Conseiller technique du Premier ministre, chargé de la Culture et des Questions Littéraires, Lamine Sambe a jugé nécessaire de répondre à la critique récente faite sur le temps employé dans le "communiqué du conseil des ministres". En effet, il a été déclaré dans une tribune que "L'État doit revoir la rédaction du communiqué du conseil des ministres". Le collaborateur de Mohamed Dionne a décidé de faire des précisions, dans un document parvenu à Seneweb, dont nous vous proposons de larges extraits.
"Quand Monsieur Diallo affirme, entre autres, non sans le déplorer que "depuis un certain temps le communiqué du conseil des ministres a profondément changé dans sa forme. En effet, il est marqué par une utilisation abusive du présent de l'indicatif rendant sa compréhension difficile et déroutante pour la majorité des sénégalais", notre premier réflexe est de nous étonner positivement de ce qu'un compatriote réclame à l'État davantage de clarté formelle dans l'information qui édifie sur l'état des lieux des différents chantiers de la construction nationale. J'ai dit "entre autres" car dans la même veine, sont alignées quelques considérations complémentaires que je pourrais qualifier "d'éclairages succincts" sur l'emploi du temps présent au mode indicatif.
"La critique qu'il sert au gouvernement…"
"Cette affirmation appelle les remarques suivantes : La polyvalence temporelle de sa propre expression "Depuis un certain temps" aurait dû, à mon sens, le rendre un peu plus circonspect dans la critique qu'il sert au gouvernement. L'expression "Depuis un certain temps" exprime –t- elle le présent ou le passé ou même le futur ? Si le constat qu'il fait a débuté avant le présent du "hic et nunc", force est de reconnaître que ce présent est enrobé de passé et il "irrupte" dans le futur puisque de changements notoires dans la rédaction des communiqués au présent de l'indicatif, M. Ba n'en note guère. C'est la raison pour laquelle, le passé s'achève dans le présent qui le prolonge et le futur naît dans le présent qui l'engendre ! C'est dire la grande minceur qui sépare, au niveau de la chronothèse, l'accompli, l'accomplissement et l'inaccompli. Le présent de l'indicatif, en dehors des axes paradigmatiques et syntagmatiques qui lui sont propres, exprime le futur comme il peut exprimer le passé. J'arrive de Dakar demain à 15h. Ce présent est un futur. Cet homme boit beaucoup malheureusement. Ce présent est un passé.
L'emploi du Présent en question
"De sorte que le présent est la forme au moyen de laquelle le locuteur ou le narrateur exprime tout ce qui constitue son actualité, tout ce qui s'y rattache. Certes cette actualité peut être étroite, momentanée lorsqu'elle coïncide avec l'instant où le locuteur parle. Mais les exemples cités ci-dessus, prouvent qu'on peut actualiser par la force de la mémoire ou de l'imagination des choses passées ou à venir qui s'expriment alors au présent. Le plus surprenant est que ces valeurs d'emploi du présent de l'indicatif ne vous sont pas inconnues M. Ba. Vous en énumérez quelques-unes en affirmant : "ainsi, on distingue plusieurs valeurs du présent de l'indicatif selon le contexte et selon la raison pour laquelle il est employé parmi lesquelles il faut distinguer :" et vous voilà parti dans l'énumération laquelle, même non exhaustive, n'en provoque pas moins une question :
Pourquoi la parole du Président se décline au présent
"Si M. Ba sait tout cela, pourquoi s'insurge-t-il contre la rédaction du communiqué du conseil des ministres qui userait plus qu'il ne faut selon lui du présent de l'indicatif ? En quoi cela gêne-t-il d'employer le mode et le temps désinentiel les plus accessibles ? Les plus simples ? Mieux, le communiqué du conseil des ministres dites-vous est une "réunion constitutionnelle". Vous devriez ajouter au cours de laquelle le Président de la République prend la parole. Cette parole du Président se décline au présent de l'indicatif puisqu'elle est directive, elle est instruction sans être comminatoire. Elle ne peut prêter à confusion encore moins faire l'objet d'une contestation. C'est ce contexte de non équivocité du propos présidentiel qui lui confère cette qualité d'être encodé au mode indicatif qui, comme son nom ne le dit pas, Indique, Ordonne et Instruit. Quel meilleur temps pour le dire si ce n'est le présent de l'indicatif qui répond alors parfaitement à sa valeur d'emploi nodale : indiquer une réalité ! Le propos du Président ne se cale sur des chimères mais indique bien la voie des solutions à prendre. Pourquoi le présent de l'indicatif !
