Depuis des années, des traders suisses exportent en Afrique de l’Ouest du carburant toxique dénommé « qualité africaine ». Ces produits pétroliers ont une teneur en soufre 200 à 1000 fois supérieures qu’en Europe, ce qui expose les populations du continent aux particules fines et d’autres substances chimiques cancérigènes.
Cette révélation est faite par l’ONG publique Eye dans une enquête dénommée « Diésel sale » et publiée ce jeudi 15 septembre. Celle-ci a duré trois ans. Pour arriver à ces résultats, informe Le Monde, qui a consulté le rapport en question, Public Eye a effectué des prélèvements dans des stations essence de huit pays africains Sénégal, Angola, Bénin, Congo-Brazaville, Ghana, Mali, Zambie et Côte d’Ivoire) détenues par des négociants pétroliers comme Trafigura, Vitol ou Oryx.
L’enquête révèle que plus de deux tiers des échantillons contiennent un taux de soufre supérieur à 1500 parties par million (ppm) avec une pointe à 3780 ppm au Mali. Un pourcentage hallucinant, la limite étant de 10 ppm en Europe, aux États-Unis et, à compter de 2017, en Chine.
46 Commentaires
Oussou
En Septembre, 2016 (18:24 PM)non senegal dou dem
Mansawali Walimansa Mansa 2016
En Septembre, 2016 (18:24 PM)L’IRRESPONSABILITÉ DE NOTRE CONTINENT REVIENT AU GRAND GALOP
POUR REFUSER OU FREINER LE DÉVELOPPEMENT DE NOTRE AFRIQUE !
Anonyme
En Septembre, 2016 (18:27 PM)Voici un grand os pour nos jiurnaleux. Vous avez sur quoi écrire mes chers compatriotes au lieu de spéculer sur des détails politiques.
Galsen
En Septembre, 2016 (18:30 PM)L’ONG Public Eye publie une enquête sur l’essence et le diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Plateforme pétrolière en Angola, le 14 octobre 2003. | MARTIN BUREAU / AFP
Dans l’enquête intitulée « Diesel sale », l’ONG Public Eye (ex-Déclaration de Berne) dévoile les pratiques peu scrupuleuses de traders pétroliers suisses en Afrique. Quatre enquêteurs ont travaillé durant trois ans pour percer les mystères toxiques de l’essence et du diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Les résultats de cette enquête publiée jeudi 15 septembre sont sans appel : les carburants écoulés en Afrique ont une teneur en soufre entre 200 et 1 000 fois plus élevée qu’en Europe, mettant gravement en péril la santé de populations exposées aux particules fines et à d’autres substances chimiques cancérigènes.
Des produits toxiques ajoutés aux carburants pour augmenter les profits
Pour augmenter leurs profits, les traders effectuent des mélanges avec des produits toxiques et particulièrement nocifs pour l’environnement et pour la santé. Des opérations souvent risquées qui s’effectuent à quai, notamment à Rotterdam, Amsterdam et Anvers, ou en pleine mer à quelques miles des côtes de Gibraltar ou des ports d’Afrique de l’Ouest.
Les traders ont un nom pour qualifier ces produits pétroliers : « qualité africaine ». Ce carburant toxique est écoulé en Afrique de l’Ouest où les négociants en matières premières profitent de réglementations qui permettent encore l’importation de diesel et d’essence contenant un taux de soufre très élevé. Ils en ont fait un marché parallèle et opaque.
Dans les stations essence de Trafigura, Vitol ou Oryx
Public Eye a effectué des prélèvements dans des stations essence de huit pays africains (Angola, Bénin, Congo-Brazzaville, Ghana, Côte d’ivoire, Mali, Sénégal et Zambie) détenues ou alimentées par ces maîtres du négoce pétrolier, comme Trafigura, Vitol ou Oryx. Plus de deux tiers des échantillons contiennent un taux de soufre supérieur à 1 500 parties par million (ppm). Avec une pointe à 3 780 ppm au Mali. La limite est de 10 ppm en Europe, aux Etats-Unis et même en Chine, à compter de 2017.
