L’office du Haut- commissariat des Nations Unies pour les Refugies (Unhcr) a ouvert, hier à Dakar, un atelier de sensibilisation de deux jours sur la protection internationale des réfugiés. Celui-ci a été présidé par Mme Liw Kpam Ahua, représentante régionale et coordinatrice régionale de la situation en République centrafricaine et au Nigeria d’Unhcr Afrique de l’ouest.
La question de la protection des réfugiés était au cœur de l’atelier organisé par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr). Au cours de cette rencontre de deux jours qui s'est ouvert le 25 août 2015, les échanges ont essentiellement porté sur quatre thèmes. Il s’agit de l’introduction au mandat du Hcr, de la protection internationale des refugiés et demandeurs d’asile, de la définition du contenu de la protection, du cadre légal et institutionnel au Sénégal et des refugiés Sénégalais dans l’espace ouest africaine et la migration mixte. La question de l’apatridie (absence de nationalité) au Sénégal et en Afrique de l'ouest, plus largement, a été également soulevée.
En Afrique de l’Ouest, UNHCR fournit protection et assistance vitale à plus d’un demi-million de personnes déplacées dans la région. La majorité de ces personnes sont des Maliens et des Nigérians qui ont été déclarés par les conflits qui ont éclaté respectivement dans le nord du Mali en 2012 et dans le nord-est du Nigeria en2013. En plus des nombreux déplacés internes que ces crises ont engendré, des milliers d’autres personnes ont fui vers les pays voisins notamment au Niger, au Burkina Faso, en Mauritanie, entre autres pays.
Durant plus de six décennies, l’agence a aidé des dizaines de millions de personnes à démarrer une nouvelle vie. Aujourd’hui, près de 7700 travailleurs humanitaires de l’agence répartis dans 125 pays continuent de fournir une assistance à plus de 50 millions de refugiés et de déplacés internes.
Karmen Sakhr, administratrice principale régional chargée de la formation a souligné «le rôle que les médias doivent jouer dans la protection des droits humains en général et ceux des réfugiés en particulier. Les médias sont des partenaires stratégiques qui peuvent pousser les Etats à assumer leurs responsabilités vis-à-vis des conventions ».
Oulimata Gaye, administratrice national de protection au Hcr dans son exposé a souligné que : «Ces divers instruments servent à protéger les droits des réfugiés. L’enregistrement, le non refoulement et l’admission au territoire, l’accès aux procédures de demandeur et l’octroi de l’asile. Le Sénégal n’a pas encore ratifié la convention dite de Kampala relative aux personnes déplacées», a rappelé Mme Gaye.
Selon Emmanuelle Mitte, administratrice principale régionale en charge de l’apatridie, la déclaration universelle des droits de l’homme affirme que : «Tout individu a droit à une nationalité». Elle reconnait ainsi l’importance juridique et pratique de la nationalité pour la jouissance des droits de l’homme.
"La nationalité est un lien juridique entre une personne et un Etat. Elle fournit aux individus un sentiment d’identité mais, plus important, elle leur permet d’exercer un vaste éventail de droit. L’absence de toute nationalité, l’apatridie, peut donc être préjudiciable, et dans certains cas avoir un effet dévastateur sur la vie des personnes concernées", a-t-elle fait savoir.
2 Commentaires
Anonyme
En Août, 2015 (21:19 PM)En plus de ces pays marchands d armes sans scrupules qui déclenchent des guerres et installent l´instabilité partout dnas le monde.
Résultat: avec ces vagues de réfugiés, ils nous sortiront bientôt des arguments farfelus comme quoi le monde est devenu dangereux et que personne n est á l´abri de l´insécurité, pour au final instaurer l´obligation de porter le puce RFID qui paufinera l´avénement du nouvel ordre.
Anonyme
En Octobre, 2016 (13:17 PM)Participer à la Discussion