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La parité au Sénégal : Leçons d’hypocrisie

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La parité au Sénégal : Leçons d’hypocrisie

Après les élections locales nous voilà au terme d’un processus, initié le 14 mai 2010 avec le vote de la loi instaurant la parité absolue dans les instances électives et semi-électives. Il nous faut en tirer les principales leçons, mais pour y parvenir, il faut recourir à l’histoire pour en comprendre le sens, en faire une analyse sociologique, pour ensuite dégager la perspective politique. Mais commençons d’abord par apporter des clarifications et des précisions au concept de parité.


Clarification du concept de parité

 

C’est en 1989 que Claudette April a lancé le concept de la parité en politique, au Conseil de l’Europe, car selon elle la démocratie repose sur le suffrage universel et la séparation des pouvoir mais il manque un pilier, qu’elle appelle la parité. En effet, elle rappelle que si la démocratie signifie «la gouvernance pour le peuple et par le peuple», ce peuple a deux composantes équivalentes en dignité, c’est-à-dire des hommes et des femmes.

Nous sommes parties de l’analyse de Claudette April, en y intégrant la notion sociologique d’équivalence fonctionnelle, pour dire que si on est équivalent à la base, il n’y a aucune raison que l’on ne soit pas équivalent au sommet. Si dans les partis politiques, le seul critère pour en être membre est d’être citoyen ou citoyenne, à partir de ce moment, tous les avantages dus à une catégorie doivent l’être pour l’autre, dans a mesure où les femmes sont majoritaires dans les partis. Par contre dans des espaces où il y a des barrières d’entrée, on ne peut pas parler de parité : c’est le cas de la fonction publique où une qualification est exigée et où les femmes sont moins de 30%.  Donc en dehors de l’espace politique on ne peut pas appliquer la parité. C’est ce même principe qui nous a fait dire que l’on n’entre pas au Conseil économique, social et environnemental, parce qu’on est homme ou femme mais parce qu‘on a une expertise à mettre au service de l’État. En ce qui concerne la présence significative des femmes dans les instances électives, comme l’Assemblée Nationale, elle est essentielle, car c’est le lieu où l’on décide de l’utilisation des ressources de la Nation et c’est le lieu où l’on vote les lois qui vont régir la vie des hommes et des femmes. 

 

A ceux qui pensent qu’il faut d’abord s’occuper des questions de santé et d’éducation des filles nous rappelons que ‘’Monsieur Forage’’ (Abdou Diouf)  et ‘’Mme Moulin’’ (Élisabeth Diouf),  pendant 20 ans, se sont attelés à régler les besoins pratiques des femmes. Mais comme l’explique l’analyse genre, ce sont les intérêts stratégiques qu’il fallait viser et cela passe par  la présence massive des femmes à l’Assemblée Nationale. 

En ce qui concerne les lois, la question de la nationalité est un exemple patent. Ce n’était pas juste que des enfants de sénégalaises dont les pères étaient des Maliens, des Mauritaniens, ou des Gambiens soient considérés comme des étrangers. Aujourd’hui, la question est réglée grâce au mouvement de la parité.  Il reste encore d’autres injustices faites à la femme, qui sont le fait de la colonisation et qu’il va falloir résoudre.

 

L’exclusion des femmes du processus politique : un acte colonial

 

C’est la colonisation qui a exclu les femmes du pouvoir, car la première force de résistance que les colonisateurs ont rencontrée avait à sa tête une femme (Ndaté Yalla) et la dernière résistante à être déportée était une femme (Aline Sitoé Diatta). Donc si c’est par une volonté délibérée que les femmes ont été écartées de l’espace public, ce n’est que justice si des mesures ont été prises pour résorber le gap créé artificiellement par la colonisation. L’école est le premier moyen d’ascension sociale, et les filles en ont été d’abord exclues et ensuite limitées à des études inférieures. C’est ainsi qu’il y a 29 ans d’écart entre l’école William Ponty et celle des jeunes filles de Rufisque.  

 

Les femmes ont toujours affronté les pouvoirs en place pour exiger leurs droits. En 1945, c’est Soukeyna Konaré (cousine de Lamine Guèye) et Ndaté Yalla Fall (cousine de Galandou Diouf) qui, bien qu’appartenant à des partis politiques opposés, ont joint leurs forces et obligé la France à revenir sur un décret qui ne donnait le droit de vote dans les quatre communes qu’aux seules femmes de souche européenne. Ce sont elles qui ont ouvert cette longue marche de la bataille de la parité, comprise comme l’égal accès aux fonctions politiques.