Les grandes villes africaines pâtissent déjà d’une qualité de l’air déplorable et d’une urbanisation préoccupante. D’ici 2050, la population urbaine devrait tripler sur le continent. Et le nombre de véhicules devrait considérablement augmenter. Les grands acteurs suisses de ce marché du « diesel sale » disent respecter les normes en vigueur. Et ils insistent sur les efforts fournis par l’Association des raffineurs africains (ARA), une organisation basée… à Genève et dont ils sont membres, pour améliorer la qualité des carburants qu’ils importent, mélangent, revendent et distribuent sur le continent.
Quel type de dirigeants sont nos politiciens qui ne pensent qu’à leur compte à banque
Anonyme
En Septembre, 2016 (18:31 PM)NB: la SAR est une vielle raffinerie et n'est pas capable de produit des produits de basses teneur en souffre. En tout cas je vois mal comment les autorités Senegalaises pourrait suivre l'auteur ds le moyen terme
Anonyme
En Septembre, 2016 (18:39 PM)Par Simon Piel, Joan Tilouine
Le 15 septembre 2016 à 11h05
L’ONG Public Eye publie une enquête sur l’essence et le diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Plateforme pétrolière en Angola, le 14 octobre 2003. | MARTIN BUREAU / AFP
Dans l’enquête intitulée « Diesel sale », l’ONG Public Eye (ex-Déclaration de Berne) dévoile les pratiques peu scrupuleuses de traders pétroliers suisses en Afrique. Quatre enquêteurs ont travaillé durant trois ans pour percer les mystères toxiques de l’essence et du diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Les résultats de cette enquête publiée jeudi 15 septembre sont sans appel : les carburants écoulés en Afrique ont une teneur en soufre entre 200 et 1 000 fois plus élevée qu’en Europe, mettant gravement en péril la santé de populations exposées aux particules fines et à d’autres substances chimiques cancérigènes.
Des produits toxiques ajoutés aux carburants pour augmenter les profits
Pour augmenter leurs profits, les traders effectuent des mélanges avec des produits toxiques et particulièrement nocifs pour l’environnement et pour la santé. Des opérations souvent risquées qui s’effectuent à quai, notamment à Rotterdam, Amsterdam et Anvers, ou en pleine mer à quelques miles des côtes de Gibraltar ou des ports d’Afrique de l’Ouest.
Les traders ont un nom pour qualifier ces produits pétroliers : « qualité africaine ». Ce carburant toxique est écoulé en Afrique de l’Ouest où les négociants en matières premières profitent de réglementations qui permettent encore l’importation de diesel et d’essence contenant un taux de soufre très élevé. Ils en ont fait un marché parallèle et opaque.
Dans les stations essence de Trafigura, Vitol ou Oryx
Public Eye a effectué des prélèvements dans des stations essence de huit pays africains (Angola, Bénin, Congo-Brazzaville, Ghana, Côte d’ivoire, Mali, Sénégal et Zambie) détenues ou alimentées par ces maîtres du négoce pétrolier, comme Trafigura, Vitol ou Oryx. Plus de deux tiers des échantillons contiennent un taux de soufre supérieur à 1 500 parties par million (ppm). Avec une pointe à 3 780 ppm au Mali. La limite est de 10 ppm en Europe, aux Etats-Unis et même en Chine, à compter de 2017.
Les grandes villes africaines pâtissent déjà d’une qualité de l’air déplorable et d’une urbanisation préoccupante. D’ici 2050, la population urbaine devrait tripler sur le continent. Et le nombre de véhicules devrait considérablement augmenter. Les grands acteurs suisses de ce marché du « diesel sale » disent respecter les normes en vigueur. Et ils insistent sur les efforts fournis par l’Association des raffineurs africains (ARA), une organisation basée… à Genève et dont ils sont membres, pour améliorer la qualité des carburants qu’ils importent, mélangent, revendent et distribuent sur le continent.
Anonymeman
En Septembre, 2016 (18:43 PM)Anonyme Ndiaye.
