On en sait un peu plus sur les circonstances de la mort de Pape Fall, cet individu en rupture de ban âgé d’une quarantaine d’années qui avait été surpris la nuit à Thiaroye-Kao sur une gamine de dix ans et lynché par la foule. Hier, le poste de police de Yeumbeul qui a hérité de cette affaire a conduit au parquet les deux présumés meurtriers de Pape Fall. Mbaye Sarr et Mactar Diop, respectivement père et oncle de la gamine, sont accusés d’avoir ameuté la foule en plus d’avoir porté des coups mortels au défunt.
Devant les enquêteurs du poste de police de Yeumbeul, Mbaye Sarr, maçon domicilié au quartier Sam-Sam de Thiaroye-Kao, déroule pour la énième fois le film du drame qui a fait basculer sa vie. Un drame qui remonte à la nuit du jeudi 08 au vendredi 09 mars 2012, lorsqu’un individu du nom de Pape Fall, repris de justice connu des services de police mais également craint dans son quartier, débarqua au domicile des Sarr pour commander une tasse de café auprès de la maîtresse des lieux, une gargotière dont les mets sont très appréciés à Sam-Sam. Selon Mbaye Sarr, c’est aux environs de 22 heures, bien après le départ de Pape Fall, qu’il a constaté la disparition de sa fille, M. Sarr, âgée juste de dix ans. Mbaye Sarr s’inquiète et interroge ses proches. «Tous m’ont dit que Pape Fall et ma fille sont sortis ensemble. Je dois souligner que je connais bien Pape Fall, il a l’habitude de venir la nuit quémander de la nourriture que lui offre gracieusement ma femme qui tient une gargote à domicile. Ma femme absente, c’est sa petite sœur, D. Diop qui a pris le relais hier. Et lorsque Pape Fall arrivait, je l’ai vu. Cette fois, il a commandé une tasse de café. Je l’ai vu aussi tapoter un peu D. Diop. Je l’ai immédiatement rabroué avant de lui demander de laisser la fille tranquille», informe Mbaye Sarr qui, passé le moment de surprise, a immédiatement déclenché des recherches pour retrouver sa fille, M. Sarr. «C’est en compagnie de mon beau-frère Matar Diop que nous avons décidé de fouiller le quartier pour retrouver Pape Fall, car j’avais le pressentiment qu’il avait enlevé ma fille», murmure Mbaye Sarr devant les enquêteurs. Hélas, les faits lui ont donné raison car pendant qu’il fouillait Sam-Sam dans la nuit pour retrouver sa fille, un veilleur de nuit lui indiqua la bonne direction. «C’est un veilleur de nuit qui m’a informé que Pape Fall squatte une maison abandonnée par ses propriétaires du fait des eaux de pluie qui l’ont envahie.» A cet instant, les idées les plus folles se bousculent dans la tête de Mbaye Sarr : Pape Fall, un colosse doté d’une force herculéenne, est toujours armé d’un couteau qu’il n’a jamais hésité à utiliser lors des nombreux cambriolages auxquels il a été mêlé. N’empêche, Mbaye Sarr, en compagnie de son beau-frère, presse le pas et se rend à la maison squattée par Pape Fall. Il est 23 heures. Pour arriver à la maison où s’est retranché Pape Fall il faut, malgré l’obscurité, enjamber des pneus posés à fleur d’eau. Un chemin de fortune vite emprunté par Mbaye Sarr (43 ans) et son beau-frère Matar Diop. Au bout de quelques minutes passées à jouer aux équilibristes pour ne pas tomber dans l’eau, les deux hommes se retrouvent à l’entrée de la maison. Les lieux sont sombres et sinistres. Mbaye Sarr et Matar Diop se concertent et décident de fouiller la maison en allant chacun de leur côté. Mbaye Sarr fouille le côté droit du bâtiment dressé dans la cour de la maison, alors que son beau-frère Matar choisit d’aller à gauche. C’est ce dernier, hélas, qui va tomber sur l’image insoutenable qu’il a jusqu’ici de la peine à oublier.
MATAR DIOP : «Ma nièce criait : ‘’Tonton, il est en train de me tuer !’’»
