La Fédération nationale des organisations non-gouvernementales (Ong) et des Organisations communautaires de base (Ocb) qui luttent contre la drogue, a tenu son assemblée générale samedi dernier. Dans le quotidien L'As, Jean-Pierre Babacar Diouf, chargé de collecte de données et de traitement de la dépendance des drogues à l’Onudc révèle que leur structure mise sur deux projets de lutte contre la drogue.
Le premier étant de mettre en place un observatoire des drogues où des indicateurs vont se renseigner sur les différents types de drogue consommées et leurs conséquences sur l’individu.Le deuxième projet consiste en la mise sur pied d’un centre de traitement des addictions à Fann, avec la collaboration du ministère de la Santé et de l’Action sociale et du Conseil national de lutte contre le Sida.Selon lui, il y a près de 1324 personnes qui utilisent la drogue par injection dans Dakar et ses environs.
Sur un échantillon 100 personnes, 9,4 % ont le VIH/Sida, a-t-il indiqué.« Nous voulons traiter ces personnes comme des malades et non comme des délinquants. Au même moment, nos indicateurs suivront les aspects du trafic et permettront à l’Etat du Sénégal de disposer de tous les états pour lutter contre la drogue », a promis Jean-Pierre Babacar Diouf.
8 Commentaires
Sdf
En Septembre, 2013 (12:08 PM)Pipi
En Septembre, 2013 (12:13 PM)Encore
En Septembre, 2013 (12:41 PM)Lebaolbaol
En Septembre, 2013 (13:51 PM)Dd
En Septembre, 2013 (17:14 PM)1234
En Septembre, 2013 (18:10 PM)Iron Man
En Septembre, 2013 (03:40 AM)Diouf
En Septembre, 2013 (10:53 AM)Une enquête UDSEN (usagers de drogues au Sénégal) de prévalence et de pratiques à risque d’infection à VIH, VHB et VHC chez les Consommateurs de drogues dans la région de Dakar a été menée en 2011 par le CNLS et le CRCF, en collaboration avec le LBV sur la base d’un co-financement ANRS (Agence Nationale Recherche sur le sida ) et CNLS (Conseil National de Lutte contre le Sida)/PROGRAMME Round 9 du FM. Elle avait pour objectifs généraux d’évaluer l’ampleur de l’usage des drogues injectables, à savoir l’héroïne et la cocaïne/crack, quel que soit le mode d’usage et estimer la séroprévalence VIH, VHC et VHB chez les consommateurs.
Elle a permis aussi d’estimer la taille des consommateurs de drogues par injection (CDI) dans la région de Dakar (1324 -IC95% 1281-1367).
Les résultats de l’enquête montrent que la population des Consommateurs de drogues de Dakar est donc très vulnérable au VIH mais aussi aux hépatites B et C. Les femmes sont hautement exposées, cumulant le travail du sexe et l’usage de drogues.
Chez les injecteurs (actuels ou antécédents), la prévalence du VIH est de 9,4% (21,1% chez les femmes injectrices et 7,5 % chez les hommes injecteurs).
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