 

Résistances sociales et innovations : la théorie de la majorité tardive

 

Toutes les innovations qu’elles soient technologiques ou sociales font face à des résistances. Au Sénégal, quand il a fallu introduire le gaz pour éviter la déforestation, beaucoup  disaient que le Thiebou dieun ne pouvait se faire qu’au feu de bois ou au charbon. Aujourd’hui cette théorie est jetée aux oubliettes. 

 

En Suisse, les fabricants de montres à neufchâtel, enfermés dans leur certitude que leur produit était le seul modèle valable, n’ont prêté aucune attention à une invention d’un de leurs employés, et  n’ont pas pris soin de la protéger. L’année suivante lors d’une exposition, celui-ci a présenté le modèle. Les japonais et les américains l’ont acheté et ont mis sur le marché la montre à pile quartz, utilisée aujourd’hui par tous, y compris par la majorité des suisses. C’est la résistance au changement qui explique que la montre suisse qui occupait 90% de part de marché en a été réduite à 14%.

 

La parité et les questions d’égalité de genre n’échappent pas à la théorie de la majorité tardive, et les avancées obtenues sur le plan scientifique fondent notre optimisme.

 

Pendant longtemps à l’université Cheikh Anta Diop, les enseignants étaient hostiles aux questions de genre. À notre arrivée à l’IFAN en 1999, nous avons mené la bataille pour institutionnalisation du Genre, en démontrant que l’Université Cheikh Anta Diop ne pouvait pas rester à l’écart de ce qui se passait dans les meilleures universités du monde. Avec la création du Laboratoire Genre et avec des hommes éclairés comme les professeurs Moustapha Tamba et Lamine Ndiaye, l’enseignement du genre est devenu officiel au département de sociologie, et aujourd’hui des masters sont  enseignés à l’UCAD. 

 

En 2005, devant présider le plaidoyer au sommet sur le genre, organisé par le PNUD au Méridien Président, Macky Sall qui ne croyait pas au genre avait décidé de ne rester que pour une demi-heure, évoquant d’autres contraintes. Après la présentation que nous avions faite, avec une démonstration partant des théories de la physique et des mathématiques, l’ancien Premier Ministre est sorti, convaincu de la pertinence de l’analyse du genre. C’est ce jour là qu’il s’est engagé pour l’intégration des femmes dans l’armée et la prise en charge des conjoints par leurs épouses fonctionnaires. Nous avions salué cela en son temps par un article intitulé « les promesses tenues d’un premier ministre, celles toujours attendues du chef de l’Etat ». Si le Président Macky Sall s’était donné les moyens de se faire expliquer la parité comme en 2006 pour le genre, peut être qu’il aurait pu aider ce pays à progresser. Car la parité dépasse la seule question de la représentation homme-femme.


Perspective politique : la parité n’est pas une fin en soi mais un moyen d’aller vers l’égalité  pour construire les bases d’un développement durable

 

Amartya Sen, Prix Nobel économie (1998), dans son ouvrage «Un nouveau modèle économique» (ed. Odile Jacob, 2000) disait : «Je ne vois aucune priorité aussi brûlante pour l’économie du développement qu’une reconnaissance pleine et entière de la participation et du leadership féminin dans les domaines politiques, économique et social. C’est un aspect crucial du « développement comme liberté ».  Ceux et celles qui sont à la base de ce formidable mouvement s’inscrivent dans une perspective de transformation sociale qui dépasse les séquences temporelles des gouvernements. Les femmes se battent par conviction pour le devenir de leur pays et acceptent qu’elles n’ont pas le monopole de la vérité. Mais elles sont convaincues que c’est par la connaissance que le monde avance et que le Sénégal ne peut se permettre de s'enfermer dans des théories moyenâgeuses. La parité pose un débat éminemment politique de transformation sociale, et cela Abdoulaye Wade l’a très vite compris, il est vrai que c’est un intellectuel curieux ouvert aux idées nouvelles. C’est ainsi qu’en  2002 à Durban, quand des africaines l’ont interpelé pour porter le combat de la parité à l’union Africaine il l’a fait et cela avec le soutien du Ministre des affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, mais il ne s’est pas arrêté là. Il a amené la présence des femmes au SENAT à 40% et au CES à 43%, il ne lui restait plus que l’Assemblée Nationale. Ousmane Tanor Dieng aussi a compris les enjeux, et quand il a reçu le Caucus des Femmes Leaders, le 7 mai 2012, il a déclaré que ce processus est irréversible. Moustapha Niasse aussi l’a compris en faisant un bureau politique paritaire sans attendre le décret d’application. C’est cela qui justifie aussi l’engagement de Cheikh Bamba Dièye et des autres acteurs dont les propos  ont été repris dans un spot publicitaire, intitulé « la parité, des leaders politiques s’engagent». Cela pour dire que tous ceux qui ont eu le temps d’écouter les analyses qui fondent la démarche ont compris que les enjeux dépassent une simple question de représentation homme-femme. L’enjeu porte sur le développement de notre pays.