En Septembre, 2016 (18:48 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (18:48 PM)Au Secours
En Septembre, 2016 (18:52 PM)Que va t-on faire maintenant pour stopper cette bombe nucléaire ? qui appeler au secours ?
Anonyme
En Septembre, 2016 (18:54 PM)Mooo
En Septembre, 2016 (18:58 PM)Scier La Branche
En Septembre, 2016 (19:00 PM)Dans la vraie vie on va parler de Yekini, du prochain concert de Thione SACS et des dernières fadaises de l'oustaz du coin, du carambolage sur l'Autoroute du décollage .........
Grand sourire les cafards qui valident ces deals sont aussi sous les mêmes cieux que cette "pollution africaine".....idem pour leurs rejetons et leurs moitiés
Vraiment de gros cons.............
Kemeya
En Septembre, 2016 (19:01 PM)B52de Louga
En Septembre, 2016 (19:22 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (19:30 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (19:31 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (19:37 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (19:59 PM)Par Simon Piel, Joan Tilouine
Le 15 septembre 2016 à 11h05
L’ONG Public Eye publie une enquête sur l’essence et le diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Plateforme pétrolière en Angola, le 14 octobre 2003. | MARTIN BUREAU / AFP
Dans l’enquête intitulée « Diesel sale », l’ONG Public Eye (ex-Déclaration de Berne) dévoile les pratiques peu scrupuleuses de traders pétroliers suisses en Afrique. Quatre enquêteurs ont travaillé durant trois ans pour percer les mystères toxiques de l’essence et du diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Les résultats de cette enquête publiée jeudi 15 septembre sont sans appel : les carburants écoulés en Afrique ont une teneur en soufre entre 200 et 1 000 fois plus élevée qu’en Europe, mettant gravement en péril la santé de populations exposées aux particules fines et à d’autres substances chimiques cancérigènes.
Des produits toxiques ajoutés aux carburants pour augmenter les profits
Pour augmenter leurs profits, les traders effectuent des mélanges avec des produits toxiques et particulièrement nocifs pour l’environnement et pour la santé. Des opérations souvent risquées qui s’effectuent à quai, notamment à Rotterdam, Amsterdam et Anvers, ou en pleine mer à quelques miles des côtes de Gibraltar ou des ports d’Afrique de l’Ouest.
Les traders ont un nom pour qualifier ces produits pétroliers : « qualité africaine ». Ce carburant toxique est écoulé en Afrique de l’Ouest où les négociants en matières premières profitent de réglementations qui permettent encore l’importation de diesel et d’essence contenant un taux de soufre très élevé. Ils en ont fait un marché parallèle et opaque.
Dans les stations essence de Trafigura, Vitol ou Oryx
Public Eye a effectué des prélèvements dans des stations essence de huit pays africains (Angola, Bénin, Congo-Brazzaville, Ghana, Côte d’ivoire, Mali, Sénégal et Zambie) détenues ou alimentées par ces maîtres du négoce pétrolier, comme Trafigura, Vitol ou Oryx. Plus de deux tiers des échantillons contiennent un taux de soufre supérieur à 1 500 parties par million (ppm). Avec une pointe à 3 780 ppm au Mali. La limite est de 10 ppm en Europe, aux Etats-Unis et même en Chine, à compter de 2017.
Les grandes villes africaines pâtissent déjà d’une qualité de l’air déplorable et d’une urbanisation préoccupante. D’ici 2050, la population urbaine devrait tripler sur le continent. Et le nombre de véhicules devrait considérablement augmenter. Les grands acteurs suisses de ce marché du « diesel sale » disent respecter les normes en vigueur. Et ils insistent sur les efforts fournis par l’Association des raffineurs africains (ARA), une organisation basée… à Genève et dont ils sont membres, pour améliorer la qualité des carburants qu’ils importent, mélangent, revendent et distribuent sur le continent.
