Exhorter l’Etat à la mise en œuvre de la loi qui passe par l’institutionnalisation d’une carte d’égalité des chances et la haute autorité chargée de la promotion et de la protection des droits des handicapés : c’est le vœu le plus cher à l’Association nationale des Handicapés moteurs du Sénégal (Anhms) et à son président, Yatma Fall. Invité de la radio Sud Fm, à l’occasion de la célébration hier de la journée nationale dédiée au handicap, celui qui fait office de porte-parole des personnes en situation de handicap de lister leurs maux, avant de demander plus de considération aux autorités pour améliorer leur sort.
Une situation qui selon lui «n’est guère reluisante dans la mesure où on continue encore de rencontrer des difficultés d’accès aux différentes aides techniques destinées à résorber notre handicap visuel, moteur, auditif, sensoriel etc. Les autres problèmes sont l’accès à l’Education, à la formation et par conséquent l’accès à l’emploi et à l’insertion. Sans oublier l’aménagement du cadre de vie général qui n’est pas toujours accessible pour les personnes handicapés», dénonce Yatma Fall dans les colonnes de Sud Quotidien.
Autour du thème retenu cette année et portant sur : «Rôle et place des personnes handicapées dans le Plan Sénégal émergent (Pse)», ils ne désespèrent pas de voir l’application effective de la loi.
L'Anhms demande l’application de la loi qui prévoie, rappelle le journal, l’institution d’une carte d’égalité des chances qui permettra à un détenteur handicapé d’avoir un accès beaucoup plus facile aux différents services sociaux de base, notamment l’éducation, la santé, transports publics.
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