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L’hommage de Serigne Moustapha Sy Djamil à Serigne Abdou Fatah Mbacké

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L’hommage de Serigne Moustapha Sy Djamil à Serigne Abdou Fatah Mbacké

Je voudrais saisir l’occasion bénie de ce Jeudi 31 Août 2017, jour d’Arafat, jour de prière, de recueillement, de miséricorde et d’incandescence spirituelle. Profitant des bénédictions de ces dix premiers jours de zulhijja qu’Allah dans sa Sagesse infinie considère comme ses préférés de l’année, je voudrais rendre un dernier hommage et prier pour mon frère et ami, Serigne Abdou Fatah MBACKE, qui vient de nous quitter.

En effet, la ville de Touba et Taif, inconsolables, continuent de pleurer Serigne Abdou Fatah MBACKE arraché à l’affection des fidèles ce vendredi 11 Août. Inalilahi wa inna ilayhiradji ‘oune. Avec une vive émotion, je partage ce grand chagrin qui frappe la ville sainte de Touba, le peuple sénégalais, les amis du Coran et des humanités arabes.   

Serigne Abdou Fatah s’est éclipsé comme il a vécu, subrepticement, loin de la fouine médiatique. Les médias ont peu commenté cette grosse perte parce qu’ils ne connaissent réellement pas sa trajectoire exceptionnelle et la valeur symbolique que ce petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba représentait pour toute une génération. J’ai eu la chance d’en être le témoin privilégié et je voudrais ici en rendre compte et m’arrêter sur les enseignements que m’inspire ce compagnonnage de plus d’un demi-siècle, les conséquences de l’initiative salutaire de nos parents respectifs de nous envoyer à l’école républicaine et partager des réflexions d’ensemble sur l’avenir du soufisme sénégalais.

J’ai rencontré Serigne Abdou Fatah MBACKE Gaïnde Fatma au centre d’examen d’entrée en sixième de la rue Neuville à Saint-Louis, plus connu sous le nom de ‘’Petit lycée’’, il y a de cela cinquante-sept (57) ans. Je venais de l’école de Brière de l’Isles où sont passés avant moi d’illustres élèves comme Abdou DIOUF. Serigne Abdou Fatah, lui, venait de l’école Duval, à la Pointe Sud, où il a complété tout le cycle primaire en deux ans seulement.   

Son père, l’Eminent Serigne Cheikh MBACKE Gaïnde Fatma, dans sa stratégie cognitive de quête du savoir, avait préféré envoyer Serigne Abdou Fatah et ses frères en Mauritanie pour les initier d’abord aux humanités arabes et islamiques. Quand il est revenu au Sénégal, Serigne Abdou Fatah MBACKE a brillamment rattrapé son retard à l’école primaire où il n’est resté que deux ans.

Dieu a voulu faire se rencontrer à la rue Neuville les premiers petits-fils de Serigne Touba MBACKE et de Seydi Hadj Malick SY (RTA), à avoir fait l’école française. Nous pouvions passer notre entrée en sixième dans d’autres centres, à Dakar, à Thiès ou même à Saint-Louis, dans des lieux différents. Mais Dieu a choisi la rue Neuville. Clin d’œil du destin, nous ne nous sommes jamais quittés. A la rentrée des classes, nous nous sommes retrouvés dans la grande cour du Lycée Faidherbe qui a vu passer avant nous des générations d’élèves brillants qui seront les futurs cadres du Sénégal indépendant tels que Abdou DIOUF, Ousmane CAMARA, Moustapha NIASSE, Amath DANSOKHO, et Ahmadou Mokhtar MBOW qui y sera Professeur.

Serigne Abdou Fatah MBACKE avait une parfaite maîtrise des humanités arabes et islamiques. Son séjour en Mauritanie l’y avait bien préparé.  Quant à moi, j’en étais à mes balbutiements à l’école coranique de Serigne Mamoune NDIAYE. J’étais très avancé pour le Coran et j’apprenais aussi le fiqh et le nahwu (la grammaire arabe). Serigne Abdou Fatah connaissait déjà par cœur le ‘’Laamiyatoul Afaal’’, livre de base de la conjugaison et de la morphologie en arabe.

Moi je venais à peine de commencer cette matière chez Serigne Mamoune NDIAYE avec le livre dans lequel Seydi Hadj Malick SY (RTA) l’avait enseignée, et qu’il avait laissé à la mosquée de la rue Pierre LOTI. . 
Nous étions, Serigne Abdou Fatah et moi, devant un double défi : réussir à l’école, et en même temps nous préparer à sauvegarder notre héritage ancestral en tant que ‘’domousokhna’’.

Nous étions les premiers à nous engager dans cette aventure et n’avions pas d’exemple à suivre dans nos familles respectives. . Mais Dieu m’a servi un modèle exceptionnel dans l’enceinte même du lycée Faidherbe, en la personne de Serigne Abdou Fatah MBACKE. Nous nous sommes retrouvés dans la même classe de sixième moderne avec l’arabe comme première langue vivante. Je n’apprendrai l’anglais que plus tard, à la Sorbonne. Il était un modèle, une référence, pour les valeurs éthiques et les qualités intellectuelles qu’il incarnait.

 
L’école républicaine, un saut dans l’incarnisme

Nous savions, tous les deux, comment évoluer dans le contexte des ‘’daaras’’ ; mais l’école républicaine était une nouveauté et une inconnue. Le alweu (tablette en bois), le xalima (plumes en roseau) et le daa  (encre produite localement à partir de suie  et de sucre) constituaient notre trousseau d’élèves à l’école coranique.

A L’école républicaine fondée sur la pédagogie coloniale, nous découvrions cahiers, encriers, stylos et crayons pour les élèves ; et craie et tableau noir pour les enseignants. Les livres imprimés en français étaient largement disséminés et accessibles aux étudiants. Tous les textes, à l’école coranique, étaient manuscrits. 

Nous découvrions aussi les salles de classes pour chaque niveau d’apprentissage contrastant avec l’espace commun du daara où se retrouvaient tous les élèves quel que soit leur niveau d’étude ou leur âge, et chacun apprenant sa leçon du jour à haute voix. Nos jeunes esprits vivaient un dilemme constant.