Anonyme
En Septembre, 2016 (19:59 PM)Par Simon Piel, Joan Tilouine
Le 15 septembre 2016 à 11h05
L’ONG Public Eye publie une enquête sur l’essence et le diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Plateforme pétrolière en Angola, le 14 octobre 2003. | MARTIN BUREAU / AFP
Dans l’enquête intitulée « Diesel sale », l’ONG Public Eye (ex-Déclaration de Berne) dévoile les pratiques peu scrupuleuses de traders pétroliers suisses en Afrique. Quatre enquêteurs ont travaillé durant trois ans pour percer les mystères toxiques de l’essence et du diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Les résultats de cette enquête publiée jeudi 15 septembre sont sans appel : les carburants écoulés en Afrique ont une teneur en soufre entre 200 et 1 000 fois plus élevée qu’en Europe, mettant gravement en péril la santé de populations exposées aux particules fines et à d’autres substances chimiques cancérigènes.
Des produits toxiques ajoutés aux carburants pour augmenter les profits
Pour augmenter leurs profits, les traders effectuent des mélanges avec des produits toxiques et particulièrement nocifs pour l’environnement et pour la santé. Des opérations souvent risquées qui s’effectuent à quai, notamment à Rotterdam, Amsterdam et Anvers, ou en pleine mer à quelques miles des côtes de Gibraltar ou des ports d’Afrique de l’Ouest.
Les traders ont un nom pour qualifier ces produits pétroliers : « qualité africaine ». Ce carburant toxique est écoulé en Afrique de l’Ouest où les négociants en matières premières profitent de réglementations qui permettent encore l’importation de diesel et d’essence contenant un taux de soufre très élevé. Ils en ont fait un marché parallèle et opaque.
Dans les stations essence de Trafigura, Vitol ou Oryx
Public Eye a effectué des prélèvements dans des stations essence de huit pays africains (Angola, Bénin, Congo-Brazzaville, Ghana, Côte d’ivoire, Mali, Sénégal et Zambie) détenues ou alimentées par ces maîtres du négoce pétrolier, comme Trafigura, Vitol ou Oryx. Plus de deux tiers des échantillons contiennent un taux de soufre supérieur à 1 500 parties par million (ppm). Avec une pointe à 3 780 ppm au Mali. La limite est de 10 ppm en Europe, aux Etats-Unis et même en Chine, à compter de 2017.
Les grandes villes africaines pâtissent déjà d’une qualité de l’air déplorable et d’une urbanisation préoccupante. D’ici 2050, la population urbaine devrait tripler sur le continent. Et le nombre de véhicules devrait considérablement augmenter. Les grands acteurs suisses de ce marché du « diesel sale » disent respecter les normes en vigueur. Et ils insistent sur les efforts fournis par l’Association des raffineurs africains (ARA), une organisation basée… à Genève et dont ils sont membres, pour améliorer la qualité des carburants qu’ils importent, mélangent, revendent et distribuent sur le continent.
Anonyme
En Septembre, 2016 (20:00 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (20:01 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (20:02 PM)Par Simon Piel, Joan Tilouine
Le 15 septembre 2016 à 11h05
L’ONG Public Eye publie une enquête sur l’essence et le diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Plateforme pétrolière en Angola, le 14 octobre 2003. | MARTIN BUREAU / AFP
Dans l’enquête intitulée « Diesel sale », l’ONG Public Eye (ex-Déclaration de Berne) dévoile les pratiques peu scrupuleuses de traders pétroliers suisses en Afrique. Quatre enquêteurs ont travaillé durant trois ans pour percer les mystères toxiques de l’essence et du diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Les résultats de cette enquête publiée jeudi 15 septembre sont sans appel : les carburants écoulés en Afrique ont une teneur en soufre entre 200 et 1 000 fois plus élevée qu’en Europe, mettant gravement en péril la santé de populations exposées aux particules fines et à d’autres substances chimiques cancérigènes.
Des produits toxiques ajoutés aux carburants pour augmenter les profits
Pour augmenter leurs profits, les traders effectuent des mélanges avec des produits toxiques et particulièrement nocifs pour l’environnement et pour la santé. Des opérations souvent risquées qui s’effectuent à quai, notamment à Rotterdam, Amsterdam et Anvers, ou en pleine mer à quelques miles des côtes de Gibraltar ou des ports d’Afrique de l’Ouest.
