Le directeur de l’environnement des affaires à l’Agence chargée des investissements et des grands travaux (APIX), Mamadou Lamine Ba, a indiqué mardi à Dakar que les procédures de création d’entreprises sont désormais facilitées au Sénégal où leur taux de survie reste toutefois fonction du nombre d’unités créées.
’’Le débat n’est pas dans une question de survie, mais plutôt de savoir si les procédures de créations d’entreprise sont facilitées’’, a-t-il fait observer lors d'un atelier de partage, tout en assurant qu’’’elles le sont’’ effectivement.
Au niveau africain, le taux de survie des entreprises s’élève à 10 %, contre 20 % dans les pays les plus développés qui ont des environnements d’affaire de classe mondiale.
’’Mais ce qui compte, c’est plus les entreprises sont créées, plus on a des survies’’, a-t-il dit.
Il a relevé que 70 % des investissements sont portés par des nationaux, soulignant que l’orientation, c’est de mettre en place des champions nationaux.
Le Programme de réforme de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC), qui a été validé en décembre 2012 à la 11e session du CPI, s’articule autour d’une cinquantaine de mesures à exécuter d’ici 2015.
Parmi elles figurent 19 mesures urgentes pour l’amélioration des performances du Sénégal dans les classements internationaux, et 37 mesures structurelles en vue de l’intégration au top ten des pays africains les plus attractifs en 2016.
’’On peut attester qu’au bout de six mois de plan de travail, des efforts ont été faits sur les délais de création des entreprises qui ont été réduits et sur le permis de construire. Un bureau de contrôle a été mis en place avec une procédure de consultation simultanée'', a soutenu M. Ba.
Au niveau de la justice commerciale, il a rappelé qu’il y a une réforme du Code des procédures civiles qui, une fois finalisée, permet d’avoir un temps réduit dans le jugement des contentieux économiques.
’’Avant, les délais n’étaient pas fixés pour les procès, mais avec la nouvelle réforme les délais sont fixés dans les contrats de procédure’’, a-t-il précisé.
L’autre innovation dans les contentieux économiques, ce sont les chambres commerciales, ‘’où les jugements sont faits dans des cadres spécifiques’’, a-t-il signalé.
‘’Aujourd’hui, nous pensons qu’au prochain conseil des ministres de l’OHADA, au moins une ou deux réformes vont être appliquées au niveau de tout ce qui est lié à l’exécution des contrats et à la protection des investisseurs, ce qui permettra en 2014 d’améliorer le niveau de performance de la justice commerciale’’, a-t-il conclu.
4 Commentaires
1passant
En Juin, 2013 (08:52 AM)Cwilly
En Juin, 2013 (09:43 AM)vous êtes vraiment opérationnel, mais les services des impôts ne veulent vous pas vous accompagner dans votre logique. Toutes les entreprises individuelles ont des problèmes règlement au ministère des finances pour NINEA non reconnu. Et au Niveau des impôts il faut payer à l'avance. C'ee st injuste pure escroquerie - arnaque
Aliou
En Juin, 2013 (12:13 PM)Baayefaal
En Juillet, 2013 (11:25 AM)D'autre part une fiscalité a revoir cela dit l'Etat doit revoir sa politique économique et sociale.Au lieu de créer des institutions qui ne servent a rien et n'apporte rien a la nation qui sont coûts que supportent la population comme le conseil économique et social, il y'a d'autres qui generent que des surcouts.Personne n'est capable de mesure concrètement les apports de certaines institutions c'est pareil que certains députés.
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