Russie : Le SOS des étudiants sénégalais obligés de rentrer à Dakar pour renouveler leurs passeports

Chez les étudiants sénégalais établis en Russie, l’inquiétude est le sentiment le mieux partagé. Pour cause, ces apprenants qui ont quitté leur pays pour se former au pays de Putin sont confrontés à un souci de renouvellement de passeport, relate l’un d’eux, dans un message parvenu à Seneweb. Un problème dont ils ont fait part aux différents représentants diplomatiques, à l'ancien ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye mais aussi récemment à Matar Ba, ministre des Sports, sans suite.

Il faut noter que certains de ces étudiants verront leur passeport expirer bientôt. Des passeports qu’ils doivent renouveler au plus tard 6 mois avant la date d’expiration. Ils regrettent que la commission sénégalaise qui devait faire ce travail n’est toujours pas en Russie pour aider les étudiants à renouveler ce document, alertent ces étudiants sénégalais qui ne désespèrent pas qu'une solution soit trouvée à leur problème, avec la venue en Russie du chef de l’Etat Macky Sall pour les besoins du premier match des Lions au Mondial de football.

«Pour ne pas tomber dans l’illégalité, les étudiants (malgré un revenu assez bas) sont obligés de rentrer au Sénégal pour, tout simplement, renouveler leur passeport pour une formalité qu’ils pouvaient se faire sur place, étant donné que nous avons une représentation diplomatique». «Les étudiants qui recevaient une bourse de 95 000 FCFA se sont retrouvés avec 75 000 FCFA depuis janvier 2018.

De maigres revenus qui ne leur permettent pas de mener tranquillement leurs études à l’étranger ni d’acheter un billet pour aller au pays afin de renouveler le passeport étant donné que la plupart d’entre nous sont issus des familles diminues et aussi avec la vie chère en Russie, les étudiants sénégalais sont obligés de tirer le diable par la queue». Ainsi, espèrent-ils que le chef de l’État Macky Sall volera à leur secours dans les plus brefs délais. «Nous sollicitons vivement de nous aider et porter notre message à qui de droit», insistent-ils.