Dans le système islamique auquel nous étions familiers, les parents confient leur enfant à un maître coranique sédentaire (ce fut mon cas) ou nomade du même village ou d’un village éloigné, voire dans un pays différent (ce fut le cas de mon ami Fatah). Les élèves ayant achevé le cycle coranique élémentaire et désirant suivre le cursus supérieur d’études islamique voyageaient alors loin pour étudier un texte spécifique auprès d’un cheikh.

Dans l’école occidentale par contre, au primaire, au collège ou au lycée, les étudiants d’une même classe avaient le même âge ou une toute petite différence d’âge. La sélection aussi devenait une nouveauté pour nous avec leurs modalités et critères prédéfinis. 

Nous connaissions dans les daaras des privations qui n’existaient pas à l’école laïque et républicaine, et que d’aucun considèreraient comme maltraitance de l’enfance, mais qui ne sont autre que des expériences qui trempent l’audace et le caractère et conjurent les démons qui empêchent l’homme d’aujourd’hui d’agir dans un monde qui possède ruse et savoir mais à qui il manque volonté, foi et raison, («Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »). 

Cette privation, Cheikh Amidou KANE l’explique crument dans ‘’L’aventure ambiguë’’ qui traine une saveur anthrographique. Nous voilà en face de ce défi et d’un dilemme du même type que celui que Samba DIALLO a relevé dans L’aventure ambiguë, de Cheikh Amidou KANE quand il dit : ‘‘si, je leur dis d’aller à l’école nouvelle, observe Samba DIALLO, mais en apprenant ils oublieront aussi. Ce qu’ils apprendront vaut-il ce qu’ils oublieront ? L’école où je pousse nos enfants tuera en eux ce qu’aujourd’hui nous aimons et conservons à juste titre.’’.

Pour mon ami Fatah et moi, il s’agissait d’apprendre ce qui est nouveau et de ne pas oublier ce qui fonde notre identité de fils de Cheikh. Ensemble, nous l’avons réussi. En ce qui me concerne, je dois cette prouesse à Cheikh Abdou Fatah.

 
Portrait 
Sa forte personnalité, son port altier, son sérieux, sa sérénité décoiffante, son calme face à toute épreuve, sa détermination à réussir cette nouvelle aventure où il était toujours conscient de représenter toutes les familles religieuses du Sénégal, m’ont inspiré durant ces années et forgé ma personnalité. Mon ami Fatah me rappelait souvent le Djamil que Mame Abdou Aziz SY Dabakh avait attribué à mon père, reflétant une beauté interne et externe, et une force de caractère exceptionnelle.

 

Il était élancé, d’une beauté rare, avec les yeux de son père à la fois hypnotisants et pétillants d’intelligence et de profondeur dans la réflexion. Il y avait quelque chose de noble et d’aristocrate qui se dégageait de lui, malgré sa simplicité et un commerce facile, demeurant toujours disponible pour aider un camarade ou donner des conseils. Ce jeune homme de belle allure avait soumis toute son existence à une passion exclusive : devenir son père et ses illustres grands-pères.


Une Education de Qualité pour préparer l’Elite 

Avec cette expérience commune acquise au lycée Faidherbe et continuée au lycée Charles De Gaulle,  nous avons bâti une complicité et une amitié de plus d’un demi-siècle, jamais démenties. J’ai toujours senti entre Serigne Abdou Fatah MBACKE et moi une digue d’estime si forte et si exquise que je n’osais pas la violenter : une symphonie de non-dits. Nous sommes tous les deux issus de familles dont la grande mission est d’inculquer le savoir, de détecter les talents et de contribuer à leur éclosion, de les éprouver dans diverses circonstances, de les mettre en selle et de les laisser galoper.

 
Venus des daaras, Serigne Cheikh Gaïnde Fatma et Cheikh Seydi Mouhamadoul Moustapha SY Djamil nous ont effectivement mis en selle et laissé galoper longuement, et notre essor tous les deux les réjouissait tellement que nos éventuelles dérives les indifféraient. J’étais féru de sport, pratiquant le handball et le tennis de table, et Serigne Moustapha laissait faire. Tant il est vrai que la stratégie cognitive de transmission du savoir des familles religieuses repose pour l’essentiel sur le choix et l’écoute des jeunes.

Il fallait maintenir en leur sein la passion de la curiosité, dégager constamment la ligne du savoir, promouvoir les meilleurs dans un climat ni conflictuel, ni paisible, avec une obsession : reconstituer en permanence le tissu conjonctif sans lequel l’organisme se sclérose et empêche la Mouridiya et à la Tidianiya de jouer leur rôle. Tout leur art est de trouver leur définition et leur identité dans le changement tout en revivifiant leur doctrine par de nouveaux apports. Elles sont sans cesse ce qu’elles sont devenues. Elles expriment au départ la façon de voir, de sentir des pères fondateurs et acteurs.

 
Les confréries que nous laissons à nos enfants dépendent des enfants que nous laisserons à la confrérie. 

Mais les temps changent et les acteurs aussi et la Tarikha conquiert, peu à peu, l’image et la réputation que le peuple des disciples lui renvoie. Si bien que l’identité du peuple des disciples n’est jamais identique. La confrérie est marquée par la personnalité de ses principaux inspirateurs qui définissent un inventaire éthique et intellectuel à travers lequel la communauté se déploie. Et la marque de cette communauté est à la fois ce qu’elle refuse et ce qu’elle entreprend de dire ou de faire. Les communautés soufies resteront longtemps fidèles de leurs débuts.

 

L’autorité qui leur fut consentie par leur disciple, ils en ont constamment usé pour installer un relais de générations qui maintient et renouvelle l’énergie et l’inspiration, sans lesquelles ce genre d’initiatives déclinent et sont sans lendemain. Il serait intéressant de se demander pourquoi les partis politiques qui obéissent aux mêmes types de fonctionnement n’ont jamais pu avoir d’ancrage au niveau des masses alors que l’engouement populaire pour les tarikhas, surtout au niveau de la jeunesse n’est jamais démenti. 
 

