Ils sont près de 20 000 pèlerins à être convoyés par train, chaque année, dans les cités religieuses de Touba et Tivaouane à l’occasion du Magal et du Gamou. Cette année, du fait d’une situation de faillite que connait le Petit train bleu (Ptb), ces pèlerins devront trouver un autre moyen de locomotion pour rallier les cités religieuses. Face à la presse, les travailleurs du Ptb ont fait savoir qu’ils attendent toujours de l’Etat le versement de la compensation financière d’un montant de 1,2 milliard de FCfa, au lieu des 500 millions que continuent de leur "imposer" leurs autorités de tutelle.
Au non-paiement de cette compensation, s’ajoute le non-paiement des salaires de ce mois d’octobre, ce que redoutent les travailleurs. «Nous, travailleurs du Ptb, on n’est pas en mesure d’assurer la circulation de ces trains présentement, parce qu’on n’a même plus de carburant pour rouler», confie Moumar Sall, secrétaire général du syndicat des travailleurs du Ptb selon qui, l’entreprise a des difficultés à payer les salaires de ce mois d’octobre.
«Nous avons observé un refus catégorique du ministre des Finances d'appliquer les directives du chef de l’Etat pour les mesures à mettre en œuvre pour le Ptb», note-t-il dans les colonnes du PoPulaire, avant d’indiquer que depuis un an, les retraités et les veuves ne sont pas rentrés dans leurs fonds.
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