Les traders ont un nom pour qualifier ces produits pétroliers : « qualité africaine ». Ce carburant toxique est écoulé en Afrique de l’Ouest où les négociants en matières premières profitent de réglementations qui permettent encore l’importation de diesel et d’essence contenant un taux de soufre très élevé. Ils en ont fait un marché parallèle et opaque.
Dans les stations essence de Trafigura, Vitol ou Oryx
Public Eye a effectué des prélèvements dans des stations essence de huit pays africains (Angola, Bénin, Congo-Brazzaville, Ghana, Côte d’ivoire, Mali, Sénégal et Zambie) détenues ou alimentées par ces maîtres du négoce pétrolier, comme Trafigura, Vitol ou Oryx. Plus de deux tiers des échantillons contiennent un taux de soufre supérieur à 1 500 parties par million (ppm). Avec une pointe à 3 780 ppm au Mali. La limite est de 10 ppm en Europe, aux Etats-Unis et même en Chine, à compter de 2017.
Les grandes villes africaines pâtissent déjà d’une qualité de l’air déplorable et d’une urbanisation préoccupante. D’ici 2050, la population urbaine devrait tripler sur le continent. Et le nombre de véhicules devrait considérablement augmenter. Les grands acteurs suisses de ce marché du « diesel sale » disent respecter les normes en vigueur. Et ils insistent sur les efforts fournis par l’Association des raffineurs africains (ARA), une organisation basée… à Genève et dont ils sont membres, pour améliorer la qualité des carburants qu’ils importent, mélangent, revendent et distribuent sur le continent.
Anonyme
En Septembre, 2016 (20:02 PM)Par Simon Piel, Joan Tilouine
Le 15 septembre 2016 à 11h05
L’ONG Public Eye publie une enquête sur l’essence et le diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Plateforme pétrolière en Angola, le 14 octobre 2003. | MARTIN BUREAU / AFP
Dans l’enquête intitulée « Diesel sale », l’ONG Public Eye (ex-Déclaration de Berne) dévoile les pratiques peu scrupuleuses de traders pétroliers suisses en Afrique. Quatre enquêteurs ont travaillé durant trois ans pour percer les mystères toxiques de l’essence et du diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Les résultats de cette enquête publiée jeudi 15 septembre sont sans appel : les carburants écoulés en Afrique ont une teneur en soufre entre 200 et 1 000 fois plus élevée qu’en Europe, mettant gravement en péril la santé de populations exposées aux particules fines et à d’autres substances chimiques cancérigènes.
Des produits toxiques ajoutés aux carburants pour augmenter les profits
Pour augmenter leurs profits, les traders effectuent des mélanges avec des produits toxiques et particulièrement nocifs pour l’environnement et pour la santé. Des opérations souvent risquées qui s’effectuent à quai, notamment à Rotterdam, Amsterdam et Anvers, ou en pleine mer à quelques miles des côtes de Gibraltar ou des ports d’Afrique de l’Ouest.
Les traders ont un nom pour qualifier ces produits pétroliers : « qualité africaine ». Ce carburant toxique est écoulé en Afrique de l’Ouest où les négociants en matières premières profitent de réglementations qui permettent encore l’importation de diesel et d’essence contenant un taux de soufre très élevé. Ils en ont fait un marché parallèle et opaque.
Dans les stations essence de Trafigura, Vitol ou Oryx
Public Eye a effectué des prélèvements dans des stations essence de huit pays africains (Angola, Bénin, Congo-Brazzaville, Ghana, Côte d’ivoire, Mali, Sénégal et Zambie) détenues ou alimentées par ces maîtres du négoce pétrolier, comme Trafigura, Vitol ou Oryx. Plus de deux tiers des échantillons contiennent un taux de soufre supérieur à 1 500 parties par million (ppm). Avec une pointe à 3 780 ppm au Mali. La limite est de 10 ppm en Europe, aux Etats-Unis et même en Chine, à compter de 2017.
