, a-t-il dit.
Fambé a affirmé qu'il y a des ressources humaines capables, mais ils ne peuvent rien faire sans les moyens matériels suffisants.
Le commandant de la garde nationale, Armando da Costa Marna, a réitéré aussi le déficit de moyens matériels de la garde nationale, au moment le personnel déploie des efforts pour garantir l'autorité de l’Etat.
Armando da Costa Marna a souligné qu’il a déjà pris contact avec les autorités sénégalaises pour le retour de l'élément de la Garde nationale.
9 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2017 (16:24 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (16:52 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (17:13 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (17:14 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (17:22 PM)C'est pire.
Senegalais est seulement pressé à critiquer son compatriote.
Les bissau guineens et les ghaneens viennent pecher chez nous.
Savez vous pourquoi les mauritaniens ne viennent pas ? Parce qu'ils ne pechent pas. :-)
Ils donnent leur autorisations à des pecheurs senegalais pour pecher dans leurs propres eaux territoriales et debarquer les produits en mauritanie.;.
Anonyme
En Juillet, 2017 (17:27 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (18:13 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (18:32 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (08:31 AM)BASTA
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