L Agence de l informatique de l Etat (Adie), a été épinglée par le dernier rapport de l Inspection générale d Etat (Ige). L information qui a fait les choux gras de la presse de ces derniers jours, a suscité la réaction de Khassimou Wone qui apporte sa part de vérité sur ce qu’il qualifie d’ «arrangement» entre l’Adie et Computerland pour l acquisition pour le compte de l Etat, de 10.000 ordinateurs de bureau et de 5.000 ordinateurs portables.
«Rapport Ige-Adie : 3,3 milliards puisés d un compte écran»
Il explique que «Le dossier Computerland, relatif à l’acquisition d’ordinateurs, a été signé sous le régime de Abdoulaye Wade via un protocole de contentieux signé entre l’Agent judiciaire de l’Etat de l’époque, le directeur de l’Adie de l’époque et le Dg de Compterland. Ce n’était pas un marché, mais plutôt un arrangement judiciaire entre les deux parties qui date de 2010», précise l’ex Dg de l’Adie dans le quotidien L’Observateur de ce jour.
Khassimou Wone de rappeler que dans cet arrangement, l’Etat devait payer 12 milliards 800 millions de FCfa à Computerland en quatre annuités contre une livraison de 20 000 ordinateurs de bureau.
«Après ma prise de fonction, j’ai exigé de Computer land l’amélioration des spécifications techniques des ordinateurs et j’ai payé une annuité contre une livraison de 5000 ordinateurs portables. Le paiement a été effectué en septembre 2013 via l’Agent comptable de l’Adie suite à l’avis favorable de l’Agent judiciaire de l’Etat, des services techniques du ministère de l’Economie et des Finances et du Conseil de surveillance de l’Adie», justifie l’ancien directeur de l Agence.
«A mon départ, précise-t-il, il restait à payer une dernière annuité».
Quid des accusations portant sur des comptes secrets à 9,5 milliards de FCfa ?
Khassimou Wone botte en touche : «ils ont tous été ouverts avant mon arrivée à l’Adie et je n’en ai jamais mouvementé aucun (excepté celui utilisé temporairement pour des besoins de la Snsn) car n’ayant jamais déposé mon spécimen de signature pour ces comptes…»
Pour rappel, dans son rapport 2015, l’Ige avait décelé des irrégularités autour de cette commande de 15.000 ordinateurs qui ne correspond à aucun élément objectif ; le défaut de pièces justificatives de la livraison des 10.000 ordinateurs de bureau. L’absence de procès-verbal de réception encore moins de facture définitive attestant la matérialité de cette livraison, entre autres.
33 Commentaires
Wade
En Juin, 2015 (12:08 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (12:11 PM)Deug
En Juin, 2015 (12:17 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (12:19 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (12:24 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (12:24 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (12:26 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (12:35 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (12:52 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (13:06 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (13:24 PM)12 MILLIARDS 800 MILLIONS BUDGETéS POUR L'ACHAT PAR L'ETAT DE 20.000 ORDINATEURS ...
AU FINISH SEULS 5.000 ORDINATEURS SONT DIT-IL LIVRéS.....
OU SONT PASSéS LES 9 MILLIARDS 660 MILLIONS DE FCFA RESTANTS QUI N'ONT PAS SERVI à L'ACHAT D'ORDINATEURS ? CE RELIQUAT DES 12 MILLIARDS BUDGETéS DEVTA ETRE RETROUVé PAR LES DEPUTéS QUI ONT AUTORISé PAR LEURS VOTES SONT DéCAISSEMENT
Wade For Ever
En Juin, 2015 (13:28 PM)Anonyme Mots Et Maux
En Juin, 2015 (13:41 PM)Au marché on arrange waxxaléééééééé
Ils sont tous, gros, gras, grassouillets, joufflus, ventrus, fessus et REPUS
Nbeb Coly
En Juin, 2015 (13:47 PM)On devrait te lapider Khassimou wone.
tout ca des dettes que ces voleurs ont mis dans leur putain de bouche que nos enfants les générations futures devront rembourser.
mensonges mensonges meme en période de ramadan encore des mensonges
sans foi ni loi
guemou niou yalla guemou niou sen rew sinon le dieu argent....