«N’ayant constaté la présence d’aucune personne, j’ai décidé de faire demi-tour. C’est à cet instant que j’ai entendu des complaintes provenant de l’intérieur du bâtiment. C’était la voix de ma nièce, M. Sarr. Elle demandait de l’aide et ne cessait de crier «Tonton, mounguimaye rey». Dans le bâtiment, malgré l’obscurité, Matar Diop arrive à distinguer les deux corps, celui de sa nièce et celui de Pape Fall. «Il avait coupé les talismans de la fille et ne cessait de la mordre à l’oreille, j’ai alors compris que Pape Fall était en train de violer ma nièce», assure Matar Diop qui est vite rejoint par Mbaye Sarr, le père de la victime. Ensemble ils sonnent l’assaut et se jettent sur Pape Fall, malgré le couteau que le colosse a eu le temps de brandir. «Il s’est immédiatement levé et a brandi un couteau», informe Matar Diop qui, en cherchant à se défendre, voit malheureusement son bras lacéré par le colosse. Son cri de douleur alerte les habitants de Sam-Sam 2 qui s’extirpent de leur lit (certains étaient déjà au lit) et déboulent de tous les coins pour affluer vers la maison squattée par Pape Fall. Le reste se passe de commentaires. Pape Fall, malgré la farouche résistance qu’il a opposée à la foule, finit par tomber avant d’être lynché à coups de bâtons et de briques (voir par ailleurs).
LYNCHAGE DE PAPE FALL : La famille du défunt dépose une plainte
C’est tard dans la nuit du jeudi 08 au vendredi 09 mars que le poste de police de Yeumbeul a été informé du lynchage de Pape Fall. Une information rapportée par Mbaye Sarr, celui-là même dont la fille avait été enlevée puis violée par le colosse. Comme toujours dans pareilles circonstances, des éléments de la section des recherches ont été immédiatement dépêchés sur les lieux aux fins de constat pour démarrer l’enquête, pendant que dans le même temps des sapeurs-pompiers venus de Guédiawaye ont été réquisitionnés pour l’enlèvement du corps suivi de son acheminement à la morgue de l’hôpital A. Le Dantec où l’autopsie a été effectuée.
A leur arrivée sur les lieux du lynchage, les limiers ont trouvé le corps sans vie de Pape Fall. De forte corpulence, il était couché sur le dos à même le sol. Des blessures étaient visibles sur tout le corps comme cette large entaille au bras gauche, sans compter la jambe droite fracturée. Selon les constatations de la police, le crâne fracassé laissait échapper un liquide. Et non loin du corps, des amas de briques tachées de sang étaient également visibles. Ce qui témoigne à souhait de la violence avec laquelle la foule a lapidé Pape Fall. Même au plus fort de ce lynchage, lorsque les parents de la gamine, émus par les cris d’agonie du violeur de leur fille, ont demandé à la foule d’arrêter, personne n’a voulu obtempérer. Ce qui fait croire, selon un limier, que dans la foule, des individus qui avaient eu un différend avec Pape Fall et qui n’ont jamais osé porter ces différends à la police de peur de représailles avaient décidé de saisir cette occasion pour en finir définitivement avec lui.
Le certificat de genre de mort délivré par les services de l’hôpital A. Le Dantec et sur lequel nous avons pu jeter un coup d’œil évoque une mort survenue à la suite d’un «poly-traumatisme avec une fracture cranio-faciale et d’hémorragie externe».
Le poste de police de Yeumbeul a également reçu la famille du défunt, notamment son grand-père dépêché par le père de Pape Fall qui, lui, se trouve présentement en Gambie. Sa mère est décédée il y a belle lurette. La famille qui a porté plainte compte suivre cette affaire jusqu’au bout. De l’enquête de personnalité effectuée par les enquêteurs du poste de police de Yeumbeul il ressort que Pape Fall, âgé d’une quarantaine d’années, était célibataire sans enfant. Sans domicile fixe, il avait squatté l’une des nombreuses maisons à Sam-Sam 2 dont les occupants sont partis du fait des eaux de pluie. Manœuvre, il vivait de petits métiers, notamment en proposant ses services en qualité de videur de fosses septiques. Comme compagnon il n’avait que ses trois chiens qui n’ont pu hélas le sauver de la furie d’une foule en colère.
