M. Elhadji Daniel SO, Secrétaire Exécutif d’Alternative Générationnelle (AG/JOTNA) intervenait dans un Forum International organisé par «Solution BAAY Spirituality» sur les thêmes de la dégradation des mœurs et de l’environnement, du chômage et l’insécurité internationale. C’était à Kaolack, dans la commune de Kahone.
Baye Niasse avait un goût prononcé pour le travail. Il dira que le fidèle ne peut s’épanouir que dans la quête du licite.
Dans la mouridyya, Cheikh Ahmadou Bamba offrit à ses compatriotes la possibilité de refaire leur unité et de se reconstituer selon leurs propres valeurs. Il leur demande alors de devenir des musulmans qui feront la guerre contre leurs passions (rn~djiahd dil nafs). Le travail cesse d'être une besogne quotidienne pour devenir ordre divin, donnant ainsi un sens à l'existence humaine.
La morale wolof nous enseigne que le travail est vérité, c'est-à-dire qu'il est certitude, qu'il tire son fondement d'un rationalisme vécu notamment dans une formation communautaire traditionnelle tournée vers l'économie d'auto-subsistance. C’est ce que veulent traduire les Wolof lorsqu’ils disent ligueye rekk moye deugue ».
M. SO indique que «les relations de cause à effet ne sont pas automatiques entre chômage et insécurité ou dégradation des mœurs mais l’expérience montre que la précarité sociale offre un terreau plus favorable au développement des contre-valeurs. Le travail et le savoir sont pour un pays comme le Sénégal les meilleurs boucliers face à ces périls que sont la délinquance (mère de l’insécurité ordinaire), l’acculturation (mère de la perte des valeurs) et l’obscurantisme(mère de tous les radicalismes y compris le terrorisme). »
Selon lui, « en faisant de l’agriculture un des piliers du PSE (à travers le PRACAS), le président entend faire d’une pierre deux coups :profiter du formidable potentiel de développement de notre agriculture pour amener des milliers de jeunes « à la terre » à l’instar de Baye Niasse qui était un grand cultivateur ; répondre au défi de sécurité alimentaire en faisant l’autosuffisance alimentaire à moyen terme un des objectifs majeur de son mandat.
Parallèlement, la mise en œuvre du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC) se poursuit. L’engagement de jeunes volontaires de l’agriculture dans la filière « Maïs » pour la mise en œuvre du Programme « Emergence Maïs », développé par le Service Civique national en droite ligne avec l’axe 1 du PSE, mobilisant 250 volontaires et 500 incubés dans 17 sites de productions. »
Baye Niasse avait un goût prononcé pour le travail. Il dira que le fidèle ne peut s’épanouir que dans la quête du licite.
Dans la mouridyya, Cheikh Ahmadou Bamba offrit à ses compatriotes la possibilité de refaire leur unité et de se reconstituer selon leurs propres valeurs. Il leur demande alors de devenir des musulmans qui feront la guerre contre leurs passions (rn~djiahd dil nafs). Le travail cesse d'être une besogne quotidienne pour devenir ordre divin, donnant ainsi un sens à l'existence humaine.
La morale wolof nous enseigne que le travail est vérité, c'est-à-dire qu'il est certitude, qu'il tire son fondement d'un rationalisme vécu notamment dans une formation communautaire traditionnelle tournée vers l'économie d'auto-subsistance. C’est ce que veulent traduire les Wolof lorsqu’ils disent ligueye rekk moye deugue ».
M. SO indique que «les relations de cause à effet ne sont pas automatiques entre chômage et insécurité ou dégradation des mœurs mais l’expérience montre que la précarité sociale offre un terreau plus favorable au développement des contre-valeurs. Le travail et le savoir sont pour un pays comme le Sénégal les meilleurs boucliers face à ces périls que sont la délinquance (mère de l’insécurité ordinaire), l’acculturation (mère de la perte des valeurs) et l’obscurantisme(mère de tous les radicalismes y compris le terrorisme). »
Selon lui, « en faisant de l’agriculture un des piliers du PSE (à travers le PRACAS), le président entend faire d’une pierre deux coups :profiter du formidable potentiel de développement de notre agriculture pour amener des milliers de jeunes « à la terre » à l’instar de Baye Niasse qui était un grand cultivateur ; répondre au défi de sécurité alimentaire en faisant l’autosuffisance alimentaire à moyen terme un des objectifs majeur de son mandat.
Parallèlement, la mise en œuvre du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC) se poursuit. L’engagement de jeunes volontaires de l’agriculture dans la filière « Maïs » pour la mise en œuvre du Programme « Emergence Maïs », développé par le Service Civique national en droite ligne avec l’axe 1 du PSE, mobilisant 250 volontaires et 500 incubés dans 17 sites de productions. »
5 Commentaires
Kheuch
En Février, 2016 (14:06 PM)le senegal a besoin d’honnêtes citoyens qui savent de quoi ils parlent
merci mr so et bonne continuation avec vous kaolack et le senegal peuvent rêver d'un développement social
Anonyme
En Février, 2016 (14:37 PM)Anonyme
En Février, 2016 (20:45 PM)Même l'islam recommande de combattre la pauvreté
Agiste
En Février, 2016 (20:51 PM)C'est intelligent et c'est clair
Siii kaname rék
Senegal
En Février, 2016 (13:22 PM)Toute voix autorisée qui se serait suffi de se taire sur cet état de fait endémique et gangreneux qui défraie la chronique depuis plus d'une décennie, pourrait être considérée comme le ¨Talibé¨ de Satan.
Donc BRAVO M. SO d'avoir orienté notre conscience sur les recommandations de ces valeureux religieux qui nous ont légué ce riche patrimoine impérissable et indestructible de toute influence venant de l'Occident.
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