C’est quand même étonnant la manière avec laquelle les dahiras ont pu s’adapter à la révolution numérique et informationnelle en investissant les réseaux sociaux. Un savoir-faire, un savoir-être une histoire d’hommes et femmes, une histoire commune, une harmonie réglée comme une symphonie qui produira à chaque ‘’Magal’’ ou à chaque ‘’Gamou’’ d’ici et d’ailleurs cette surprise salutaire qui montre que les marabouts ont eu raison d’anticiper l’évolution du monde en préparant leurs enfants à l’assumer. 
 

En effet je n’ai guerre été précoce dans le compagnonnage avec Serigne Abdou Fatah pour comprendre le pourquoi et le comment d’une éducation de qualité. Ce qui nous donnait le temps d’observer sans impatience les vraies intentions de nos parents. Le handicap intellectuel de notre temps est de raisonner en homme ancien de l’avenir possible d’un homme nouveau. Et pour reprendre l’expression de Aragon : «Nous maudissons déjà ce monde pourri qui est notre chair même».

 

Cheikh Seydi Mouhamadoul Moustapha SY Djamil et Cheikh MBACKE Gainde Fatma ont investi très tôt sur le savoir en assurant à leurs enfants la maîtrise de leur héritage ancestral tout en étant conscient des évolutions rapides du monde et ainsi leur permettre de les accompagner. Réussite totale : il suffit de voir les ressources humaines en qualité et en quantité dont regorgent les deux familles : ingénieurs, médecins, banquiers, biologistes, MBA, HEC, MIT, Haward, juristes, environnementalistes, imams, khalifes de pères, etc.


Aller vers l’autre sans perdre son âme 

La démarche de nos illustres pères a une exigence : cultiver la proximité des principaux acteurs de la vie nationale pour connaitre leurs vrais ressorts sans jamais, fût-ce par une telle connivence, leurs donner une adhésion totale. 

En un mot, effacer la distance avec l’autre (l’école laïque) pour apprendre et rétablir la distance pour débattre discuter et agir. Dans cet exercice, le refus autant que l’acquiescement imprime à cette démarche pédagogique, son orientation singulière. Et refuser ce qui peut nous entrainer hors de notre sillon, nous détourner de notre inclination qui fut donc de pouvoir préparer une élite maraboutique consciente et professionnellement prête à affronter les exigences du monde moderne au milieu d’hommes et de femmes libres dont la diversité et le talent nous instruisent, nous reposent et nous rassurent.

 

La préoccupation qui a poussé Serigne Cheikh MBACKE et Serigne Moustapha SY à envoyer leurs enfants à l’école française est un sujet de débat regroupant d’éminents experts internationaux : qu’est-ce que être un guide religieux, aujourd’hui ? 

Concernant l’Afrique de l’Ouest, cette problématique a été débattue lors d’une conférence organisée en 1994 dont les contributions ont été publiées dans : «Le temps des marabouts : itinéraires et stratégies islamiques en Afrique occidentale française 1880-1960», par Jean-Louis TRIAUD.   
 

Pour le Sénégal, le Professeur Ousmane KANE, dans sa brillante étude «Au-delà de Tombouctou» essaie de répondre à cette interpellation en posant le problème de l’euro phonie et de l’arabo-phonie. 
«Le développement de l’érudition islamique, en Afrique, est allé de pair avec l’expansion de la langue arabe. Des dizaines d’universités islamiques modernes ont été créées et des milliers de diplômés d’études arabe et islamique sont très actifs dans la sphère publique post coloniale. Pour peser sur les grands débats de sociétés, ces arabisants ont recours aux nouveaux modes d’organisation sociale politique et légale ainsi qu’aux journaux, à la radio, à la télévision et l’internet pour atteindre de larges segments de la société».

 

Ainsi pense Ousmane KANE, titulaire de chaire à la Hawaï Divinity School de l’Université de Hawaï, lui-même issu d’une très grande famille soufie. 

La langue arabe en contrepoids de la culture occidentale

Au début du 20ème siècle, en effet, les différentes confréries ont parachevé leur structuration, à la fois dans le monde rural et dans les centres urbains comme une idéologie de résistance à la toute-puissance de l’Occident, du moins à l’assimilation de la culture européenne que le Professeur Mamadou DIOUF, de Columbia University, résume ainsi : «La force de leur imagination poétique, portée par une modernité islamique scripturale et littéraire a altéré la prétention hégémonique de la mission civilisatrice coloniale pour y introduire une culture faite d’une multiplicité d’héritages dont le noyau demeure sans contexte une textualité arabophone et musulmane dont la lettre arabe, instrument de contestation puissant de la civilisation française et levier d’affirmation de leur identité autant individuelle que collective.»

 
Les lettres arabes ont été utilisées comme outil de résistance à une culture occidentale agressive. Ces lettres arabes ont été acquises et maîtrisées par une fréquentation assidue de la littérature arabe classique au point d’en adopter le style et les grands thèmes de Antar, de Imrur Qays et de Labid. 
Est-ce à travers un processus long d’acquisition des grands textes. De Ibn Duraid à Daalia et ‘’ les grands poètes de la littérature anti islamique pour arriver aux stations des ‘’maqaamad’’ et bien d’autres dans le souci initial de bien maîtriser cette langue classique dans laquelle le Coran a été écrit au 7ème siècle.

 

Tous ceux qui ont fait de longues études dans les daaras, et Serigne Abdou Fatah MBACKE était de ceux-là, sont habitués à ces poèmes à la limite de la luxure avec le souvenir des instants heureux passés dans les camps se développe en images et tableaux où les traits de la bien-aimée à la taille gracile se mêlent à ceux de la mouture du sable, de la nature, et des reliefs variés des dunes, des murailles sculptées des rochers, de la végétation qui fait lever la pluie, de la fleur des camomilles dans un repli de sable.