M. S (10 ANS) VIOLEE PAR PAPE FALL : «Il m’a ligoté les bras par derrière et lorsque j’ai crié, il m’a mordue à la joie droite et à l’œil»
Il va être sans doute très difficile pour M. S. d’oublier la soirée cauchemardesque qu’elle a vécue le jeudi 08 mars. Au moment où la gent féminine était aux honneurs partout dans le monde, elle était aux prises avec un pervers. Malgré son âge et son allure frêle, M. S. a tenté de résister. En vain. Selon ses proches, déjà secouée psychologiquement par ce qu’elle a vécu, elle pourrait voir son sommeil hanté par les longs cris d’agonie de «son» violeur, lynché sous ses yeux.
«C’est dans la gargote que Pape Fall m’a remis une pièce de cent francs pour que je lui achète des cigarettes», raconte M. S. qui à son retour est invitée par le gus à le suivre pour qu’il lui remette de l’argent qu’il devait à sa tante. Ne se doutant de rien car connaissant bien Pape Fall, la fille, les cheveux en bataille, emboîte le pas au colosse. Un premier détour dans une boutique où le colosse a sorti un billet de cinq mille francs Cfa pour chercher de la monnaie, puis la petite est entraînée dans la tanière de Pape. Selon les proches de la fille, le billet de cinq mille francs exhibé par Pape Fall n’était qu’un subterfuge. «Il sait bien que dans ce quartier aucun boutiquier n’acceptera de lui faire la monnaie. Ce n’était qu’un piège pour éviter que des doutes subsistent dans la tête de la fille.» Selon M. S, alors qu’ils n’étaient plus tous les deux loin de la maison squattée par Pape Fall, ce dernier l’a subitement portée sur ses épaules afin de franchir le chemin fait de vieux pneus. «Il m’a soulevée et m’a fait entrer dans une maison où il n’y avait personne. Seuls trois chiens étaient visibles à l’intérieur et Pape les a fait partir. Il m’a ensuite déshabillée et m’a ligoté les bras par derrière. J’ai crié, il m’a mordue à la joue droite et ensuite à l’œil», raconte la gamine qui, malgré tout, va continuer d’user de ses cordes vocales pour tenter d’alerter les rares individus qui osent la nuit s’aventurer du côté de la maison squattée par Pape Fall. Pour la faire taire, c’est un couteau qui est vite exhibé par le colosse. «Il a sorti un couteau qu’il a posé sur ma gorge en menaçant de me tuer.» Un couteau qui a fait tomber les dernières résistances, permettant ainsi au colosse de passer à l’acte. Malgré la douleur, la fille couchée sur le dos discerne dans l’obscurité la présence d’un autre homme, dont la silhouette ne lui est pas inconnue, c’est celle de son oncle Matar Diop. «J’ai compris qu’il s’agissait de mon oncle et j’ai alors crié pour lui signifier ma présence. Il s’est rué sur Pape Fall avant d’être rejoint par mon père.» Extirpée des mains du violeur, M. S. est conduite au poste de police aux fins de constat, puis à l’hôpital pour le… constat du viol et la délivrance d’un certificat médical qui sera ultérieurement joint au dossier.
Devant les enquêteurs du poste de police de Yeumbeul, Mbaye Sarr, maçon domicilié au quartier Sam-Sam de Thiaroye-Kao, déroule pour la énième fois le film du drame qui a fait basculer sa vie. Un drame qui remonte à la nuit du jeudi 08 au vendredi 09 mars 2012, lorsqu’un individu du nom de Pape Fall, repris de justice connu des services de police mais également craint dans son quartier, débarqua au domicile des Sarr pour commander une tasse de café auprès de la maîtresse des lieux, une gargotière dont les mets sont très appréciés à Sam-Sam. Selon Mbaye Sarr, c’est aux environs de 22 heures, bien après le départ de Pape Fall, qu’il a constaté la disparition de sa fille, M. Sarr, âgée juste de dix ans. Mbaye Sarr s’inquiète et interroge ses proches. «Tous m’ont dit que Pape Fall et ma fille sont sortis ensemble. Je dois souligner que je connais bien Pape Fall, il a l’habitude de venir la nuit quémander de la nourriture que lui offre gracieusement ma femme qui tient une gargote à domicile. Ma femme absente, c’est sa petite sœur, D. Diop qui a pris le relais hier. Et lorsque Pape Fall arrivait, je l’ai vu. Cette fois, il