Une rencontre a réuni ce lundi les sapeurs-pompiers et l’Union nationale des associations de commerçants industriels du Sénégal (Unacois)/Yessal, à la caserne Malick Sy. La recrudescence des incendies dans les marchés du Sénégal était au menu des débats.
Dans son diagnostic des causes de ces incendies, Alla Dieng, secrétaire général de l’Unacois/Yessal, n’a pas raté la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec).
«Ces marchés sont mal construits et vétustes. Il n’y a pas de rue, pas de voie d’accès ni de bouche d’incendie. Les branchements clandestins sont autant la responsabilité des commerçants que celle de la Senelec. La Senelec fournit le courant mais elle ne revient jamais sur les lieux pour voir si les normes sont respectées ou non. »
Entre le 11 août et le 5 septembre 2018, le feu s’est déclaré dans les marchés de Tilène (Ziguinchor), Thiaroye (Dakar), Zinc (Kaolack) et Petersen (Dakar).
L’Unacois milite pour une action collective contre le fléau. «Travaillons ensemble avec le ministère de l’Intérieur, celui du Commerce pour essayer de prendre les devants dans le domaine de la sensibilisation au niveau des membres mais aussi au niveau des maires, préconise Alla Dieng. Il y a lieu de mettre de nouvelles bouches d’incendie, d’en créer d’autres dans les régions.»
1 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2018 (08:45 AM)Nous n'avons pas un problême de moyens au Sénégal, mais un manque criard de volonté de bien faire les choses de façon durable.
Un marché comme celui de "sandicat" à pikine, vue son importance dans le commerce des fruits, aurait dû etre recontruit à l'instar du marché d'intéret nation de diamniadio depuis belle lurette avec toutes les commodités. Cela aurait été beaucoup plus rentable à long terme. A la place nous avons presque un "mbeubeuss bis" à chaque hivernage.
Ce sont la majorité des mairies qui sont entièrement fautives et irresponsables. A part collecter des taxes et délivrer des extraits de naissances, aucune politique de développement ne les fait bouger.
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