 

Voici ce à quoi nous a habitué la littérature arabe classique que Serigne Touba et El Hadj Malick SY se sont fait un point d’honneur de maitriser et d’imiter au point d’en faire une véritable jouissance de dire et d’entendre les paroles saintes et divines à travers la Qassida. Mais au-delà de Serigne Touba, d’El Hadj Malick SY, tous les lettrés arabes du Sénégal ont adopté le même style surtout à Saint-Louis, lieu de confrontation entre la culture coloniale française et les humanités arabes et islamiques. Cette ville a diffusé une forme particulière d’Islam, celui des lettrés arabes et a pu produire en qualité et en quantité, toutes confréries confondues, les meilleurs poètes du pays dont Serigne Babacar SY (RTA). 


La sensation de ces quasidas est presque physique.  Il faut lire le texte ici comme une expérience tactile, gustative, olfactive, sonore, visuelle avec et par dela sa facture verbale une sensation charnelle qui s’associe à la littérature du monde. Cela est perceptible déjà dans le rythme de cette littérature qui fait de l’œuvre de Serigne Touba et d’El Hadj Malick une longue et mélodieuse litanie qui se lie et se chante à voix haute durant le Gamou et le Magal où la puissance du rythme et la musicalité du texte soient pleinement mises en valeur et offre cette joie et ce plaisir éprouvé, parfois dès l’enfance à écouter et à lire les qasidas de Serigne Touba et d’El Hadj Malick SY, des chants qui ont un impact profond même sur celui qui ne les comprend pas, et constitue également une thérapeutique mystique du mal être par la délicatesse musicale et du verbe.

C’est ce socle intellectuel, spirituel et littéraire qui se nourrit à la sève du classicisme arabe, qui explique l’implantation dans la durée d’un soufisme fécond et émancipateur.

Il fallait des efforts exténuants pour maîtriser la langue et s’ouvrir aux grandes œuvres de Ghazali et Ibn Arabi et trouve une traduction conforme au contexte de notre pays.

En effet, il se dessine une tendance générale d’un Islam sécularisé dans tous les domaines de la société, qui fait du soufisme dans ses différentes facettes possibles (enjeu théologique, réservoir symbolique et ressource politique) le lien ambivalent d’une identité musulmane en quête de repères et un élément déterminant dans l’établissement de sociétés démocratiques comme le Sénégal.

La singularité de l’influence soufie au Sénégal tient en grande partie aux conditions historiques de son apparition et de son évolution. La structure actuelle des confréries, leur organisation, leur doctrine, leur poids respectif, leur maillage national, leur enseignement tolérant et démocratique ne peuvent se comprendre si on maitrise ce passé, marqué par l’œuvre de personnalités exceptionnelles telles qu’El Hadj Oumar, Souleymane BAAL, El Hadj Malick SY, Cheikh Ahmadou Bamba MBACKE, Abdel Kader.

Ces mouvements doivent être compris comme des réactions et solutions aux mutations que connut la société sénégalaise «dans un temps présent détestable» comme le qualifiait Cheikh Ahmadou Bamba MBACKE, temps qu’il fallait changer en application du verset : «Dieu ne changera les nations tant qu’elles ne se changeront elles-mêmes».

C’est cette préparation qui a permis à Serigne Abdou Fatah MBACKE de répondre à toute interpellation à la vie nationale. Il a eu l’amabilité de venir présider une conférence que je donnais en 2008, à l’UCAD 2, sur le : «Rôle des confréries religieuses dans la stabilité politique du Sénégal».

Conférence organisée par le DEESS/Jamil. Son discours d’ouverture est une page d’anthologie, disponible sur le Net qui continuera pendant longtemps à inspirer les intellectuels sénégalais.

Les confréries que nous laissons à nos enfants dépendent des enfants que nous laissons à ces confréries. Serigne Cheikh MBACKE Gaïnde Fatma a laissé à la confrérie mouride un enfant pétri de valeurs éthiques et intellectuelles. Et Serigne Abdou Fatah MBACKE, à son tour, a su inculquer ces valeurs à ses enfants. Il s’est réalisé en eux. Par son leadership, sa capacité de vision, Serigne Abdou Fatah MBACKE est un exemple qui mérite d’être connu par la jeunesse du Sénégal, de toute l’Afrique, au moment où notre continent, à tous les niveaux, souffre d’une crise tragique de leadership. Et Serigne Cheikh Abdou Fatah MBACKE a su ressusciter et revivifier l’exemple de Thierno Souleymane BAAL et Abdel Kader KANE, d’El Hadj Oumar Foutiyou TALL, d’El Hadj Malick SY, de Cheikh Ahmadou Bamba MBACKE. Et dans un continent, sans cape ni capitaine, c’est une trajectoire qu’il faut revisiter. 

En ce jour béni de Arafat, je prie Allah Omniscient et Omniprésent pour qu’il accorde sa Miséricorde à ce petit-fils de Mame Marame MBACKE donc de Serigne Touba MBACKE et d’El Hadj Malick SY. Amine. 


 



42 Commentaires

  1. Auteur

    Luc

    En Septembre, 2017 (21:50 PM)
    Très beau témoignage sur un homme de valeur qui avait plein de qualités.

    Que le Tout Puissant lui accorde sa miséricorde.
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  2. Auteur

    Maodo-bamba

    En Septembre, 2017 (22:45 PM)
    Une preuve de plus de l'etroitesse des relations et de la parenté fraternelle entre Familles de Maodo (RTA) et de Bamba (RTA) deux illustres hommes de DIEU ! Puisse Allah nous guide vers le chemin du Paradis qu'ils ont balisé par leurs actions et écrits !
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    Auteur

    Maodo Bamba

    En Septembre, 2017 (22:46 PM)
    Une preuve de plus de l'etroitesse des relations et de la parenté fraternelle entre Familles de Maodo (RTA) et de Bamba (RTA) deux illustres hommes de DIEU ! Puisse Allah nous guide vers le chemin du Paradis qu'ils ont balisé par leurs actions et écrits !



    Une preuve de plus de l'etroitesse des relations et de la parenté fraternelle entre Familles de Maodo (RTA) et de Bamba (RTA) deux illustres hommes de DIEU ! Puisse Allah nous guide vers le chemin du Paradis qu'ils ont balisé par leurs actions et écrits !