a commandé une tasse de café. Je l’ai vu aussi tapoter un peu D. Diop. Je l’ai immédiatement rabroué avant de lui demander de laisser la fille tranquille», informe Mbaye Sarr qui, passé le moment de surprise, a immédiatement déclenché des recherches pour retrouver sa fille, M. Sarr. «C’est en compagnie de mon beau-frère Matar Diop que nous avons décidé de fouiller le quartier pour retrouver Pape Fall, car j’avais le pressentiment qu’il avait enlevé ma fille», murmure Mbaye Sarr devant les enquêteurs. Hélas, les faits lui ont donné raison car pendant qu’il fouillait Sam-Sam dans la nuit pour retrouver sa fille, un veilleur de nuit lui indiqua la bonne direction. «C’est un veilleur de nuit qui m’a informé que Pape Fall squatte une maison abandonnée par ses propriétaires du fait des eaux de pluie qui l’ont envahie.» A cet instant, les idées les plus folles se bousculent dans la tête de Mbaye Sarr : Pape Fall, un colosse doté d’une force herculéenne, est toujours armé d’un couteau qu’il n’a jamais hésité à utiliser lors des nombreux cambriolages auxquels il a été mêlé. N’empêche, Mbaye Sarr, en compagnie de son beau-frère, presse le pas et se rend à la maison squattée par Pape Fall. Il est 23 heures. Pour arriver à la maison où s’est retranché Pape Fall il faut, malgré l’obscurité, enjamber des pneus posés à fleur d’eau. Un chemin de fortune vite emprunté par Mbaye Sarr (43 ans) et son beau-frère Matar Diop. Au bout de quelques minutes passées à jouer aux équilibristes pour ne pas tomber dans l’eau, les deux hommes se retrouvent à l’entrée de la maison. Les lieux sont sombres et sinistres. Mbaye Sarr et Matar Diop se concertent et décident de fouiller la maison en allant chacun de leur côté. Mbaye Sarr fouille le côté droit du bâtiment dressé dans la cour de la maison, alors que son beau-frère Matar choisit d’aller à gauche. C’est ce dernier, hélas, qui va tomber sur l’image insoutenable qu’il a jusqu’ici de la peine à oublier.
MATAR DIOP : «Ma nièce criait : ‘’Tonton, il est en train de me tuer !’’»
«N’ayant constaté la présence d’aucune personne, j’ai décidé de faire demi-tour. C’est à cet instant que j’ai entendu des complaintes provenant de l’intérieur du bâtiment. C’était la voix de ma nièce, M. Sarr. Elle demandait de l’aide et ne cessait de crier «Tonton, mounguimaye rey». Dans le bâtiment, malgré l’obscurité, Matar Diop arrive à distinguer les deux corps, celui de sa nièce et celui de Pape Fall. «Il avait coupé les talismans de la fille et ne cessait de la mordre à l’oreille, j’ai alors compris que Pape Fall était en train de violer ma nièce», assure Matar Diop qui est vite rejoint par Mbaye Sarr, le père de la victime. Ensemble ils sonnent l’assaut et se jettent sur Pape Fall, malgré le couteau que le colosse a eu le temps de brandir. «Il s’est immédiatement levé et a brandi un couteau», informe Matar Diop qui, en cherchant à se défendre, voit malheureusement son bras lacéré par le colosse. Son cri de douleur alerte les habitants de Sam-Sam 2 qui s’extirpent de leur lit (certains étaient déjà au lit) et déboulent de tous les coins pour affluer vers la maison squattée par Pape Fall. Le reste se passe de commentaires. Pape Fall, malgré la farouche résistance qu’il a opposée à la foule, finit par tomber avant d’être lynché à coups de bâtons et de briques (voir par ailleurs).
LYNCHAGE DE PAPE FALL : La famille du défunt dépose une plainte
C’est tard dans la nuit du jeudi 08 au vendredi 09 mars que le poste de police de Yeumbeul a été informé du lynchage de Pape Fall. Une information rapportée par Mbaye Sarr, celui-là même dont la fille avait été enlevée puis violée par le colosse. Comme toujours dans pareilles circonstances, des éléments de la section des recherches ont été immédiatement dépêchés sur les lieux aux fins de constat pour démarrer l’enquête, pendant que dans le même temps des sapeurs-pompiers venus de Guédiawaye ont été réquisitionnés pour l’enlèvement du corps suivi de son acheminement à la morgue de l’hôpital A. Le Dantec où l’autopsie a été effectuée.
