Les pensions de retraite faibles et les difficultés de prise en charge médicale sont les deux principaux problèmes dont souffrent les personnes du 3e âge au Sénégal. D’où leur appel au gouvernement, pour des réponses favorables.
À l’instar de tous les pays, le Sénégal fête aujourd’hui les
personnes âgées avec la journée internationale qui leur est consacrée.
Un prétexte pour ces pères et mères de famille qui ont donné à leur pays
leur force de travail, l’essentiel de leur vie, d’élever la voix pour
parler des maux dont ils souffrent.
Cette journée qui leur est dédiée, elles disent ne pas la sentir à cause de leurs problèmes.
Les mosquées restent des endroits très fréquentés par les personnes du troisième âge. C'est le cas de celles de Castors à quelques mètres du marché. Après la prière de 17 h, « Takoussane », un groupe de vieux se retrouve au niveau d'une grande place pour discuter. Parmi eux figure Jim Touré. Il dit ne pas sentir l'importance de la journée. «Nous rencontrons toujours des problèmes. La vie est chère, on ne peut plus travailler et nos enfants n'en trouvent plus. Nos filles et petites filles ne parviennent pas à trouver des maris». Ce que le vieux de 62 ans veut c'est que: «l'État crée des emplois afin que les enfants puissent assurer la relève. Et qu'on nous aide aussi à avoir plus facilement des prises en charge médicales».
À quelques pas de lui, Ousmane Lô ajoute : «Nous sommes témoins de beaucoup de choses, parce qu'étant nés avant l'indépendance. On a entendu tant des promesses qu'on ne peut plus croire aux gouvernants». Toutefois, il dit, «que le gouvernement nous aide en augmentant les pensions et les prises en charge médicales».
Plus critique, Issa Cissé soutient que : «le gouvernement actuel doit céder la place à d'autres capables de prendre en charge nos préoccupations». Car, explique l'ancien agent immobilier de 70 ans: «l'État a ses propres personnes âgées qu'il prend en charge». Et selon lui, «rien que le vieillissement est une maladie et toutes les personnes du troisièmes âge ne bénéficient pas d'une prise en charge médicale».
Au quartier Dieuppeul, des personnes âgées prennent de l'air devant leurs maisons. Confortablement installé sur sa chaise pliante avec autour de lui des enfants Momar Guèye, 95 ans dit: «Le gouvernement aide certes des personnes âgées, mais doit redoubler d'efforts et aussi augmenter les pensions».
Avec la voix à peine audible, et des oreilles qui n'entendent presque rien, la vielle Aminata Kane indique : «je ne peux plus rien faire, je veux juste qu'on nous appuie davantage dans la prise en charge médicale» ajoute la vieille qui dit ne pas connaître son âge.
Cette journée qui leur est dédiée, elles disent ne pas la sentir à cause de leurs problèmes.
Les mosquées restent des endroits très fréquentés par les personnes du troisième âge. C'est le cas de celles de Castors à quelques mètres du marché. Après la prière de 17 h, « Takoussane », un groupe de vieux se retrouve au niveau d'une grande place pour discuter. Parmi eux figure Jim Touré. Il dit ne pas sentir l'importance de la journée. «Nous rencontrons toujours des problèmes. La vie est chère, on ne peut plus travailler et nos enfants n'en trouvent plus. Nos filles et petites filles ne parviennent pas à trouver des maris». Ce que le vieux de 62 ans veut c'est que: «l'État crée des emplois afin que les enfants puissent assurer la relève. Et qu'on nous aide aussi à avoir plus facilement des prises en charge médicales».
À quelques pas de lui, Ousmane Lô ajoute : «Nous sommes témoins de beaucoup de choses, parce qu'étant nés avant l'indépendance. On a entendu tant des promesses qu'on ne peut plus croire aux gouvernants». Toutefois, il dit, «que le gouvernement nous aide en augmentant les pensions et les prises en charge médicales».
Plus critique, Issa Cissé soutient que : «le gouvernement actuel doit céder la place à d'autres capables de prendre en charge nos préoccupations». Car, explique l'ancien agent immobilier de 70 ans: «l'État a ses propres personnes âgées qu'il prend en charge». Et selon lui, «rien que le vieillissement est une maladie et toutes les personnes du troisièmes âge ne bénéficient pas d'une prise en charge médicale».
Au quartier Dieuppeul, des personnes âgées prennent de l'air devant leurs maisons. Confortablement installé sur sa chaise pliante avec autour de lui des enfants Momar Guèye, 95 ans dit: «Le gouvernement aide certes des personnes âgées, mais doit redoubler d'efforts et aussi augmenter les pensions».
Avec la voix à peine audible, et des oreilles qui n'entendent presque rien, la vielle Aminata Kane indique : «je ne peux plus rien faire, je veux juste qu'on nous appuie davantage dans la prise en charge médicale» ajoute la vieille qui dit ne pas connaître son âge.
4 Commentaires
Peudio
En Octobre, 2011 (15:25 PM)Ils sont nombreux et l ipres ne fait aucun effort pour aided dans DES cas
Hoo
En Octobre, 2011 (18:56 PM)Le Citoyen
En Octobre, 2011 (20:48 PM)Les retraités surtout de l 'Ipress méritent un meilleur traitement
Mo
En Octobre, 2011 (21:17 PM)Participer à la Discussion