Les grandes villes africaines pâtissent déjà d’une qualité de l’air déplorable et d’une urbanisation préoccupante. D’ici 2050, la population urbaine devrait tripler sur le continent. Et le nombre de véhicules devrait considérablement augmenter. Les grands acteurs suisses de ce marché du « diesel sale » disent respecter les normes en vigueur. Et ils insistent sur les efforts fournis par l’Association des raffineurs africains (ARA), une organisation basée… à Genève et dont ils sont membres, pour améliorer la qualité des carburants qu’ils importent, mélangent, revendent et distribuent sur le continent.
Anonyme
En Septembre, 2016 (20:03 PM)"Pape Dieng, retraité et parti volontairement de la Senelec après avoir touché un gros chèque en guise de dédommagement, Pape Dieng, également vendeur de compteurs électriques à la même société nationale d’électricité avant de revenir pour la diriger, Pape Dieng, donc, a été battu à plate couture dimanche dernier dans son patelin de Pékesse. Et dire qu’il ambitionnait d’être le leader départemental, voire régional, de l’Alliance pour la République dans la région de Thiès ! Il devra ravaler ses ambitions. Un malheur ne venant jamais seul, sa propre épouse, Ndèye Sally, qui défendait les couleurs de Benno Bokk Yaakar à Grand-Dakar où elle était tête de liste, a été défaite elle aussi et emportée comme un fétu de paille par la déferlante Khalifa Sall. Après cette double défaite, espérons au moins que… le courant continuera de passer entre l’honorable Pape Dieng et sa dame !"
Anonyme
En Septembre, 2016 (20:04 PM)Par Simon Piel, Joan Tilouine
Le 15 septembre 2016 à 11h05
L’ONG Public Eye publie une enquête sur l’essence et le diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Plateforme pétrolière en Angola, le 14 octobre 2003. | MARTIN BUREAU / AFP
Dans l’enquête intitulée « Diesel sale », l’ONG Public Eye (ex-Déclaration de Berne) dévoile les pratiques peu scrupuleuses de traders pétroliers suisses en Afrique. Quatre enquêteurs ont travaillé durant trois ans pour percer les mystères toxiques de l’essence et du diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Les résultats de cette enquête publiée jeudi 15 septembre sont sans appel : les carburants écoulés en Afrique ont une teneur en soufre entre 200 et 1 000 fois plus élevée qu’en Europe, mettant gravement en péril la santé de populations exposées aux particules fines et à d’autres substances chimiques cancérigènes.
Des produits toxiques ajoutés aux carburants pour augmenter les profits
Pour augmenter leurs profits, les traders effectuent des mélanges avec des produits toxiques et particulièrement nocifs pour l’environnement et pour la santé. Des opérations souvent risquées qui s’effectuent à quai, notamment à Rotterdam, Amsterdam et Anvers, ou en pleine mer à quelques miles des côtes de Gibraltar ou des ports d’Afrique de l’Ouest.
Les traders ont un nom pour qualifier ces produits pétroliers : « qualité africaine ». Ce carburant toxique est écoulé en Afrique de l’Ouest où les négociants en matières premières profitent de réglementations qui permettent encore l’importation de diesel et d’essence contenant un taux de soufre très élevé. Ils en ont fait un marché parallèle et opaque.
Dans les stations essence de Trafigura, Vitol ou Oryx
Public Eye a effectué des prélèvements dans des stations essence de huit pays africains (Angola, Bénin, Congo-Brazzaville, Ghana, Côte d’ivoire, Mali, Sénégal et Zambie) détenues ou alimentées par ces maîtres du négoce pétrolier, comme Trafigura, Vitol ou Oryx. Plus de deux tiers des échantillons contiennent un taux de soufre supérieur à 1 500 parties par million (ppm). Avec une pointe à 3 780 ppm au Mali. La limite est de 10 ppm en Europe, aux Etats-Unis et même en Chine, à compter de 2017.