    Une preuve de plus de l'etroitesse des relations et de la parenté fraternelle entre Familles de Maodo (RTA) et de Bamba (RTA) deux illustres hommes de DIEU ! Puisse Allah nous guide vers le chemin du Paradis qu'ils ont balisé par leurs actions et écrits !

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    Auteur

    Modou

    En Septembre, 2017 (22:48 PM)
    Machallah! Merci pour ces leçons de vie segn bi. Que Dieu accepte vos prières et vous accorde une longue vie.
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (23:17 PM)
    Emouvant. Merci infiniment Seydi Moustapha Djamil. Vous venez de témoigner sur un homme de vertus et de qualités rares inconnu des sénégalais et s'est éteint en DIEU. Cheikh Abdoul Fattah Gaïndé Fatma est le modèle achevé de celui que le TOUT MISERICORDIEUX prédisposait pour régenter cette vie d'ici-bas pour mieux nous préparer à l'au-delà.

    Merci Seydi Moustapha ton témoignage est sincère et nous admirateurs de ce Modèle en sommes émus au plus haut point. Il était discret, simple et sincère et vivait un Soufisme très profond mais très ouvert au monde. Cheikh Fattah mangeait avec tout le monde, partageait les séances de thé et de café dans la plus grande convivialité. Oui, vous avez bien raison nous ne réalisons pas la perte énorme que le Sénégal vient d'enregistrer, tellement il était exceptionnel à tout point de vue. "Kou mélni mome dou amati" j'en suis convaincu.

    Il nous reste à suivre son exemple et à prier le TOUT MISERICORDIEUX de l'accueillir à Djanatoul Firdawsys auprès de CHEIKHOUNA AHMADAL KHADIM à qui, il avait placé tout son Espoir. Oui, il était un Mouride SADIKH qui a honoré BOROM TOUBA par sa personnalité et sa carrure qui imposait le respect. Oui, Cheikh Mouhamadou Moustapha ainsi que Cheikh Ahmadou Mbacké Gaïndé Fatma sont fiers de lui. La Mosquée de Taîf que tu as parachevé témoignera en ta faveur tellement l'ouvrage est beau et sa réalisation s'étant faite sans tambours ni trompettes dans la plus grande discrétion. Equidistant de toutes les chapelles politiques, tu couvais tout le monde sans distinction. Ce qui intéressait Cheikh Fattah c'était le genre humain qu'il traitait avec une hospitalité légendaire au-delà de l'appartenance religieuse, confrérique, ethnique, etc. Une Homme Exceptionnel nous a quittés à jamais, un Homme dont DIEU et son Prophète sont satisfaits et qui brillera tel un soleil de zénith dans l'assemblée des élus de DIEU. Reposes en paix Cheikh Fattah, tu l'as bien mérité et merci à ton ami sincère Cheikh Moustapha SY Djamil.
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (23:43 PM)
    seydou mansour diamil ya bakh
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (23:53 PM)
    Merci beaucoup Sérigne Moustapha Sy Djamil sur ce beau témoignage à l'endroit de ton ami Sérigne Abdou Fatah Gaindé Fatma. Ce texte bien écrit dans un style très clair prouve que vous êtes des hommes exceptionnels qui maîtrisaient ce qu'ils faisaient.
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    Auteur

    Anonyme. Badara Sakho Boston

    En Septembre, 2017 (00:13 AM)
    Diarra dieuf sy malick je sius mouride from darou khoudos yakhoulene darra magui la koye dialle yow ya niak noune niakounou ndakh ngou bakh ngou melni yow ngigui fi
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (05:51 AM)
    Merci serigne bi pour ce beau témoignage, Franc et sincère. Serigne abdou fattah était un homme discret, plein de qualité qui a marqué son époque. Toutes les personnes qui l'ont approché l'ont apprécié. Il était un grand talibé, serigne, intellectuel, un homme courtois avec une grande ouverture d'esprit. Puisse le tout puissant l'accueillir dans le plus haut des paradis
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (07:09 AM)
    èmu mon cheikh
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (07:09 AM)
    èmu mon cheikh
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (07:28 AM)
    Pauvre type !
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (08:08 AM)
    bizarrement un article qui concerne des marabouts et y a pas beaucoup de commentaires. j'étais toujours surs que les insulteurs ne sont ni mourides ni tidjianes mais des aigris qui divisent pour régner.
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (09:33 AM)
    Amine

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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (09:57 AM)
    Merci pour cette générosité intellectuelle. Voici les valeurs que nous lient et qui nous sauveront quelles que soient les circonstances. La référence à Aragon ! une vérité toujours d'actualité.
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    Auteur

    Correcteur Automatique

    En Septembre, 2017 (09:58 AM)
    Il s'appelle Serigne Mansour Sy Djamil, fils de Serigne Moustapha Sy Djamil.

    Merci de corriger cher auteur
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (09:59 AM)
    AMine merci merci merci
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    Auteur

    Mor Anta Sally Mbaye

    En Septembre, 2017 (10:48 AM)
    Merci pour cette grande leçon de vie.En lisant ce texte ,on sent que c'est ton cœur qui parlait.un honneur pour toutes familles religieuses du SenegalQue vous protège .
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    Auteur

    Xasum Jamil Diop

    En Septembre, 2017 (11:26 AM)
    Merci Serigne Mansour SY Djamil pour votre générosité intellectuelle, la pertinence de votre hommage et les richissimes enseignements dont il regorge.