 

L’égalité des droits entre hommes et femmes : un enjeu de développement

 

Le dernier rapport de  la Banque mondiale sur le genre montre qu’en Inde quand les femmes sont à la tête des conseils locaux, la corruption diminue de 30%. La Chine aujourd’hui première économie mondiale doit son développement en partie à l’amélioration du niveau d’éducation et de qualification des femmes, qui sont à l’avant garde dans la production du matériel électronique. Le Sénégal ne pourra atteindre les taux de croissance escompté tant que la moitié de ses ressources humaines restera sous éduquée, peu qualifiée et discriminée dans l’accès aux ressources et aux facteurs de production.

 

Avec l’acte III de la décentralisation, les principales questions que la gouvernance locale devra résoudre concernent surtout, la santé, l’éducation, les équipements collectifs comme les marchés ; et les femmes sont les principales concernées, d’où l’enjeu de leur présence significative dans les instances de décision. La présence des femmes comme des hommes dans ces instances doit être comprise comme une lourde responsabilité et non une position de jouissance. En ramenant les indemnités à des proportions plus raisonnables, le Sénégal aurait la chance de ne voir y siéger que ceux qui sont mus par le sens du don de soi à la nation et écarter ceux qui ne cherchent qu’à se servir.

 

Les détracteurs de la parité

 

Le débat sur la parité est trop sérieux pour être abordé de manière politicienne, même des personnes qui se disent intellectuelles, préoccupées par leur positionnement politique ont montré trop de légèreté en se prononçant sur une question qu’elles ne maitrisent pas, jouant avec les émotions et les sentiments des Sénégalais, avec parfois des discours haineux indignes de leur rang. On ne peut pas, quand il s’agit de discuter d’intervention coronaire, convoquer n’importe qui. Il en va de même pour cette question, qui a certes une dimension idéologique, mais est surtout une question scientifique, car au-delà du concept de genre, il y a des théories éprouvées qui le sous-tendent. Evidemment, la plupart des contempteurs l’ignorent et se  limitent à donner leur opinion sur leur vision du statut de la femme. Leurs discours sur l’incompétence des femmes est totalement faux. Il faut d’abord  dire que la compétence politique n’est pas la compétence technique, c’est pourquoi il existe des commis de l’administration. C’est la confusion des rôles qui est le problème et c’est heureux que le dernier rapport de l’IGE l’ait identifié. On ne peut pas occuper un poste dans l’administration par la seule compétence politique. Quant à l’Assemblée nationale, l’incompétence n’est pas que du côté des femmes, puisque le pourcentage de femmes avec un diplôme d’enseignement supérieur, allant du BAC au doctorat, est de 37,5%, ce qui est proportionnellement plus important que celui des hommes. Toutefois il suffit de mettre des barrières d’entrée qui concerneraient et les hommes et les femmes pour relever le niveau de cette Assemblée, comme cela existe dans certains pays.

 

Les effets pervers de la parité

 

L’approche utilisée pour aller vers l’égalité avec la loi sur la parité doit certainement être analysée, pour identifier les limites et les corriger, car la parité n’est pas une fin en soi. Ce n’est qu’un moyen pour aller à l’égalité des droits. Il va falloir aussi interroger l’engagement des bénéficiaires de la loi, car c’est Hegel qui disait : « il ne s’agit pas d’être meilleure que l’époque mais l’époque au meilleur d’elle-même ». Quoi qu’il en soit  cette loi a eu le mérite d’être révélatrice des tares de notre démocratie et des limites de la construction en devenir de la République. Elle a permis de mettre le doigt sur les faiblesses coupables d’un Etat qui piétine ses propres lois et cela est extrêmement grave.

