Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Mame Abdoulaye Guèye, a déclaré lundi que la protection sociale et le bien-être des groupes vulnérables sont au centre des préoccupations de l’Etat du Sénégal.
"C’est une option majeure de l’Etat du Sénégal dans le cadre de sa politique globale de développement et de prise en charge des groupes vulnérables’’, a-t-il dit à l’ouverture d’un atelier de réflexion sur les stratégies d'articulation des programmes d'autonomisation dans le cadre de l'amélioration de la prise en charge des groupes vulnérables.
Selon lui, une analyse de la vulnérabilité par rapport aux catégories sociales les plus affectées par la pauvreté permet de relever plusieurs contraintes liées à l’insuffisance des stratégies de mise en œuvre des politiques et programmes de protection sociale et à l’inadéquation des réponses institutionnelles.
"La lutte contre la pauvreté constitue un objectif stratégique pour le gouvernement et c’est à ce titre que plusieurs documents de référence ont été validés et adoptés’’, a-t-il dit, citant deux documents stratégiques de réduction de la pauvreté et celui de la politique économique et sociale.
Toutefois, il a estimé qu'il est important dans cette perspective de noter les limites objectives de l’assistanat et d’opter définitivement pour une stratégie d’autonomisation.
"Celle-ci s’affirme comme la voie royale de la lutte contre la pauvreté et est quasiment adoptée par l’ensemble des acteurs évoluant dans le secteur’’, a confié M. Guèye, estimant que les actions doivent être mieux coordonnées pour une meilleure efficacité.
Il a affirmé que la volonté du gouvernement d’apporter les mesures correctives qui s’imposent pour une meilleure cohérence des actions et une efficience des ressources sont à l’origine de la tenue de cet atelier.
"C’est pourquoi un consensus devra se bâtir autour des principaux intervenants. Ainsi, chaque entité pourra consolider les acquis de son prochain et initier de nouveaux chantiers’’, a-t-il dit.
De même, il a tenu à engager la Direction générale de l’action sociale à mettre en place, en relation avec l’ensemble des structures concernées, un cadre souple pour une meilleure coordination des interventions.
"Cette grappe de convergence concentrant l’essentiel des interventions sociales, constituera le réceptacle de mesures destinées à donner aux catégories vulnérables, davantage de moyens pour s’affranchir du cercle vicieux de la transmission de la pauvreté", a-t-il expliqué.
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