Les grandes villes africaines pâtissent déjà d’une qualité de l’air déplorable et d’une urbanisation préoccupante. D’ici 2050, la population urbaine devrait tripler sur le continent. Et le nombre de véhicules devrait considérablement augmenter. Les grands acteurs suisses de ce marché du « diesel sale » disent respecter les normes en vigueur. Et ils insistent sur les efforts fournis par l’Association des raffineurs africains (ARA), une organisation basée… à Genève et dont ils sont membres, pour améliorer la qualité des carburants qu’ils importent, mélangent, revendent et distribuent sur le continent.
Swiss
En Septembre, 2016 (20:06 PM)Tripoli - La Libye a annoncé jeudi la reprise imminente des exportations après le retour au calme dans la région du Croissant pétrolier où les principaux terminaux sont tombés aux mains des autorités rivales au gouvernement d'union nationale (GNA).
Une reprise des exportations pétrolières, dont les recettes représentent une part très importante du budget de l'Etat, est cruciale pour ce pays qui outre la profonde instabilité sur les plans politique et de la sécurité, fait face à une crise des liquidités.
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Les forces du général Khalifa Haftar, liées aux autorités non reconnues basées à Bayda dans l'est du pays, se sont emparées entre dimanche et mardi des terminaux du Croissant pétrolier: Zoueitina, Brega, Ras Lanouf et Al-Sedra.
Ces ports du nord-est libyen étaient jusqu'alors contrôlés par une milice ayant prêté allégeance au GNA, reconnu par la communauté internationale.
Le porte-parole des forces pro-Haftar, Ahmad Mesmari, a ensuite annoncé la remise de la gestion des terminaux à la Compagnie nationale du pétrole (NOC), une institution basée à Tripoli comme le GNA. Mais la protection les terminaux restera du ressort des pro-Haftar, a-t-il dit.
- Terminaux 'sécurisés' -
Le directeur de la NOC, Mustafa Sanalla, a confirmé dans un communiqué que son institution était chargée des terminaux désormais sécurisés.
Il a souligné que les exportations de brut reprendraient immédiatement à partir des terminaux de Ras Lanouf et Zoueitina, puis de celui de Brega. Elles reprendront d'Al-Sedra dès que possible.
La NOC a dit qu'elle restait loyale au GNA, tout en ajoutant qu'elle appliquait les instructions données par le Parlement basé dans l'Est fidèle aux autorités parallèles.
Quelles que soit les forces qui gardent les installations, les recettes pétrolières doivent être versées à la Banque centrale, qui est sous l'autorité du GNA.
Dans un pays sous la coupe de puissantes milices formées d'ex-rebelles, qui obéissent à leurs propres intérêts -qu'ils soient d'ordre idéologique, tribal ou financier-, les alliances peuvent basculer, et les terminaux pétroliers sont depuis 2011 au centre des luttes de pouvoir.
La situation en Libye est parfois un peu dure à suivre, et il y a eu des faux départs auparavant, donc l'annonce de la NOC pourrait être prise avec des pincettes par les investisseurs, commentait Olivier Jakob, de Petromatrix, dans une note.
Le contrôle des ports par les forces pro-Haftar est cependant un nouvel élément (...) Elles ont un intérêt politique à collaborer avec la NOC, a-t-il ajouté.
L'opération du général Haftar a suscité de nouvelles inquiétudes à l'étranger, l'émissaire de l'ONU Martin Kobler mettant en garde contre la division de la Libye, toujours plongée dans le chaos près de cinq ans après la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
Mais le chef du GNA Fayez al-Sarraj a cherché l'apaisement après la perte du contrôle des terminaux, appelant mercredi toutes les parties à se réunir d'urgence pour discuter d'un mécanisme permettant de sortir le pays de la crise.
Le GNA a été créé en vertu d'un accord signé fin 2015 sous l'égide de l'ONU et qui consacrait la mise à l'écart du général Haftar, 73 ans.
- Moyen de pression -
La prise des terminaux pétroliers pourrait constituer, pour Haftar, un moyen de pression sur les Nations unies pour qu'elles amendent, avec le GNA, l'accord de 2015 et intègrent ainsi ce général dans le jeu politique.