 

Des leçons d’hypocrisie

 

Le Sénégal incontestablement a innové avec la Loi sur la Parité. C’est le premier pays à avoir donné corps à cette loi, de si belle manière ;  ce qui lui a valu l’admiration du monde entier et un ballet de visiteurs venus s’inspirer de son expérience. Mais il a raté une opportunité de tirer avantage de cette situation par manque de perspective des nouvelles autorités. Tant qu’Abdoulaye Wade était au pouvoir, ceux qui pensaient qu’il en était l’instigateur ont joué le jeu et ne juraient que par la Parité. Une fois Macky Sall au pouvoir, ces mêmes personnes pensant qu’il est contre, ont enfourché une autre trompette. L’essentiel de la classe politique qui a été consultée par le Caucus des Femmes Leaders a marqué son adhésion. Des autorités religieuses ont été consultées et par des femmes et par le Président Wade, ce qui explique que pendant quatre ans aucune objection de leur part n’a été relevée. 

 

Conclusions

 

Ceux qui sont aux commandes aujourd’hui peuvent choisir entre la médiocrité en se laissant enfermer dans un débat contre productif ou s’inscrire dans le sens de l’histoire et entrer dans la postérité. Napoléon disait que Waterloo effacerait toutes ses batailles et qu’il ne resterait dans la mémoire collective que son code civil. Il a eu raison,  puisque 71 pays dans le monde s’en sont inspirés y compris les Etats-Unis d’Amérique et l’Egypte. Nous avions rappelé cela au Président Wade dans un article intitulé : « Un destin pour le Sénégal sans les femmes » en lui disant que ce n’est pas par des infrastructures qu’il resterait dans la postérité mais en libérant une catégorie sociale. Abdoulaye Wade est entré dans l’histoire pour avoir introduit la Parité à l’Union Africaine et au Sénégal, car d’autres infrastructures plus belles et plus grandioses se feront au Sénégal, nous l’espérons, mais il n’y aura plus de lois aussi révolutionnaires pour les femmes que celle de la parité. 

 

Quiconque s’attaquera à cette loi restera dans la mémoire collective et pour l’éternité, comme un traitre à la cause des femmes et à la démocratie. 

 

Fatou SARR, Docteur en Anthropologie et Sociologie du politique



16 Commentaires

  1. Auteur

    Lamanmboor

    En Août, 2014 (18:56 PM)
    le Sénégal est dans une dynamique où les femmes tendent de plus en plus à constituer l'élite intellectuelle. A plus ou moins court terme, cette loi va se retourner contre les femmes pour la simple raison qu'au Sénégal, il y aura plus de femmes compétentes que d'hommes et ce qui est juste, c'est que les plus compétents passent qu'ils soient hommes ou femmes.

    On peut dire que cette loi est l'œuvre d'une élite féminine opportuniste qui cherche à profiter de son caractère minoritaire pour se caser à coup sûr.
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  2. Auteur

    Nb

    En Août, 2014 (19:22 PM)
    C'est facile de publier ca bieeeen après le débat des elections locales, lorsque Touba a foulé du pied les lois du pays concernant la parité. Dans cette période là c'etait motus et bouche cousue au moment même où vous et les grandes féministes que nous admirions devaient prendre la parole dans les médias et fustiger cela clairement.

    A quoi bon les longs articles sur Seneweb après la bataille si quand le moment est venu de se battre pour ses idées on bat en retraite par peur des représailles de cette fameuse confrérie ?

    Trop facile. Vous nous avez décues !
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    Auteur

    Deugg Deugg

    En Août, 2014 (19:45 PM)
    allez vous en avec vos thèses sur la parité. Nous combattrons la parité jusqu'à la dernière goutte de notre sang. Car la parité n'existe nul part, ni dans aucune religion, ni dans l'éthique, ni dans la morale, ni dans les bonnes traditions. Il ne faut pas embarquer les gens avec vos analyses. ce que vous dites ne nous ébranle guerre, au contraire cela nous permet même de mieux se préparer et de vous attaquer partout où vous allez pour soutenir ses maudites thèses.



    les religions, les bonnes traditions et la morale ont toujours donner les femmes des places de nobles, elles ont toujours respecter la femme. Quand à la religion Islamique que je maitrise le mieux, personne ne doute de l’importance et de la place capitale qu'elle a toujours accorder aux femmes.



