« La réforme sur la sécurité ne convient pas seulement aux pays dans lesquels tous les tissus économiques, culturels, sociaux sont détruits. Même dans un pays qui n’a pas connu la guerre, normalement, il y a un changement qui doit être fait, une adaptation qu’il faut faire. Au Sénégal, on a besoin de faire la réforme sur la sécurité aussi », a affirmé, ce mardi 10 novembre 2015, le Général Lamine Cissé, ancien Chef d’État-major général des armées (Cemga) du Sénégal.
« Au Sénégal, les institutions de la République agissent conformément aux règles de la légalité. Il n’y a pas d’institution qui ne soit pas assujettie aux règles de droit, quoi qu’on dise. Cela demeure le premier point soulevé, par le Général Lamine Cissé, ce mardi, dernier jour du Forum international sur la paix et la sécurité, qui a duré 48 heures.
Invité à la table des panélistes pour parler de “la gouvernance du secteur de la sécurité en Afrique de l’Ouest”, il a rappelé que le développement durable, la sécurité et la démocratie constituent trois éléments essentiels. Il a aussi profité de la plateforme pour saluer l’exemplarité de l’armée sénégalaise.
“Au Sénégal, toute modestie à part, les forces armées ont fait leur réputation avant les indépendances. Cela du fait de leur caractère républicain d’une part et de leur professionnalisme. Elles essayent de donner satisfaction au pouvoir, pour toute mission qui leur est confiée aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du continent africain. Elles ne participent pas aux choses politiques. Les unités qu’on crée ne sont pas personnalisées. Ce sont des gens qui commandent compte tenu de leur professionnalisme et des qualités que requiert l’armée, de sorte que le militaire sénégalais obéisse à un chef et non à un homme”.
Par ailleurs, il a listé quelques défis favorables à la promotion de la sécurité et de la bonne gouvernance sécuritaire en Afrique. “Pour faire une bonne gouvernance sécuritaire, ce qu’il faut, évidemment, la première chose qu’il y a au-dessus de tout le monde, c’est le respect des droits de l’homme. C’est cela le fondement de la démocratie si les droits de l’homme ne sont pas respectés, il y aura des frustrations”, a-t-il déclaré au cours de la rencontre.
D’avis que “le dialogue doit être permanent”, l’ancien représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest, a souligné que “le pouvoir économique et le pouvoir politique, sont extrêmement importants, parce qu’ils déterminent tout le reste. Il faut revenir aux règles universelles de la démocratie. Si cela n’est pas réalisé, c’est difficile d’avoir une gouvernance sécuritaire”.
11 Commentaires
Krip Krap
En Novembre, 2015 (18:09 PM)Anonyme1
En Novembre, 2015 (18:30 PM)NSA: Je sais que vous me lisez. Mais je dis ce que je pense, n embarquez pa snotre pays dans ce jeu, on vit et on veut continuer a vivre ds la paix.
Ndoye Ndiagne Mali Marame
En Novembre, 2015 (19:16 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (20:54 PM)Anonymethieyacine Codou Fall
En Novembre, 2015 (22:05 PM)Kongo Yaya Seraphin
En Novembre, 2015 (23:43 PM)Suis ravi de voir la photo du Général Lamine CISSE qui a eu à représenter le SG de l ONU dans mon Pays
Il est un patriote panafricaniste très compétent et expérimenté
Vous ses compatriotes dev osent être fiers de ce Grand Monsieur
Anonyme
En Novembre, 2015 (07:48 AM)le senegal des toucouleurs de maky 25 eme pays le plus pauvre du monde ne peut pas se payer des avions
Africain
En Novembre, 2015 (08:56 AM)Anonyme
En Novembre, 2015 (11:46 AM)Anonymefylawayeee
En Novembre, 2015 (13:22 PM)Illicite
En Novembre, 2015 (16:47 PM)Participer à la Discussion