Le désengorgement des prisons sénégalaises constitue l’un des objectifs à l’atteinte desquels travaille l’Observatoire national des lieux de privation de liberté (ONLPL), a déclaré mardi sa présidente, Josette Marceline Lopez Ndiaye.
Le but est de parvenir à atténuer l’impact de la surpopulation et de la promiscuité dans les lieux de détention, a-t-elle expliqué. Elle s’exprimait lors du comité régional de développement (CRD), de sensibilisation et d’information des acteurs sur les missions et fonctionnement de l’ONLPL. Cette rencontre a été présidée par l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Amadou Diop.
Josette Marceline Lopez Ndiaye a aussi souligné que l’Observatoire entend œuvrer à l’application des peines alternatives, toujours dans le but de désengorger les prisons.
Présentant l’ONLPL, elle a souligné que dans le cadre de sa mission consistant à renfoncer l’Etat de droit au Sénégal, il cherche essentiellement à mettre fin à la maltraitance, aux abus et tortures dans les prisons et autres lieux de privation de liberté, comme la Gendarmerie et la Police.
Elle a précisé que la mise en place de cet observatoire est une réponse juridique et institutionnelle, comme les cas de tortures et de ‘’maltraitance dégradante’’, certains détenus étant parfois victimes de "violations graves’’ de leurs droits dans les prisons et autres lieux de privation de liberté.
Elle a signalé que l’ONLPL a installé cinq points focaux dans les régions de Matam, Kaolack, Ziguinchor, Kédougou et Thiès, pour la prise en charge des cas de tortures et de tout autre abus. Il s’agit aussi de prévenir ces violations de droits qui doivent être bannies au Sénégal, premier pays francophone à avoir ratifier la Convention internationale contre la torture, a-t-elle expliqué
Les acteurs de la justice de la région de Saint-Louis, magistrats, officiers de polices et de gendarmerie, entre autres, ont, lors du CRD, formulé des recommandations et suggestions pour l’insertion sociale de certains détenus, notamment. Ils ont suggéré également de revoir les mandats de dépôt et l’application de peines alternatives.
Après l’atelier, des visites sont prévues sur les lieux de privation de liberté.
Societe
4 Commentaires
Anonyme
En Février, 2018 (06:55 AM)Anonyme
En Février, 2018 (07:50 AM)Anonyme
En Décembre, 2019 (14:33 PM)Pensons à une autre manière d'incarcération. c'est à dire un autre modèle de prisons.j'ai une fois entendu une prisonnier de kolda lancé un appel en disant : ( aidez-nous à travailler au lieu de nous parquer ici.on va mourir bientôt)
1/ C'est une population active qui peut et doit travailler comme tout le monde non d'être à la charge du peuple avec un budget qui ne cesse d'augmenter.
Pourquoi ne pas utiliser cette main d'oeuvre dans l'agriculture ( autosuftissance en riz) maraichage etc........
mais on me parlera des droits de l'homme or les premiers de l'homme c'est le travail gagner honnêtement et dignement sa vie
Cette proposition permettra à l'état de faire des économies sur le budget national. Elle permettra au prisonnier de payer son amende s'il doit verser des dommages et intérêts et se faire 1capital de réinsertion social
Pour les perpétuels ils pourront dédommager leurs victimes et verser le reste de leur capital à leurs ayants-droits
voilà matère à réfléchir
Anonyme
En Décembre, 2019 (14:33 PM)Pensons à une autre manière d'incarcération. c'est à dire un autre modèle de prisons.j'ai une fois entendu une prisonnier de kolda lancé un appel en disant : ( aidez-nous à travailler au lieu de nous parquer ici.on va mourir bientôt)
1/ C'est une population active qui peut et doit travailler comme tout le monde non d'être à la charge du peuple avec un budget qui ne cesse d'augmenter.
Pourquoi ne pas utiliser cette main d'oeuvre dans l'agriculture ( autosuftissance en riz) maraichage etc........
mais on me parlera des droits de l'homme or les premiers de l'homme c'est le travail gagner honnêtement et dignement sa vie
Cette proposition permettra à l'état de faire des économies sur le budget national. Elle permettra au prisonnier de payer son amende s'il doit verser des dommages et intérêts et se faire 1capital de réinsertion social
Pour les perpétuels ils pourront dédommager leurs victimes et verser le reste de leur capital à leurs ayants-droits
voilà matère à réfléchir
Participer à la Discussion