Une foultitude de valeurs d'emplois de ce présent
"Mais le passage qui m'interpelle le plus est celui dans lequel M. Ba donne l'exemple que voici pour très sérieusement s'en offusquer. Je le cite: "…le chef de l'État décide d'engager…" "La conjugaison au présent de ce verbe rime-t-elle à quelque chose ? Ce présent de l'indicatif n'a ni la valeur de vérité générale ni la valeur d'un présent de narration" (fin de citation). M. Ba exclut derechef toutes autres valeurs d'emploi du présent de l'indicatif en dehors des deux valeurs qu'il cite cependant qu'il existe bel et bien une foultitude de valeurs d'emplois de ce présent. On en dénombre au moins dix-sept (17) ! Pas moins ! Que dire par exemple du présent de l'indicatif qui exprime une hypothèse ? Exemple: "S'il vient, nous commençons/commencerons." Il y a aussi que M. Ba se trompe me semble-t-il de verbe quand il ne limite le prédicat qu'au seul vocable de "décide". Le verbe dans ce syntagme est bel et bien "Décide D'engager". Ce groupe verbal est différent en signification de chacun des trois éléments qui le composent. Si bien que le temps intérieur de ce verbe ou ce que l'on nomme l'aspect du verbe qui n'a rien à voir avec le temps désinentiel ou temps extérieur, colle parfaitement avec l'indicatif présent lequel, soit dit en passant, engendre un futur qui lui est consubstantiellement lié, qui fait corps avec lui, qui lui est sous-jacent, implicite.
"Les communiqués du conseil des ministres depuis Senghor…"
"Or donc nous voici momentanément arrivé au terme de cette discussion qui répond à celle d'un compatriote qui signe son texte par "Vive le Sénégal" ! Il importe que je signale ce fait de plume comme il importe aussi que je rappelle à cet amoureux de la langue de Malherbe que les communiqués du conseil des ministres depuis Senghor sont rédigés avec une nette prédominance du présent de l'indicatif qui les traverse de part en part et de régime en régime ! i à la question latine du "quid novi ?" je devais répondre à M. Ba sur le "lièvre" qu'il soulève, je lui réponds "nihil novi""
(Nb: Les intertitres sont de la rédaction)
25 Commentaires
Boy
En Juin, 2018 (13:06 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (13:10 PM)Jiggy
En Juin, 2018 (13:13 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (13:19 PM)pourquoi Macky cache qu'il part pour le Quebec, dofoul dé il a peur que ce qui lui est arrivé à paris se reproduise,
bayilen dakh soupçon bi
Anonyme
En Juin, 2018 (13:20 PM)WA SALAM
Anonyme
En Juin, 2018 (13:31 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (13:31 PM)Yeet
En Juin, 2018 (13:35 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (13:42 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (13:45 PM)WAAJI AM NA LA DANS L'ORDRE !!!!!!!!!
C.ly
En Juin, 2018 (14:16 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (14:38 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (14:44 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (15:35 PM)Il est rare par les temps qui courent, de lire à travers nos journaux, des textes qui ne soient pas résolument axés sur la politique. Dans le mauvais sens s’entend ! Le texte de Monsieur Baba Gallé Diallo publié à la page 10 du journal « Dakar-Times » du lundi 4 juin 2018, « L’Etat doit revoir la rédaction du communiqué du Conseil des ministres » nous sort de l’ordinaire, en développant un ensemble de considérations grammaticales qu’il indique comme relevant du bon usage de la langue française et avec lesquelles ce communiqué ministériel serait en porte-à-faux.
Je tiens ici à lui dire mon plaisir à lire des passages de son texte me rappelant des pratiques de cours tout au long des 35 ans consacrés à la matière. Sans polémique aucune, nous tenons, courtoisement, à lui apporter les quelques éléments que voici.
Quand Monsieur Diallo affirme, entre autres, non sans le déplorer que « depuis un certain temps le communiqué du conseil des ministres a profondément changé dans sa forme. En effet, il est marqué par une utilisation abusive du présent de l’indicatif, rendant sa compréhension difficile et déroutante pour la majorité des Sénégalais », notre premier réflexe est de nous étonner positivement de ce qu’un compatriote réclame à l’Etat davantage de clarté formelle dans l’information qui édifie sur l’état des lieux des différents chantiers de la construction nationale.
