Jean Yves le Drian, le ministre français de la Défense, était présent à l’ouverture du forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, ce lundi. Dans son discours, il a mis l’accent sur les failles que les terroristes exploitent pour asseoir leur idéologie dans le continent.
«La triste actualité de l’année 2016, avec les attentats qui ont frappé Bamako, Grand Bassam, Ouagadougou etc., nous rappelle que les menaces terroristes demeurent plus que jamais au centre de nos préoccupations. Dans leur développement et leurs tentatives de prolifération, les organisations terroristes tirent partie de la faiblesse des Etats », a-t-il indiqué. En effet, la situation économique de nos pays, avec un grand nombre de pauvres et de jeunes chômeurs, est l'un de ces aspects dont profitent les djihadistes pour enrôler davantage de combattants.
«Elles se nourrissent également de la pauvreté, du sous-développement, de l’absence de perspectives au sein des sociétés en pleine développement démographiques qui exigent une vision partagée de l’avenir. Ce sont là, autant de choses qui constituent un terreau fertile pour l’ancrage de la menace terroriste», a souligné le ministre français. Et d'ajouter: «Mais ne nous y trompons pas, ce qui motive ces groupes, c’est une soif de conquête du pouvoir par d’autres moyens que des moyens politiques».
Les pays africains, dans la riposte contre le terrorisme, doivent mettre l’accent sur le contrôle de leurs frontières trop poreuses, le contrôle aussi de leurs ressources. Ils devront surtout, insiste le ministre français, accentuer la lutte sur le plan idéologique. «Parce que l’idéologie, c’est la plus difficile et la plus importante à réduire. Une arme peut neutraliser les terroristes, mais il est hautement plus complexe de détruire une idée, même fallacieuse. C’est aussi sur ce terrain-là que nous devons combattre le terrorisme qui menace aujourd’hui la sécurité de l’Afrique. Les pays doivent aussi davantage développer les approches collectives, investir dans la formation de ses forces et dans leur équipement", dit-il.
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En Décembre, 2016 (16:43 PM)Mercredi 21 septembre 2016, dans l’après-midi, des employés d’une entreprise d’insertion spécialisée dans le fauchage sont intervenus, à la demande d’une entreprise de vin de Saumur, pour nettoyer les abords d’un refuge troglodyte abandonné, non loin de l’église Saint-Florent, à la sortie de Saumur.
Alors qu’il s’approchait des lieux, l’un des salariés a vu trois hommes monter dans une fourgonnette blanche et partir rapidement. En s’approchant du local troglodyte, sa surprise a été grande puisqu’il a découvert du matériel vidéo, un groupe électrogène ainsi que… des journaux arabophones et des drapeaux de Daesh !
Pensant avoir découvert une planque utilisée par des terroristes en train de préparer des attentats, le salarié a immédiatement prévenu la police qui, à son tour, a alerté les services de l’État et les forces anti-terroristes.
La police nationale, la police municipale et la gendarmerie se sont rapidement rendues sur place, suivies par le sous-préfet de Saumur, le procureur de la République, l’identité judiciaire, la direction départementale de la sécurité publique, la police scientifique…
Les riverains se sont évidemment inquiétés de ce déploiement de forces, et la presse locale, essentiellement le Courrier de l’ouest, a été rapidement sur le coup.
Après deux heures d’investigation, le sous-préfet de Saumur a fini par donner l’information selon laquelle cela n’aurait été qu’une fausse alerte : il ne s’agissait, paraît-il, que du « Centre interarmées de la défense nucléaire, radiologique, biologique et chimique » qui réalisait un « exercice de formation ».
Telle est du moins la version officielle qui a été servie à la presse, qui suivait l’affaire avec l’attention que l’on imagine.
Très curieusement, la presse s’est contentée de cette explication.
Très curieusement aussi, tous les grands médias nationaux sont restés totalement silencieux sur cette affaire qui a mis en émoi des centaines de riverains et qui a fait intervenir tous les services concernés de la République.
À part le Courrier de l’ouest déjà cité, et quelques sites Internet très locaux comme Saumur Kiosque, le nombre de médias nationaux qui ont parlé de cette affaire rocambolesque s’est en effet limité à… deux !
Le Figaro, qui a consacré une « brève«
BFM -TV, qui a publié un article inspiré du Courrier de l’ouest, brodant sur le thème « plus de peur que de mal », tout en regrettant que l’armée n’ait pas averti préalablement la police de cet exercice… L’affaire serait quand même « remontée jusqu’au Ministère de la Défense » selon le maire de Saumur.
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