    Ce qu'on peut être d'accord c'est l'équité : c'est à dire donner à chacun ce qui lui appartient.



    Vous même vous savez pertinemment que cette loi sur la parité étant d'abord purement politique bafoue complètement les règles du mérite dans tous les domaines.



    DIEU (SWT) a dit dans le coran "L'HOMME EST AU DESSUS DE LA FEMME" et vous avez non à DIEU, en lui disant "l’Homme EST ÉGAL à la FEMME". Vous avez déclarez la guerre à DIEU, alors prenez vos arme !



    Et sachez que un combat avec DIEU ne se termine jamais en nulle ou en victoire de l'Homme, mais cela se termine toujours par une victoire très éclatante de DIEU.



    Vous avez dot dans votre conclusion que ; "Quiconque s’attaquera à cette loi restera dans la mémoire collective et pour l’éternité, comme un traitre à la cause des femmes et à la démocratie." et bien nous n'avons pas peur de cela. Je ne dis même pas rester dans la mémoire collective et pour l’éternité, comme un traitre à la cause des femmes et à la démocratie, que nous restons pour ici et pour l'au de lç et même partout, international et tout, mais nous choisissons DIEU entre la parité et lui.



    Nous sommes prêt à sur toutes les conséquences de quelques ,natures que cela puisse être, mais nous combattrons cette loi avec toutes nos forces.



    VIVE LA Vérité !!!!!!!!!!!!
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    Auteur

    Baye Zaal

    En Août, 2014 (20:04 PM)
    Il faut que l'on respecte la parité avec autant de maçons que de maçonnes, autant de manoeuvres que de manoeuvreeeeees, etc............
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    Auteur

    Mouride Sadikhe

    En Août, 2014 (20:05 PM)
    Fatou SARR votre intervention est très tardive. il faut aller aussi jusqu'au bout de votre logique.



    C'est Touba seulement qui en est l'entière responsable. Il faut le dire haut et fort et l'écrire noir sur blanc.



    De quoi avez vous peur. C'est vous qui avez choisi de défendre les droit des femmes. Vous dénoncez l'hypocrisie mais vous n'y avez pas échapper. Quelle honte !!!



    Vous voulez faire endossez la responsabilité aux politiciens ça ne passerai pas. Ayez le courage de porter ce combat.

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    Auteur

    Les Fils De Keur Yaba

    En Août, 2014 (20:27 PM)
    je suis vraiment désole ou étiez lorsk la liste de touba valide . JE PENSE kil fau revoir cette loi elle na pa dimportance
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    Auteur

    Logisticien

    En Août, 2014 (20:55 PM)
    Cette femme est une descendante de satan. Je ne peux comprendre comment une femme dans notre religion peut se mesurer a l'homme. Il qu'elle arrete elle ne croit meme pas a son pays elle ne defend que ses perdiums et ce à n'importe quel prix. Quitte à torpilller l'islam
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    Auteur

    Titen

    En Août, 2014 (22:12 PM)
    ici nous ne parlons pas de religion mais de politique , de democratie , et de loi ... je suis tout a fait daccord avec elle ... apres un grand pa comme la paritè 8une premiere en afrique et dans le monde pourquoi retourner en arriere ??? touba est touba et a sont statut speciale etant une ville religieuse , mais vu que Mme sarr est tres intelligente elle a compris que s'etait mieux ne pas evoquer le probleme de touba sachant l'ideologie des mourides . Mais par contre si on ne sebase que sur l'islam il ne faut pas oublier que la femme occupe une pleace plus importante (le pere vient apres la mere ) . de plus n'existe aucune sourat qui dit qu'une femme ne peu pas gouverner d'autant plus que se sont toujour les femmes qui gerent les foyers alors que l'homme ne fait que porter l'argent et meme dans certains villages africains les hommes ne travaillemt meme pas , se sont les femmes qui s'occupent des enfants , de la maison et de plus s'occupent des recoltes , du betail etc ..... donc se mettre contre cette loi veut dire etre simplement un debile .
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    Auteur

    Yadikone

    En Août, 2014 (22:22 PM)
    Tu ns emmerde ici c'est lafrique ni democratie ni parite les hommes devant les femmme s vs savez vos places point
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    Auteur

    Je Veux Un Os Moi Aussi !