J’ai dit « entre autres » car dans la même veine, sont alignées quelques considérations complémentaires que je pourrais qualifier « d’éclairages succincts » sur l’emploi du temps présent au mode indicatif. Cette affirmation appelle les remarques suivantes :
La polyvalence temporelle de sa propre expression « Depuis un certain temps » aurait dû, à mon sens, le rendre un peu plus circonspect dans la critique qu’il sert au gouvernement. L’expression « Depuis un certain temps » exprime – t- elle le présent ou le passé ou même le futur ?
Si le constat qu’il fait a débuté avant le présent du « hic et nunc », force est de reconnaître que ce présent est enrobé de passé et il « irrupte » dans le futur puisque de changements notoires dans la rédaction des communiqués au présent de l’indicatif, M. Ba n’en note guère. C’est la raison pour laquelle, le passé s’achève dans le présent qui le prolonge et le futur naît dans le présent qui l’engendre ! C’est dire la grande minceur qui sépare, au niveau de la chronothèse, l’accompli, l’accomplissement et l’inaccompli. Le présent de l’indicatif, en dehors des axes paradigmatiques et syntagmatiques qui lui sont propres, exprime le futur comme il peut exprimer le passé.
-J’arrive de Dakar demain à 15h. Ce présent est un futur.
-Cet homme boit beaucoup malheureusement. Ce présent est un passé.
De sorte que le présent est la forme au moyen de laquelle le locuteur ou le narrateur exprime tout ce qui constitue son actualité, tout ce qui s’y rattache. Certes, cette actualité peut être étroite, momentanée lorsqu’elle coïncide avec l’instant où le locuteur parle.
Mais les exemples cités ci-dessus, prouvent qu’on peut actualiser par la force de la mémoire ou de l’imagination des choses passées ou à venir, qui s’expriment alors au présent.
Le plus surprenant est que ces valeurs d’emploi du présent de l’indicatif ne vous sont pas inconnues M. Ba. Vous en énumérez quelques-unes en affirmant : « ainsi, on distingue plusieurs valeurs du présent de l’indicatif selon le contexte et selon la raison pour laquelle il est employé parmi lesquelles il faut distinguer : » et vous voilà parti dans l’énumération laquelle, même non exhaustive, n’en provoque pas moins une question :
Si M. Ba sait tout cela, pourquoi s’insurge-t-il contre la rédaction du communiqué du Conseil des ministres qui userait plus qu’il ne faut selon lui du présent de l’indicatif ? En quoi cela gêne-t-il d’employer le mode et le temps désinentiel les plus accessibles ? Les plus simples ? Mieux, le communiqué du Conseil des ministres dites-vous est une « réunion constitutionnelle ». Vous devriez ajouter au cours de laquelle le Président de la République prend la parole.
Cette parole du Président se décline au présent de l’indicatif puisqu’elle est directive, elle est instruction sans être comminatoire. Elle ne peut prêter à confusion encore moins faire l’objet d’une contestation. C’est ce contexte de non équivocité du propos présidentiel qui lui confère cette qualité d’être encodé au mode indicatif qui, comme son nom ne le dit pas, INDIQUE, ORDONNE et INSTRUIT. Quel meilleur temps pour le dire si ce n’est le présent de l’indicatif, qui répond alors parfaitement à sa valeur d’emploi nodale : indiquer une réalité ! Le propos du Président ne se cale sur des chimères mais indique bien la voie des solutions à prendre. Pour quoi le présent de l’indicatif !
Mais le passage qui m’interpelle le plus est celui dans lequel M. Ba donne l’exemple que voici, pour très sérieusement s’en offusquer. Je le cite : « …le chef de l’Etat décide d’engager… » « La conjugaison au présent de ce verbe rime-t-elle à quelque chose ? Ce présent de l’indicatif n’a ni la valeur de vérité générale ni la valeur d’un présent de narration » (fin de citation).
