A Linguère, beaucoup de familles vivent du commerce de produits divers. Fondé en 1991, le “louma“ (marché hebdomadaire) de Linguère a atteint un niveau de développement tellement élevé que l’espace qu’il occupait s’est finalement avéré exigüe en raison du développement de l’habitat social. Le maire de Linguère, Aly Ngouille Ndiaye, alors candidat aux locales de 2009, rêvait déjà d’une modernisation du marché hebdomadaire.
Une fois élu Maire, il s’est employé à concrétiser son rêve qui est devenu une réalité. «La place actuelle du ‘’louma’’ a déjà fait l’objet d’un lotissement depuis quelques années maintenant. Et avec la construction qui a démarré, cela commence à être non seulement exiguë, mais pose le problème d’insécurité, car cela est fait d’une manière anarchique. Ce qui rend difficile la mobilité des usagers dans ces parages, surtout la nuit», constate le maire, ministre de l’Industrie et des Mines. «Nous allons, non seulement délocaliser le marché pour le mettre dans un endroit plus spacieux, mais aussi nous allons y ériger des tentes démontables», annonce-t-il.
Déjà, dit-il, 560 bâches sont disponibles et peuvent servir à 1000 commerçants. Il a promis de faire nettoyer cette place après chaque marché et d’installer sous peu des toilettes déjà en chantier. A l’endroit des vendeurs, il lance, toutefois, un appel : «il faut que les différents vendeurs sachent qu’ils doivent contribuer à la commune. La mairie n’est pas là pour les racketter».
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