La marche citoyenne pour la justice et contre les violences policières prévue, ce vendredi, n’aura pas lieu. Elle a été interdite par le préfet de Dakar, Alioune Badara Samb. Pour motif : il a évoqué le trouble à l’ordre public et la tentative de discrédit d’une institution.
Joint au téléphone, Hannibal Djim, coordonnateur du collectif estime que le préfet n’a donné aucune raison valable pour l’interdiction de cette manifestation. Car, « c’est une marche pacifique. Nous ne sommes pas là pour discréditer une quelconque institution. Peut-être, il craint la forte mobilisation. Il a peur de la mobilisation des membres du collectif ».
Cependant, il a fait savoir que cette interdiction n’affecte en rien leur détermination de manifester contre les violences policières. « Nous sommes pliés à cette première interdiction. Nous l’avons respecté. Mais, nous avons introduit une deuxième demande d’autorisation de marche. Si elle est interdite, on nous entendra. Nous n’allons pas dévoiler pour le moment la stratégie à entreprendre parce qu’il faut une concertation avec toutes les familles des victimes qui sont dans le collectif », a expliqué Hannibal Sy.
Selon lui, lui c’est une marche citoyenne qu’ils veulent organiser « pour dire halte à la violence policière et à l’impunité ». « Depuis le mois d’avril dernier, on assiste à une recrudescence des bavures policières. Nous voulons une police républicaine et démocratique. Nous voulons que les bavures cessent. Nous réclamons également des sanctions exemplaires contre les auteurs des bavures », a-t-il indiqué.
4 Commentaires
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En Août, 2018 (17:28 PM)RIEN QU'À SA TETE ON COMPREND POURQUOI.
SALAM!
Anonyme
En Août, 2018 (18:26 PM)Anonyme
En Août, 2018 (20:19 PM)Anonyme
En Août, 2018 (20:41 PM)On vous tabasse, on vous tue, et puis on vous interdit de vous plaindre.
Sa deug deug Macky vrai badola la.
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