M. Ba exclut derechef toutes autres valeurs d’emploi du présent de l’indicatif en dehors des deux valeurs qu’il cite cependant qu’il existe bel et bien une foultitude de valeurs d’emplois de ce présent. On en dénombre au moins dix-sept (17) ! Pas moins ! Que dire par exemple du présent de l’indicatif qui exprime une hypothèse ? Exemple : « S’il vient, nous commençons/commencerons. »
Il y a aussi que M. Ba se trompe me semble-t-il de verbe quand il ne limite le prédicat qu’au seul vocable de « décide ». Le verbe dans ce syntagme est bel et bien « DECIDE D’ENGAGER ». Ce groupe verbal est différent en signification de chacun des trois éléments qui le composent. Si bien que le temps intérieur de ce verbe ou ce que l’on nomme l’aspect du verbe qui n’a rien à voir avec le temps désinentiel ou temps extérieur, colle parfaitement avec l’indicatif présent lequel, soit dit en passant, engendre un futur qui lui est consubstantiellement lié, qui fait corps avec lui, qui lui est sous-jacent, implicite.
Or donc nous voici momentanément arrivé au terme de cette discussion qui répond à celle d’un compatriote qui signe son texte par « Vive le Sénégal » ! Il importe que je signale ce fait de plume comme il importe aussi que je rappelle à cet amoureux de la langue de Malherbe, que les communiqués du Conseil des ministres depuis Senghor sont rédigés avec une nette prédominance du présent de l’indicatif qui les traverse de part en part et de régime en régime !
Si à la question latine du « quid novi ? » je devais répondre à M. Ba sur le « lièvre » qu’il soulève, je lui réponds « nihil novi ».
Vive le Sénégal !
Lamine SAMBE,
Conseiller Technique du Premier Ministre
chargé de la Culture et des Questions Littéraires.
Anonyme
En Juin, 2018 (15:48 PM)alikalajbi MOY SATHIOU MAME MABAYE NIANG /MAMINA AK JEAN PIERRE SENGHOR BI AME CA PRODAC
ILS DOIVENT ETRE TOUS LIMOGES DE LEURS POSTES ESPECES DE VOLEUR ET DELINQUANTS FINANCIERS
wakh léne si ali kalajbi
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Ce Que Je Sais
En Juin, 2018 (16:14 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (16:28 PM)Le francais n'apartient plus a la France et n'ayons pas le complexe de bien de parler.
Anonyme
En Juin, 2018 (16:44 PM)Publié le : Mercredi 30 Mai 2018 - 23:11 - Source : dakarmatin - Commentaires : 0 - Consulté : 268
Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des ministres, mercredi 30 mai à 11 h, au Palais de la République.
T
Entamant sa communication autour du règlement de la crise universitaire, le Chef de l'État adresse ses chaleureuses félicitations aux membres de communauté estudiantine du Sénégal pour leur esprit de dialogue et d'ouverture ainsi que leur attachement à un avenir certain, bâti sur des conditions sociales et pédagogiques adéquates.
Dès lors, appréciant ces moments d'échanges autour de l'avenir de l'enseignement supérieur, du renouveau d'un mouvement étudiant réconcilié avec lui-même et de la stabilité universitaire, le Président de la République décide d'engager des mesures inédites en faveur de notre communauté universitaire. Ces décisions de haute portée sociale, constituent des réponses fortes, salutaires pour l'amélioration des conditions de vie et d'étude des étudiants.
Ainsi, le Chef de l'État indique que la mise en œuvre de ces mesures sociales entrainera un impact financier significatif sur le budget de l'État car l'augmentation du montant des bourses et des aides sociales ; la baisse du prix des tickets-repas , ramenant le prix du petit déjeuner à cinquante francs et celui du déjeuner ou diner à 100 F pour l'étudiant, la dotation en moyens de transport, sont évaluées à la somme de 8 milliards 160 millions de FCFA.
En outre, le Président de la République rappelle aux membres du Conseil que les autres mesures nécessitent plus d'une trentaine de milliards pour engager les travaux portant sur les bâtiments pédagogiques, la construction de quatre restaurants, la construction et la réhabilitation de pavillons, la voirie, l'éclairage, l'assainissement et l'approvisionnement en eau, ainsi que le relèvement du plateau technique des centres médicaux en les dotant d'ambulances médicalisés, de médecins, d'infirmiers et de sages-femmes en plus de l'approvisionnement correct et régulier en médicaments.
Au surplus , le Président de la République souligne que ces efforts viennent s'ajouter aux investissements importants déjà consentis par l'État pour l'amélioration des conditions d'étude des étudiants et permettent ainsi de renforcer l'offre d'hébergement pour les étudiants.