West West
En Juin, 2015 (13:59 PM)Cde
En Juin, 2015 (14:06 PM)Tanoor
En Juin, 2015 (14:06 PM)Pear
En Juin, 2015 (14:10 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (14:24 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (14:30 PM)Kx
En Juin, 2015 (14:34 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (14:45 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (15:04 PM)Nsh
En Juin, 2015 (15:27 PM)Baolbaol Bi
En Juin, 2015 (17:04 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (19:06 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (19:19 PM)Deug Rek
En Juin, 2015 (19:38 PM)Zeus
En Juin, 2015 (21:44 PM)Il faut connaître ce voyou au com blanc pour comprendre qu'un pareil scandale puisse arriver.
Comment dans un pays sérieux,ou des structures sérieuses représentant les marques les plus réputées sérieuses et compétentes (IBM,Dell,HP etc....),on va contracter avec ces structures bidons qui ne font que tricher?
Computerland a servi juste à sortir des milliards et arroser les voleurs de la République!!!!
Il faut savoir que ce con de Ablaye Thiam a ses appuis au plus haut sommet de l'état .
On a que les dirigeants que nous méritons!!!
Wade,Macky ou un autre c'est pareil!!!
Ce pays va droit au mur
Anonyme
En Juin, 2015 (22:35 PM)- Cinquante mille ordinateurs, quarante mille onduleurs, trois mille soixante imprimantes
Manifestement impuissant face à la béance de la «fracture sociale» qui prend des proportions inquiétantes, l’État s'apprête à dépenser pas moins de vingt- cinq (25) milliards de francs Cfa pour, dit-il, «réduire la fracture numérique» en équipant tous ses services en matériels informatiques. Une opération orchestrée par les plus hautes autorités du pays, qui, par ailleurs, empeste le scandale financier.
Depuis neuf années, toutes sortes de scandales financiers, les uns plus effarants que les autres, ont rythmé le quotidien du régime de l'Alternance. Un carrousel qui a donné le tournis aux Sénégalais, finalement tentés de banaliser ces faits. Cependant, il n'est point exagéré de croire que l'acte qui va être posé, ce matin, par les autorités étatiques, au siège de l'Agence de l'informatique de l'État (Adie), constituera la cerise sur l'énorme gâteau des forfaits de ce pouvoir, jamais en manque d'idées s'il s'agit de dilapider les maigres deniers publics d'un pays embourbé dans la pauvreté.
À l'origine, un gré à gré auquel s'est opposée la Dcmp
De quoi s'agit-il ? Une procédure lancée le 30 septembre 2009 forte, en apparence, d'attributs légaux : l'appel d'offres N°001A.0/Adie/2009. Son objet ? L'«acquisition de matériels informatiques pour la mise en place d'une plateforme d'hébergement de contenus en ligne visant à renforcer les capacités en Tic des agents de l'Administration et du secteur éducatif et réduire d'une manière significative la fracture numérique». En clair ? L'État, par le biais de l'Adie, a décidé d'équiper en matériels informatiques ses services et dépendances, sur l'étendue du territoire national, dans un délai de douze (12) mois. Et ses besoins contenus dans un volumineux Dao (dossier d'appel d'offres), dont nous avons pris connaissance, sont énormes : quatre vingt quatorze mille quatre cent soixante dix (94 470) pièces. Lire la liste détaillée, ci-contre.
Cette introduction faite, l'examen du fond du dossier et l'estimation du coût de ce marché, faites par diverses personnes expertes en la matière, soulèvent une vague de questions grosse. de réponses inquiétantes.
Un aussi énorme marché pour une seule personne
Combien va coûter ce matériel informatique et comment l'État le financera-t-il ? Une quasi unanimité se dégage pour indiquer la somme de «vingt-cinq milliards de francs Cfa, au bas mot». Quelques voix, s'appuyant sur l'état du marché, avancent «quarante milliards de francs Cfa». Et un indice fort milite en faveur de ces estimations : la caution exigée des candidats à cet appel d'offres est de cinq cents (500) millions de francs Cfa. Une caution qui se situe toujours, au regard du Code des marchés, entre un (01) et trois (03) pourcent du montant estimé du marché. Quant à la deuxième question, l'Adie, autorité contractante, y répond en indiquant dans le Dao qu'elle tirera ses ressources du «Budget consolidé d'investissement 2009, 2010, 2011 ». «Impossible» font remarquer nos interlocuteurs, qui soulignent que «dans le Bci 2009, même pas cinq milliards ne sont disponibles pour faire face à ce marché».