    En Août, 2014 (23:47 PM)
    en voila une qui attend un OS (yakh) pour se remplir le ventre. Arrêter de nous bassiner les oreilles avec vos diplômes à deux balles ! Dites nous scientifiquement ce que vous pensez avec vos titres de prof sans aucune valeur heuristique. Vous nous parlez de parité alors que vous reproduisez cette "domination" au détriment des femmes non instruites.
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    Auteur

    Toto2

    En Août, 2014 (03:39 AM)
    Cette Dame est tres en avance.

    Priere continuer a nous eduquer.
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    Auteur

    Alphaone

    En Août, 2014 (06:32 AM)
    Ah, c'est une femme qui écrit ....... je comprend mieux cette phrase, "ont enfourché une autre trompette" .......!
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    Auteur

    Las

    En Août, 2014 (08:19 AM)
    IL FAUT Y AJOUTER LE FAIT QUE LES FEMMES SOIENT UTILISÉES DANS LES SERVICES DE RENSEIGNEMENT POUR LEUR BEAUTÉ.

    LIVRE DU COLONEL PAGE 160 et 107 DU TOME 1

    POUR DONNER A L'ETAT DES MOYENS DE DISCUTER AVEC LES HOMMES POLITIQUES.

    AVEUX DE TAILLE ET GRANDE HYPOCRISIE

    ON LEUR DONNE LA PARITÉ ET ON LEUR ENFONCE DANS LA PROSTITUTION POUR "L’INTÉRÊT SUPÉRIEUR DE LA NATION"

    LORS DU MATCH SENEGAL MAURUTANIE LES NARS DISAIENT UN PAYS DE PROSTITUEES NE DOIT PAS LEUR BATTRE!!!!!!!!!!!!!!!!

    ET CE PROBLEME PERSONNE NE S'EN OCCUPE.

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    Auteur

    Véridique

    En Août, 2014 (10:47 AM)
    Fatou Sarr boul niou fontoooo fi sa moroome nékoufisoof nguééne troppp, c vous les grandes hypocrites, légui vous osez jouer aux grandes gueules alors que lorsque vous avez été interpellées par les journalistes pour vous prononcer sur la liste non paritaire vous avez toutes fait profil bas, toi en premier, Penda Mbow et Aida Mbodj pour ne citer que vous 3. Bou lééne niou sonal parité amoul féne, non à la discrimination fondée sur le sexe, oui à l'égalité des chances, oui à la compétence, mais NON, NON et NON à la parité. Comme disait un vieux sage '' parité djiguééne bou ko nangou wagni na bopame ndakh djiguééne moo eup goor thieur fouffff ''. Vous savez pertinemment que cette loi est la plus grande escroquerie politique que le Sénégal n'ait jamais connu. Le rusé Wade n'y croyait pas mais voulez juste s'attirer la sympathie de l'électorat féminin et cela vous le savez mieux que quiconque.
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    Auteur

    Vive Le Merite

    En Août, 2014 (12:47 PM)
    c'est malheureux que ces femmes se disant intellos nous pompent l'air avec leur loi "biberon"! que celles qui veulent etre des leaders en politique et occuper des fonctions electives aillent sur le terrain battre pour meriter leur place. Ne nous fatiguez pas avec votre histoire à dormir debout. ish soof ngen way!
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    Auteur

    Mais Non

    En Août, 2014 (14:43 PM)
    DONC LA CONTRADICTION SUR CETTE LOI OU S'OPPOER A ELLE EST UNE FAÇON D'ETRE UN TRAITE.EH BIEN MODERONS NOS LANGUAGE.POUR MOI LA PARITE CONSISTERAIT A ETABLIR DES LISTES DE 50% HOMMES ET 50% FEMMES ET QUE L'ORDRE SERA DEFINI PAR LA COMPETENCE.LE MERITE MAIS UN HOMME UNE FEMME C'EST CULTIVER LA MEDIOCRECITE-----------
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