Vivement la réalisation de l’ardente promesse des autorités étatiques avec le projet de construction des prisons et palais de justice notamment à l’intérieur du pays. Une prière que les usagers du tribunal de grande instance de Diourbel récitent silencieusement sous forme de messe basse.
En effet, depuis le déménagement des anciens locaux pour cause d’inondations, le tribunal de grande instance de Diourbel a logé dans un local appartenant à un privé, un émigré ayant fait fortune à l’étranger. Sauf que même si le bâtiment était quasi neuf quelques années auparavant, force est de constater que les conditions sont loin d’être réunies pour que ces murs puissent abriter convenablement le palais de justice.
Non seulement l’étroite salle d’audience de onze mètres sur 13, ne peut contenir le petit monde qui prend d’assaut les lieux lors des procès, mais la situation géographique du tribunal de grande instance située à moins de six mètres de la route nationale, crée un désordre indescriptible. A ces couacs viennent s’ajouter les problèmes d’hygiène avec les fosses septiques quasiment toujours bouchées, les ennuis de la ventilation, le tout dans la plus parfaite promiscuité. Côté sécurité, un seul policier aidé par des Asp (agents de sécurité de proximité), garantit l’intégrité physique au sein de ce tribunal de grande instance qui a déjà abrité en l’espace d’un an, deux chambres criminelles (autrement appelées des assises).
Et aussi cauchemardesque que puisse être cette situation, juges, avocats, gardes pénitentiaires, personnel, et autres justiciables tentent de vaquer à leurs obligations dans l’espoir de lendemains meilleurs.
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Anonyme
En Mai, 2016 (08:24 AM)Participer à la Discussion