La manipulation des déchets électriques et électroniques (Dee) peut être lourde de conséquences pour les réparateurs et recycleurs qui manipulent ces objets. L’alerte a été donnée par des experts, après le lancement, hier, du projet Ewit (Projet de gestion intégrée des déchets électroniques), dans le cadre d’un partenariat entre le West african research center (Warc) de Dakar et l’université Nangui Abrogoua d’Abidjan. Des risques physiques comme les blessures et explosions, les intoxications et autres pathologies.
La mise en garde a été formulée dans le cadre d’une étude sur les déchets électroniques et informatiques en Afrique, défis et opportunité pour un développement durable au Bénin au Mali et au Sénégal, sous la direction de Cheikh Diop et Ramata Molo Thioune. Les résultats de l’étude, repris dans le quotidien Lobservateur, sont alarmants. Pour les personnes enquêtées, les maladies le plus souvent énumérées dans le secteur de la réparation sont : le tétanos (58,1%), le cancer (54,8%) et la tuberculose (12,9%).
La source de préciser que les affections liées au tétanos sont imputées, par les réparateurs, au travail sur les téléviseurs (63%), les radios (78%), les ordinateurs (78%) et les portables (55,6%). Le cancer est également mentionné fréquemment, avec respectivement 57,9% ; 50%, 44,4% et 66,7% pour ces types de matériels traités.
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