Le Premier ministre Aminata Touré invite les élus locaux à ‘’s’impliquer davantage et à apporter leur contribution indispensable’’ à la prise en charge des petits enfants, à travers ‘’les différents leviers dont ils disposent’’.‘’En dépit des nombreuses initiatives de l’Etat et de nos partenaires techniques et financiers, des efforts restent encore à faire’’ pour la prise en charge de la petite enfance, a dit Aminata Touré qui présidait, samedi, la cérémonie de clôture de la semaine nationale de la petite enfance, à Dakar.
‘’Je demeure persuadée que cet appel à l’endroit des élus locaux sera entendu, d’autant qu’il intervient dans un contexte marqué par la préparation de l’acte 3 de la décentralisation dans notre pays, qui va consacrer le renforcement du système de décentralisation’’, a affirmé Mme Touré, dans un discours dont copie a été transmise à l’APS. ‘’Je sais aussi qu’ils sauront être à la hauteur des ambitions de la politique pour la petite enfance à l’horizon 2017 à savoir la construction et l’équipement de 1.000 cases des tout-petits (CTP) au bénéfice de 60.000 jeunes enfants’’, a souligne le Premier ministre.
Aminata Touré a également, entre autres ambitions, ‘’la création de 4.000 emplois’’ et la formation de ‘’375 conseillères familiales ‘’Des résultats sont déjà à noter en ce qui concerne la politique de développement intégré de la petite enfance’’, a-t-elle fait savoir. Selon elle, en 2012, l’Agence nationale de la case des tout-petits et de la petite enfance (ANPECTP) ‘’gérait 1397 structures DIPE dont 641 cases des tout-petits, 245 écoles maternelles publiques (EMP) et 511 garderies communautaires (GC)’’. ‘’En 2013, a-t-elle, soutenu, le nombre de structures pour les mêmes types a été porté à 1.555 dont 704 cases des tout-petits, 281 EMP et 570 centres communautaires, soit une évolution de 158 structures avec une dominante de CTP’’.
‘’Le nombre d’enfants inscrits dans le préscolaire est passé de 174 855 en 2012 à 191 115 en 2013’’, s’est-elle réjouie. Aminata Touré a indiqué que ces performances sont ‘’liées à l’implication des partenaires, à la mobilisation des communautés, à la mise en place de cantines scolaires dont la couverture dans le préscolaire a évolué d’un point entre 2012 et 2103’’. Elle a souligné que la signature d’un protocole d’accord avec la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM) et la Direction de l’horticulture ‘’contribuera, quant à elle, à impulser un micro jardinage destiné à améliorer la qualité des repas servis aux enfants’’. ‘’Le défi de la CLM est, à l’horizon 2017, d’aider l’Agence à couvrir toutes les régions du Sénégal’’, a-t-elle expliqué.
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