Mais, il existe une autre conditionnalité qui a donné le hoquet à tous ceux qui ont pris connaissance du Dao : le lot est indivisible. C'est-à-dire, aujourd'hui, au terme du dépouillement, un seul candidat sera retenu. Un cadrage que le Code des marchés se borne à déconseiller, sans pour autant l'interdire expressément, comme le souligne Tidjane Seck, Directeur général de l'Adie, avec qui nous nous sommes entretenus, hier, en présence de son Directeur adjoint, Sada Wane. Et l'affaire empeste à partir du moment où la quasi totalité des acteurs du secteur sont convaincus que le dépouillement qui aura lieu ce matin, au siège de l'Adie, constitue l'ultime acte d'une mascarade
Le dépouillement de ce matin, une mascarade ?
« Les jeux sont faits depuis belle lurette », disent en chœur nos interlocuteurs. Autrement dit, tout a été orchestré pour désigner l’heureux gagnant : un revendeur qui s’est siganlé dernièrement en faisant un don de matériels informatiques, fort médiatise, au président de la République, et dont la société est logée à l'immeuble Kébé. Et des faits précis confortent cette rumeur persistante parvenue aux oreilles des autorités, comme 1e reconnaît le Directeur général de l'Adie. En effet, à l'origine, il y a sept mois, les plus hautes autorités du pays voulaient passer ce marché - alors estimé à vingt (20) milliards de francs Cfa - sous le mode du gré à gré avec cette personne, porteuse d'une lettre du président de la République qui instruisait le ministère de l'Économie et des Finances de donner son aval. Mais, la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) opposa un niet catégorique, avant de conseiller le lancement d'un appel d’offres.
L'heureux gagnant déjà connu de tous les acteurs du milieu
Alors, en définitive, ce changement de stratégie est-il gage de réussite pour ceux qui comptent concrétiser, ce matin, une opération d'un montant de plusieurs dizaines de milliards de francs Cfa, singulièrement inopportune, eu égard aux aveux d'impuissance d'un État qui, par exemple, peine à solutionner le calvaire de trente mille (30 000) familles sénégalaises prisonnières, dans la banlieue dakaroise, des eaux de pluies ? Au regard des derniers développements survenus dans le dossier, le péril que fait planer cette opération sur les deniers publics pourrait être écarté par l'Agence de régulation des marchés publics (Armp), Lire ci-contre.
Cinquante mille ordinateurs, quarante mille onduleurs, trois mille soixante imprimantes etc
«Réduire d'une manière significative la fracture numérique», pour ne pas dire résoudre d'un coup les demandes en matériels informatiques qui proviennent, depuis des années, de tous les démembrements de l'État n'est pas une mince affaire. Mais l'Adie est décidée à relever cet énorme défi. Dans le détail, les chiffres donnent le tournis.
Cinquante mille (50 000) ordinateurs, dont quarante mille (40 000) de bureau et dix mille (10 000) portables.
Trois mille soixante (3060) imprimantes, dont deux mille (2 000) laser monochromes réseaux, cinq cents (500) multifonction à jet d'encre, vingt (20) laser multifonction couleur A4/A3, quarante (40) laser multifonction monochrome A4/A3, cinq cents (500) laser monochromes.
Mille vingt (1020) scanners,» dont cinq cents (500) à plat simple, cinq cents (500) à plat avec chargeur, vingt (20) de documents pour réseaux.
Quarante mille (40 000) onduleurs pour ordinateurs de bureau.
Dix (10) serveurs de production. Deux (02) systèmes de stockage. Deux (02) solutions de sauvegarde. Trente (30) serveurs rackables. Deux (02) cabinets serveurs rack 42 U. Trois cent soixante quatre switchs : core, san et niveau de 2-24 ports à 4-48 ports.
Yaxam Mbaye
Source Le Populaire
Anonyme
En Juin, 2015 (23:12 PM)Et un ordinateur portable de qualité peut bien couté plus de 640.000fca(transport inclu)
Wasalam.
Anonyme
En Juin, 2015 (10:37 AM)Rien Que La Verité
En Juin, 2015 (11:38 AM)Participer à la Discussion