En effet, 3000 lits viendront s'ajouter aux 5800 lits de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, 1000 lits supplémentaires à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, compte non tenu des 7000 lits qui seront livrés aux autres universités de Thiès, Alioune Diop de Bambey, Assane Seck de Ziguinchor, Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio, El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack.
Concluant sa communication sur ce point, le Chef de l'État demande au Premier Ministre de mettre en place un comité de suivi et d'évaluation de ses engagements auprès de la communauté estudiantine et informe le conseil de la tenue, chaque année, sous sa présidence, d'une rentrée académique en vue de consolider le dialogue et l'engagement commun autour d'un pacte de stabilité et de pacification de l'espace universitaire.
Poursuivant sa communication autour du Plan national de lutte contre le cancer et l'application de la loi anti-tabac, le Chef de l'État se félicite du financement effectif de 48 milliards FCFA, du Projet de construction et d'équipement du Centre national d'Oncologie avec le concours de la coopération sud-coréenne.
Dès lors, le Président de la République demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pratiques, en vue de la réalisation, dans les délais indiqués, de cette structure sanitaire de dernière génération qui va renforcer l'exécution adéquate du Plan National de Lutte contre le Cancer.
En outre, le Chef de l'État invite le Gouvernement à hâter, d'une part, le processus de modernisation des centres et équipements de dépistage du Cancer installés dans les structures sanitaires et, d'autre part, à améliorer significativement la prise en charge des malades, notamment par l'accessibilité des traitements et médicaments.
Par ailleurs, le Président de la République demande au Gouvernement d'intensifier la lutte contre le tabagisme en mettant en application l'ensemble des dispositions de la loi anti-tabac votée en 2014.
Appréciant l'accueil pour dix mois, au Sénégal, du navire hôpital "MERCY SHIPS", à partir de juillet 2018, le Chef de l'État invite le Gouvernement à évaluer, avec précision, toutes les ressources financières et l'ensemble du dispositif technique et de sensibilisation des populations à mettre en œuvre pour accueillir ce navire, dans les meilleures conditions.
Enfin, évoquant l'activation du dispositif préventif de lutte contre les inondations, le Président de la République demande au Gouvernement de faire le bilan exhaustif de la mise en œuvre du Programme Décennal de Lutte contre les inondations (2012- 2022) ; et de déclencher, au plan national, ledit dispositif avec la prise en compte prioritaire des villes, localités et zones vulnérables.
Le Chef de l'État a terminé sa communication sur le suivi de la coopération, des partenariats et son agenda diplomatique.
Le Premier ministre a adressé, au nom du Gouvernement, ses chaleureuses félicitations au Chef de l'État, pour son engagement pour l'éducation, un enseignement supérieur d'excellence et ses décisions de haute portée qui ont permis, un dénouement heureux de la crise estudiantine. Il a ensuite rendu compte de la coordination de l'activité gouvernementale.
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale.
Le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique, nationale et internationale.
Le ministre de l'Agriculture et de l'Equipement rural a rendu compte de la préparation de la campagne agricole et de la mise en place des semences et des engrais.
Le Ministre de la Santé et de l'Action sociale a fait une communication sur l'arrivée du navire hôpital "MERCY SHIPS" et sur le projet de construction du Centre national d'Oncologie.
Le ministre en charge du Suivi du PSE a fait le point de l'état d'avancement des projets et réformes
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a examiné et adopté :
le projet de loi modifiant la loi n° 2008-47 du 03 septembre 2008 portant règlementation des systèmes financiers décentralisés.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Djily Mbaye LO, Sociologue, Expert en microfinance, est nommé Directeur des Stratégies de Développement industriel, au Ministère de l'Industrie et de la Petite et Moyenne Industrie, poste vacant ;
Monsieur Pape Amar DIOP, Professeur de l'Enseignement Secondaire Principal, est nommé Inspecteur des Affaire Administratives et Financières au Ministère de la Bonne Gouvernance et de la Protection de l'Enfance
C'EST AFFREUX AFFREUX AFFREUX AFFREUX AFFREUX AFFREUX AFFREUX
Anonyme
En Juin, 2018 (16:54 PM)Papy
En Juin, 2018 (17:26 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (18:46 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (21:36 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (00:24 AM)Anonyme
En Octobre, 2018 (13:35 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (13:35 PM)Participer à la Discussion