A leur arrivée sur les lieux du lynchage, les limiers ont trouvé le corps sans vie de Pape Fall. De forte corpulence, il était couché sur le dos à même le sol. Des blessures étaient visibles sur tout le corps comme cette large entaille au bras gauche, sans compter la jambe droite fracturée. Selon les constatations de la police, le crâne fracassé laissait échapper un liquide. Et non loin du corps, des amas de briques tachées de sang étaient également visibles. Ce qui témoigne à souhait de la violence avec laquelle la foule a lapidé Pape Fall. Même au plus fort de ce lynchage, lorsque les parents de la gamine, émus par les cris d’agonie du violeur de leur fille, ont demandé à la foule d’arrêter, personne n’a voulu obtempérer. Ce qui fait croire, selon un limier, que dans la foule, des individus qui avaient eu un différend avec Pape Fall et qui n’ont jamais osé porter ces différends à la police de peur de représailles avaient décidé de saisir cette occasion pour en finir définitivement avec lui.
Le certificat de genre de mort délivré par les services de l’hôpital A. Le Dantec et sur lequel nous avons pu jeter un coup d’œil évoque une mort survenue à la suite d’un «poly-traumatisme avec une fracture cranio-faciale et d’hémorragie externe».
Le poste de police de Yeumbeul a également reçu la famille du défunt, notamment son grand-père dépêché par le père de Pape Fall qui, lui, se trouve présentement en Gambie. Sa mère est décédée il y a belle lurette. La famille qui a porté plainte compte suivre cette affaire jusqu’au bout. De l’enquête de personnalité effectuée par les enquêteurs du poste de police de Yeumbeul il ressort que Pape Fall, âgé d’une quarantaine d’années, était célibataire sans enfant. Sans domicile fixe, il avait squatté l’une des nombreuses maisons à Sam-Sam 2 dont les occupants sont partis du fait des eaux de pluie. Manœuvre, il vivait de petits métiers, notamment en proposant ses services en qualité de videur de fosses septiques. Comme compagnon il n’avait que ses trois chiens qui n’ont pu hélas le sauver de la furie d’une foule en colère.
M. S (10 ANS) VIOLEE PAR PAPE FALL : «Il m’a ligoté les bras par derrière et lorsque j’ai crié, il m’a mordue à la joie droite et à l’œil»
Il va être sans doute très difficile pour M. S. d’oublier la soirée cauchemardesque qu’elle a vécue le jeudi 08 mars. Au moment où la gent féminine était aux honneurs partout dans le monde, elle était aux prises avec un pervers. Malgré son âge et son allure frêle, M. S. a tenté de résister. En vain. Selon ses proches, déjà secouée psychologiquement par ce qu’elle a vécu, elle pourrait voir son sommeil hanté par les longs cris d’agonie de «son» violeur, lynché sous ses yeux.
«C’est dans la gargote que Pape Fall m’a remis une pièce de cent francs pour que je lui achète des cigarettes», raconte M. S. qui à son retour est invitée par le gus à le suivre pour qu’il lui remette de l’argent qu’il devait à sa tante. Ne se doutant de rien car connaissant bien Pape Fall, la fille, les cheveux en bataille, emboîte le pas au colosse. Un premier détour dans une boutique où le colosse a sorti un billet de cinq mille francs Cfa pour chercher de la monnaie, puis la petite est entraînée dans la tanière de Pape. Selon les proches de la fille, le billet de cinq mille francs exhibé par Pape Fall n’était qu’un subterfuge. «Il sait bien que dans ce quartier aucun boutiquier n’acceptera de lui faire la monnaie. Ce n’était qu’un piège pour éviter que des doutes subsistent dans la tête de la fille.» Selon M. S, alors qu’ils n’étaient plus tous les deux loin de la maison squattée par Pape Fall, ce dernier l’a subitement portée sur ses épaules afin de franchir le chemin fait de vieux pneus. «Il m’a soulevée et m’a fait entrer dans une maison où il n’y avait personne. Seuls trois chiens étaient visibles à l’intérieur et Pape les a fait partir. Il m’a ensuite déshabillée et m’a ligoté les bras par derrière. J’ai crié, il m’a mordue à la joue droite et ensuite à l’œil», raconte la gamine qui, malgré tout, va continuer d’user de ses cordes vocales pour tenter d’alerter les rares individus qui osent la nuit s’aventurer du côté de la maison squattée par Pape Fall. Pour la faire taire, c’est un couteau qui est vite exhibé par le colosse. «Il a sorti un couteau qu’il a posé sur ma gorge en menaçant de me tuer.» Un couteau qui a fait tomber les dernières résistances, permettant ainsi au colosse de passer à l’acte. Malgré la douleur, la fille couchée sur le dos discerne dans l’obscurité la présence d’un autre homme, dont la silhouette ne lui est pas inconnue, c’est celle de son oncle Matar Diop. «J’ai compris qu’il s’agissait de mon oncle et j’ai alors crié pour lui signifier ma présence. Il s’est rué sur Pape Fall avant d’être rejoint par mon père.» Extirpée des mains du violeur, M. S. est conduite au poste de police aux fins de constat, puis à l’hôpital pour le… constat du viol et la délivrance d’un certificat médical qui sera ultérieurement joint au dossier.