    Merci de bien vouloir corriger l'auteur. Il s'agit bien de Serigne Mansour SY Djamil en lieu et place de son illustre père Serigne Moustapha SY Djamil.
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (11:45 AM)
    Je suis ému et séduit par la beauté et la qualité de ce texte. Qu'Allah (SWT) vous garde et vous préserve et guide la famille du disparu sur ses pas, amine.
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (12:09 PM)
    La leçon que je tire de leur parcours, c'est que notre système éducatif doit être repensé pour permettre aux enfants d'allier l'apprentissage du Coran, la religion en général , à l'enseignement "moderne". Aujourd'hui de bonnes volontés essaient avec des moyens limités de s'y investir, mais il nous faut une volonté politique réelle.
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (12:36 PM)
    Dieureudieuf Sy Malick li thiomo wala thioune mounou ko khalate wala binde
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    Auteur

    Hassanatou Djamil

    En Septembre, 2017 (13:55 PM)
    Senegal mon pays le Sénégal que je reconnais à travers votre texte serigne Mansour Sy Djamil le Sénégal de la teranga ou il ya la paix ou il n'y pas d'insultes ou le mourite ou le tidiane sont sur la même longueur d'onde



    Sénégal dal diam rek mo fi am place





    Diarama Serigne bi et tte mes sincères condoléances
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (14:57 PM)


    Ce temoignage est beau et veridique. En vous lisant notre cher serigne et descendant de Maodo Malick, je pleure. Je ne pleure pas de la perte de mon oncle et cousin Serigne Abdou Fatah, mais de savoir qu'au Senegal des hommes de valeur comme Moustapha Sy Djamil sont la pour preserver le leg de leur grand peres Cheikh Ahmadou Bamba et El Hadji Malick Sy. Merci MARA pour cette lecon. Ce texte doit etre enseigne dans les plus grandes ecoles du Senegal. You are simply the best.
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    Auteur

    Ndiaga Ndiaye Djamil

    En Septembre, 2017 (15:29 PM)
    C pas serigne moustapha sy djamil plutôt serigne mansour sy djamil

    Serigne moustapha sy djamil est son pere
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    Auteur

    Sms

    En Septembre, 2017 (19:07 PM)
    J'ai bien lu ce témoignage oh combien fabuleux qui marque plus qu'une amitié mais le parcours de deux hommes de Dieu unis par l'histoire et la géographie mais également les liens de sang. Rares sont les parcours d'enfants qui s'inscrivent dans la durée et qui gardent autant d'estime et de souvenirs dans le respect et l'amitié.

    Très souvent, derrière chaque grande amitié, se cache à l'origine un combat de titan d'enfants. En lisant ce témoignage, on sent que l'auteur n'a révélé que la quintessence d'une partie de existance riche en souvenirs dans une fraternité, une amitié et je dirais une complicité toutes naturelle. Les deux amis, malgré leur jeune âge avaient décodé très tôt les missions qui leur avaient été mandatés par leurs illustres pères et s'étaient engagés à défier les coutumes de l'époque comme quoi envoyer son enfant à l'école française c'est donner sa main au diable et son âme à la perversion. Les deux amis, à travers ce témoignage, nous démontrent que leurs pères respectifs étaient de grands visionnaires, capables de défier le temps et d'ouvrir la voie aux générations futures. Serigne Mansour et Abdou Fatah sont les «cobayes» ayant ouvert la voie et ayant contribué à l'éclosion du dialogue des cultures, des civilisations et des religions au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Aujourd'hui, leur exemple dépasse les frontières et bouscule une perception assez rétrograde que «Domousokhna waroul dougg thi langou politique»

    Ma réponse à cette perception est que: «Bouniouthi dougoul, niou sankou»

    Puisse leur parcours servir de modèle, de leçons et de courage à toutes les générations.

    Prions enfin pour que Serigne Abdou Fatah repose en paix dans Firdawsi et que ses enfants et talibés assurent la continuité et apprennent de son parcours avec son ami Serigne Mansour.

    Que ce bel exemple d'amitié, que cette flamme ne s'éteigne point.

    SMS
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (23:03 PM)
    Thank you for sharing your personal experience about Serigne Abdou Fatah, The entire Islamic community will miss him forever. He was a great role model and may God bless him and may he rest Rest In Peace.
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    Auteur

    A9

    En Septembre, 2017 (01:00 AM)
    ce témoignage poignant , plein d 'enseignement démontre la vision de nos chefs religieux. Cette vision n'est point l' expression de son époque car le temps évolue et les générations changent mais la vision de nos chefs religieux demeureront intemporelle. Serigne Mansour Sy Djamil et Serigne Abdou Fath Mbacké en sont les incarnations parfaite. Qui lu cru? 57 ans après l' un de ces illustres petits fils de Serigne Touba et Cheikh Seydi Hadji Malick préside la seconde institution de notre pays. On peut conclure que le pari est réussi. L'hommage l'est autant.



    le pays a besoin de vous. :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (13:26 PM)
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (13:41 PM)
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (19:26 PM)


    C' est un texte tres profond qui revisite les circonstances d'une rencontre provoquee par le destin. C'est l'histoire de deux amis qui ont recu le meme legs: continuer le travail confrerique de leur famille, continuer a sublimer les noms Sy et Mbacke et par ricochet l'image de la confrerie en general, mais surtout depoussierer cet image pour qu'elle traverse les frontieres et les generations. C'est un texte tres bien ecrit qui a fait appel a des sources soutenues.

    Du coup il faut savoir lire entre les lignes pour comprendre que chaque paragraphe, chaque expression, chaque citation renvoient au trop plein d'etre que representait Serigne Abdou Fatah.

    Pour ma part, j'aurai aime voir retracer dans ce texte , le parcours professionnel de Abdou Fatah pour mieux apprecier son leadership avec les lunettes du profesionnel que je suis.
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    Auteur

    Diarra

    En Septembre, 2017 (22:37 PM)
    Serigne Mansour ,quelle belle et plume,quelle éloquence,quelle franchise .votre témoignage est touchant mais aussi plein d'enseignement , que votre cher ami et frère repose en paix et que dieu vous laisse encore et encore avec nous les sénégalais,on a besoin de vous
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    Auteur

    Astou Djamil Mansour

    En Septembre, 2017 (11:24 AM)
    Les Hommes s’en vont mais les souvenirs demeurent.

    Les paroles s’envolent mais les écrits restent.

    Le monde retiendra Serigne Abdou Fatah MBACKE,

    L’humanité en général, la Oumah Islamique en particulier seront marquées, à jamais, par un bel Home à la trajectoire exceptionnelle mais aussi par une si belle commémoration. Commémoration, ô combien difficile et douloureuse pour l’Auteur_ Serigne Mansour SY Djamil_ à qui nous réitérons nos condoléances. Puisse ALLAH (SWT) lui accorder longue vie.

