La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) a fait part, dans un rapport d'activités publié samedi par son secrétaire Mody Guiro, de son désaccord avec le projet de fusion de la Caisse de sécurité sociale (CSS) avec l'Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES).''Depuis un certain temps, on agite la question de la fusion de l'Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) avec la Caisse de sécurité sociale (CSS). Un grand lobby est en train de se faire autour de cette question dont l'objectif final n'est en vérité que la mainmise sur les réserves de l'institution (l'IPRES)'', dénonce la CNTS.
M. Guiro, qui a été réélu par le 10ème Congrès confédéral de la CNTS pour un troisième mandat de cinq ans après 11 ans passés à la tête de la première centrale syndicale sénégalaise, a présenté son rapport d'activités 2006-2011. Il est d'avis qu'''un tel projet [de fusion des deux institutions] doit être précédé d'études sérieuses et suivies de larges discussions''. ''La priorité pour nous, aujourd'hui, c'est d'avoir un système d'information correct, juste et fiable, une réduction des délais dans la liquidation des droits des bénéficiaires, une augmentation des niveaux des pensions et des rentes viagères, etc.'', soutient-il dans le rapport.
Il rappelle que la CNTS a assuré ces dernières années la présidence du conseil d'administration de l'IPRES. En mai dernier, le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les institutions, Mansour Sy, a annoncé qu’un projet de fusion de la CSS avec l'IPRES était à l’étude. ''La question de fusion de la CSS et de l’IPRES est à l’étude. Nous sommes en train d’y réfléchir et les modalités de mise en œuvre sont en train d’être cernées'', avait dit M. Sy, lors d’une visite dans les locaux de la Caisse de sécurité sociale. ''Nous verrons comment nous allons procéder, sur quel rapport et quel angle va être accentué notre point de départ pour la fusion'', avait-il expliqué.
4 Commentaires
Pension
En Novembre, 2012 (21:09 PM)Charlesemp
En Novembre, 2012 (23:14 PM)Listo
En Novembre, 2012 (11:32 AM)On voit ce meme combat en France, et pour d'autres raisons!
Mais au Sénégal, les prestations de 2 Institutions sont totalement, certes on peut toujours voir comment, les additionner ou cumuler pour augmenter leur rendement, le volume de travail et meme améliorer les prestations pour les travailleurs et les retraités: il est vrai qu'au Sénégal la compétitivité n'est pas notre force aussi bien dans l'Administration que dans toutes les Institutions, et on ne peut donc pas dire que" l'on meurt de travail" , si je puis dire!!!
Mais si jamais cette fusion se faisait, il est clair qu'il y aura " des doublons" ou des redondances dans le travail et donc forcément des réductions de personnels devront se faire dans les effectifs cumulés de l'Ipres et de la Css!
Bien des péres et méres de famille devront etre licenciés: ce sera le prix à payer!
Est on pret à l'envisager et accepter dans un pays, ou l'on trouve diffilement du travail?
En France, lorsque cela se fait c'est pour réduire les charges des caisses, compte tenu du nombre élevé d'associés sociaux, de la date des départs à la retraite que certains souhaitent le plus tard possible, de la situation des finances des caisses de retraites etc etc!!!
La situation est totalement différente au Sénégal, ou le trés faible niveau des pensions a permis d'avoir une Ipres trés florissante !
Crean
En Novembre, 2012 (19:51 PM)Est ce le service des deux entités satissfont entièrement les usagers? C'est NON. Les retraités déplorent le niveau faible des pensions. Les accidentés du travaillent triment dans les hopitaux "pas de prise en charge"
les maladies professionnelles n'en parlons pas. beaucoup de travailleurs font recours à leur IPM dans des cas d'accidents.
En tout les organisations de travailleurs doivent mener une réflexion très large pour mieux armer leur position.
Etre dans les instances est une chose mais l'intéret de la majorité doit primer.
Les manoeuvvres des gouvernants et du patronat pour leur propre intéret ne doivent pas passer.
Dire pas d'encore est une chose mais, il faut développer une stratégie pour la synergie des intérets pour un meilleur bénéfice de ces institutions au profil de leurs usagers
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