25 Commentaires
Matar Gaye
En Mars, 2012 (10:13 AM)Sarr
En Mars, 2012 (10:16 AM)Biba
En Mars, 2012 (10:17 AM)Glass
En Mars, 2012 (10:19 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (11:52 AM)Précaution
En Mars, 2012 (10:30 AM)Prudence
En Mars, 2012 (10:36 AM)Sago
En Mars, 2012 (10:41 AM)Bipe
En Mars, 2012 (10:43 AM)Nnnnnnnnnnn
En Mars, 2012 (10:54 AM)Camerlink
En Mars, 2012 (10:54 AM)Djara
En Mars, 2012 (11:07 AM)Deug
En Mars, 2012 (11:08 AM)ET AUX PERES DE FAMILLE DIGNES DE L'ETRE POUR DEFENDRE LES PARENTS DE LA FILLES-
TOUT CELA A CAUSE DE WADE ET SES PERVERS
Calipso
En Mars, 2012 (11:52 AM)Adja_bi
En Mars, 2012 (11:55 AM)M.d.n
En Mars, 2012 (12:06 PM)Annn
En Mars, 2012 (12:15 PM)Adele
En Mars, 2012 (13:58 PM)Mohamet (PSL) notre prophéte bien aimé, LE MEILLEUR DES HOMMES couche avec une fillette de 9 ans (Aicha , plus jeune que la victime de pape fall), et les musulmans disent que c'est une bonne chose.
Moi je n'y comprends pas grand chose. les musulmans sont ils des hypocrites ou bien ?
peut on oui ou non couché avec des fillettes de 9 ans ? si oui pourquoi condamner fall, sinon pourquoi ne pas condamner mohamet (psl) notre prohéte bien aimé , le meilleur des hommes
juste pour citer tiedo selon ma connaissance le Prophète PSL était son ainé de 9 ans
Diame
En Mars, 2012 (14:23 PM)Reply_author
En Mars, 2023 (17:29 PM)Ecoeuree
En Mars, 2012 (15:21 PM)Mor
En Mars, 2012 (19:14 PM)Gass
En Mars, 2012 (20:41 PM)A2de Paname
En Mars, 2012 (22:28 PM)Mor
En Mars, 2012 (23:09 PM)Change
En Mars, 2012 (02:04 AM)La legitime defense ne s'applique t'elle pas dans ce cas?
Je veux pour exemple un fait qui s'est passe il ya quelques mois aux Etats Unis ou une jeune mere seule avec son bebe a surpris des voleurs qui defonssaient la porte. Armee d'un fusil, elle a appelee les urgences expliquant la situation a l'operatrice qu'elle avait peur pour la vie de son enfant.
Savez vous ce qu'a repondu l'operatrice? De faire tout ce qu'elle estime necessaire pour proteger son bebe.
La jeune femme a tire et a abattu un des hommes. Et elle n'a jamais ete inquiete par la justice car cela s'appelle de la legitime defense. Alors policiers senegalais, les parents n'ont-il pas le droit de proteger par tous les moyens leurs d'agresseurs sexuels? Si vous faisiez votre boulot.......
Tontoudoufrokh
En Mars, 2012 (07:51 AM)Merci de ne pas repondre aux provocations de ce diable
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