    Ce témoignage qui, d’une part, retrace et relate l’histoire des pionniers dans l’intégration des Domou Daaras à l’école française matérialise et magnifie une fois de plus le bel esprit visionnaire et anticipatif de leurs parents et d’autre part montre l’intensité de l’amour entre les deux frères, amis et conseillers. Qui connaît Serigne Mansour sa

    De la congruence de leur rencontre à un parcours identique : mémoires croisées des petits fils de Seydi Hadj Malick SY et Cheikh Ahmadou Bamba. Aujourd’hui, les conséquences de cette scolarisation sont visibles et concrètes, car nombreux sont ceux qui ont décidé d’amener leurs enfants à l’école les après avoir vus. Entre autres, ils sont des Agrégés en Sciences physiques, des Agrégés en Anglais, des Médecins et des Professeurs.

    Serigne Mansour SY Djamil et Serigne Abdou fatah MBACKE ont été préparés leurs pères et ils ont su, avec brio, surpasser les attentes de toute une nation. Oui ! Avec abnégation ils ont travaillé, avec courage ils ont dépassé, avec dignité ils ont relevé les défis et brandit le flambeau allumé par leurs grands-pères.





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    Auteur

    Aby Ndiaye Djamil

    En Septembre, 2017 (12:14 PM)
    Comme je suis ému par ce témoignage ka fais cet érudit de lislam.

    En lisant ce texte on sent ke c le cœur ki parle vous êtes un homme de valeur serigne Mansour sy djamil ke dieu vous préserve "yalla bo diem lo teulè sy malick"

    nous prions pour k serigne abdou Fatah repose en paix
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    Auteur

    Toucouleur Allei Racine

    En Septembre, 2017 (16:55 PM)
    "Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir "

    Fanon



    Vous venez de nous démontrer quelle mission est assigné à cette génération qui est la notre. Et encore plus merveilleux vous nous montrer à travers ce témoignage que c'est possible da l'accomplir.

    Merci Serigne Mansour Sy Djamil.

    Puisse-t-il reposer dans le paradis céleste.
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (17:18 PM)
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (14:34 PM)
    Lorsque vous voyez une personne agir ou parler en mal,  ne le blamer pas mais plutôt prier pour lui, afin qu'elle la change car une personne ne donne que ce qu'elle posséde, ce qu'elle a. Et ceci est indépendant de sa confession religieuse, de sa couleur, de son âge.  Quand Serigne Mansour fait le bien envers nous Mourides, je dis tout simplement qu'il ne peut faire autrement car c'est ce qu'il a, c'est ce qu'il posséde. Il ne se soucis pas de ton appartenance religieuse ou autres. Ce temoignage de Serigne Mansour peut surprendre plus d'un mouride car cela pourrait être la premiére fois, pour la plupart des mourides, surtout de la jeune génération d'entendre , de lire des temoignages aussi chaleureux sur un de nos Serigne provenant de nos confréres de la communauté Tidjiane. Cet hômmage est pour moi une occasion de montrer à mes parents Mourides, que Serigne Mansour Sy Djamil symbolise le dialogue,  la fraternité entre Mourides et Tidjiane. Laissez moi vous parler de cet homme religieux et intellectuel que Allah swt m'a donné la chance de cotoyer. Je suis Mouride, mes parents font partis des grands talibés Mourides de cette tariqa. Et j ai suivi leurs pas. C'est Serigne Mansour Sy qui m'a fait connaitre Serigne Moussa Ka et ses écrits, c'est lui qui m'a fait connaitre Serigne Abdou Fatah Mbacké,  il m'a parlé des écrits de Serigne Ahmadou Bamba que moi même, mouride, je ne connaissais ni ne maîtrisais pas.

    En tant que Khalife de son pére, avec ses innombrables talibés qui viennent auprés de lui, pour la remise de leurs adiyas et receuillir ses priéres, Serigne Mansour Sy, m'a toujours reçu sans rendez vous, avec tant d'honneurs, de considération et de priviléges. Ses valets de chambre ou "beukk nékk" chez nous les mourides, me connaissaient et me faisaient passer devant leurs talibés sans rendez vous. La chose la plus impressionnante, chers parents mourides, est que je ne me souviens pas lui avoir donné une fois le adiyas comme je le fais pour nos Serignes. A chaque fois que je le rencontre, c'est lui qui me donne beaucoup d'argent, des cadeaux, me rappelle les liens de parentés entre les deux communautés, me demande de mieux suivre ma religion, me donne des conseils par rapports à mon avenir, la religion. Et me dit toujours, que tu es ma talibé Mouride. C'est mon devoir de te gâter avec autant de bienfaits, de priéres et de cadeaux. Quand je reste longtemps sans aller le voir, c'est lui qui me demande de venir le voir, pour me faire ces même térangas. Personnellement, j'ai toujours eu une idée erronnée envers les Tidjianes à travers certaines histoires qui se racontent. Mais je pense que c'est nous autres talibés, qui n'avons rien compris. Nos Serignes, Mourides et Tidjianes se connaissent et se respectent. Et ils font preuve de cette sympathie à chaque fois qu'ils se rencontrent ou rencontrent les talibés de l'autre. Je prie un jour pour que ce marabout modéle, intellectuel, qui te parle aussi aisément du Coran, des Hadiths comme il te parle des finances, l'anglais devenir le Khalife General des Tidjianes, je prie pour qu'il y ait d'autres personnes et surtout les jeunes, à avoir la chance de rencontrer cet homme religieux exemplaire, simple, intellectuel, généreux. Qu'Allah swt lui donne longue vie et une excellente santé ainsi que sa femme Sokhna Aida. Qu'IL veille sur eux. C'est l'une des plus grandes personnes qu'Allah swt m'a donné la chance de rencontrer dans ma vie.
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    Auteur

    Bajan

    En Septembre, 2017 (22:26 PM)


    Rendons grâce à Dieu de nous avoir démontré une fois de plus qu’il n’y a point de hasard dans la vie, par les destins croisés, je devrais même dire le destin unique, de ces illustres fils du Sénégal. En effet, cette complicité partagée à tous les niveaux par deux illustres petits-fils de Serigne Touba et de Seydi Hadji Malick devrait être pour nous disciples des deux tariqas source de réflexion vers l’unité et la générosité de cœur qui doivent toujours habiter l’homme tout court, et l’homme musulman en particulier. A travers cet hommage à Serigne Abdou Fatah Mbacké, nous découvrons la dimension exceptionnelle de Serigne Mansour SY Djamil, sa grandeur d’âme et sa bonté incommensurable. Vivez encore longtemps Serigne bi, le Sénégal à besoin de vous. Quand à votre ami et frère Serigne Abdou Fatah, que Dieu l’accueille en son paradis.

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    Auteur

    Inspiré

    En Septembre, 2017 (22:30 PM)
    Beau texte, bel hommage, dédié à un Grand homme par un autre tout aussi Grand. A travers ce texte, nous découvrons Serigne Abdou Fatah MBACKE et retrouvons Serigne Mansour SY Djamil, à la générosité légendaire ; généreux de sa poche, généreux de ses conseils, généreux de son temps et de ses prières.



    Nous découvrons de jeunes enfants qui, très tôt, ont eu à subir une double pression : essayer de s’intégrer dans un milieu nouveau (l’école), et en même temps, supporter les insultes et moqueries pour être nés fils de marabouts, et pas n’importe lesquels. Leur courage est à saluer mais la vision de leurs pères aussi, qui les a préparés à être aujourd’hui des citoyens modèles dans un Sénégal où la jeunesse est toujours en quête de repères.

    Un texte plein de leçons de vie : des leçons de partage, de fidélité, d’engagement, de courage, de dignité, de persévérance, mais surtout de générosité et d’humilité. Des leçons qui encouragent l’ouverture vers l’autre et renforcent la connaissance de soi, et de sa mission. Des leçons de vie qui nécessitent une grande ouverture d’esprit de notre part pour pouvoir en bénéficier. D’aucuns refusent de découvrir ces Grands marabouts, parce que les connaitre c’est les comprendre, c’est les aimer, c’est les admirer, c’est confirmer qu’ils sont de grands hommes qui nous poussent à toujours être et à donner le meilleur de nous-mêmes, c’est se départir de cette idée fallacieuse que « serigne si amugnu jarign».



    Nous avons là une occasion exceptionnelle pour connaitre une autre dimension de Serigne Mansour SY Djamil et Serigne Abdou Fatah, pour ne pas dire des marabouts de notre temps. Pour les esprit qui se résistent à reconnaître la valeur de ces marabouts, pour ceux qui les ont toujours classé comme des marabout de plus, vous découvrez des marabouts qui auront fait le même chemin d’école que votre père, votre tante ou votre oncle ; qui se sont retrouvé à apprendre une nouvelle langue à bas âge ; qui comme eux ont fait le bac et ont disserté « science sans conscience n’est que ruine de l’âme », mais qui en plus ont réussi la prouesse qui leur vaut d’être aujourd’hui le responsable morale de milliers de fidèles dans un monde aussi trouble, une société sénégalaise en pleine mutation. Pour ces parcours ‘typiques’, d’aucuns les considéreraient comme des hommes ordinaires ; mais c’est précisément pour avoir fait ce parcours à l’époque où ils l’ont fait et en étant ce qu’ils sont qu’ils resteront des citoyens pas ordinaires.

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    Auteur

    Mamy Ousmane

    En Septembre, 2017 (20:32 PM)
    "A person's tongue can give you a taste of his heart"

    En lisant, ces mots véridiques, remplis de sagesse et d'humilité on peut se faire une idée de la grandeur de Serigne Mansour Sy Djamil, mais surtout réaliser à quell point il a in Coeur pur.

    Il n'est pas donné à tout être humain de manifester et d'apprecier à sa juste valeur les qualités de ses pairs.

    ‘’GATHIE NGALAMA SY MALICK, YAA GNAK KIGNANE”.

    Avec ce beau texte non seulement, Serigne Abdou Fathe Mbacké ( Yalla na KHippeh Aldjana) a eu l’hommage qu’il mérite, mais tu as donné un cours magistral sur le dialogue intra-confrérique.

    Ce geste est plus que noble et la jeune génération est fière de t’avoir comme Guide.

    YALLA NA YALLA YAGAL SA TAKHAWAYYY SY MALICK.

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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (22:54 PM)
    Ma Shaa Allah

    De la rue Neuville au lycee Charles de Gaulle en passant par le lycee Faidherbe , une amitie venait de naitre.

    57 ans plutard, nous ne pouvons que magnifier cette loyale et sincere relation qui a su resister aux affres du temps et chaque jour encore la citer en exemple.

    Dans ce monde oú l amitie la reconnaissance et le sens des relations humaines ne sont plus privilegies, Sms Djamil et Serigne Abdou Fatah nous ont montrer que rien n est plus beau que la fraternite. Nous sommes on ne peut plus fiers d avoir dans ce pays des gens de votre trempe comme reference modele appui leader et guide car un adage dit que " celui qui s appui isur un grand arbre trouve toujours de l ombre" Vous etes notre socle.

    Merci pour ce beau trmoignage cette marque d affection cet amour sans demi mesureet fraternel que vous reclamez et encore une fois avez prouve a l endroit de feu Serigne Abdou Fatah.

    Votre coeur a parle et comme on dit si le coeur ne comtemple pas, l oeil ne verra pas, lu djougue ci hol ci hol rek lay dellou.

    Merci merci merci encore de nous faire voir que Tidianes Mourides Layenne Hadre.... ne sont avant tous que Senegalais freres et UNS.

    Merci Serigne Mansour Sy Djamil naniou leu denk YALLA rek mou samal nioula

    Serigne Abdou Fatah yalna ko Yonente bou ted bi SAWS teroul bopam

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    Auteur

    Elhadji Malick

    En Septembre, 2017 (16:41 PM)
    borom thieurr rek mo meuna diohé thieurr Sy mailck merci Nulle ne peu échapper à son destin
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