Pour l'International Crisis Group les autorités de Tripoli doivent éviter de lancer une offensive pour reprendre les terminaux et, au lieu de ça, engager des négociations avec les pro-Haftar pour établir des nouveaux arrangements de sécurité sur ce dossier.
Le GNA s'est installé en mars à Tripoli mais peine à asseoir son autorité sur l'ensemble du pays, livré aux milices et miné par les luttes de pouvoir et les violences depuis 2011.
M. Sarraj est en plus contesté au sein même du GNA, deux de ses membres, les deux vice-Premiers ministres Ali al-Qatrani et Fathi al-Majbari, ayant proclamé leur soutien à l'offensive du général Haftar.
Par ailleurs, les forces pro-GNA ne sont toujours pas parvenues à se débarrasser des derniers jihadistes de la ville de Syrte, tombée aux mains du groupe Etat islamique (EI) en juin 2015.
(©AFP / 15 septembre 2016 18h19)
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Radar
En Septembre, 2016 (20:10 PM)Tout ce qui n'est pas bon pour l'Europe et l'Amérique est bon pour l'Afrique.
C'est le moment de légiférer au Sénégal. Ça ne suffit pas.
Il faut exiger un contrôle technique auto sévère et retirer tous ces cars Ndiaga Ndiaye, ces cars rapides, vieux camions et taxis de la circulation.
Anonyme
En Septembre, 2016 (20:50 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (20:51 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (20:59 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (21:49 PM)A quoi sert la SAR????
Quelqu'un devait forcément savoir!
La corruption est un mal endémique dans nos pays.
Combien de personnes sont tombées (gravement) malades à la suite de comportement criminel!
Il faut que des sanctions soient prises!
Etat
En Septembre, 2016 (21:50 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (21:50 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (21:55 PM)N Africain Vraiment En Colere
En Septembre, 2016 (22:00 PM)FAIDHERBE , en réponse à la dédicace de son livre écrivait ceci à E MAGE :''..VOUS FAITES PARTIE DE CETTE PETITE PHALANGE D HOMMES QUI ONT CRU DEPUIS 15 ANS ET QUI CONTINUENT DE CROIRE PLUS QUE JAMAIS A LAVENIR DE NOTRE ETABLISSELµMENT A LA COTE D AFRIQUE ET A L UTILITE DE LA RACE NOIRE SUR LA SURFACE DU GLOBESANS QU IL SOIT NECESSAIRE DE LA PRIVER DE SES DROITS IMPRESCRIPTIBLES A LA FAMILLE ET A LA LIBERT INDIVIDUELLE..''.. CES MOTS DOIVENT NOUS FAIRE REFLECHIR ET COMPRENDRE QUE NOUS FAIRE REDOUBLER?, QUE DIS JE, CENTUPLER NOS EFFORTS POUR EVITER UNE NOUVELLE COLONISATION SI CE N EST UN NOUVEL ESCLAVAVE...
Modou Leral
En Septembre, 2016 (22:00 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (22:24 PM)N'goné Latyr
En Septembre, 2016 (22:32 PM)Je suis abasourdi d'apprendre un tel scandale sur le gazoil et l'essence vendus en Afrique noire. Ils faut neutraliser tous ses criminels économiques qui veulent éliminer la race noire sur cette terre. Nos autorités doivent redoubler de vigilance face aux manigances de ses voyous qui n'ont aucune éthique ni morale.
Merci,
Babatoc
En Septembre, 2016 (22:34 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (01:14 AM)Par Simon Piel, Joan Tilouine
Le 15 septembre 2016 à 11h05
L’ONG Public Eye publie une enquête sur l’essence et le diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Plateforme pétrolière en Angola, le 14 octobre 2003. | MARTIN BUREAU / AFP
Dans l’enquête intitulée « Diesel sale », l’ONG Public Eye (ex-Déclaration de Berne) dévoile les pratiques peu scrupuleuses de traders pétroliers suisses en Afrique. Quatre enquêteurs ont travaillé durant trois ans pour percer les mystères toxiques de l’essence et du diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.
Les résultats de cette enquête publiée jeudi 15 septembre sont sans appel : les carburants écoulés en Afrique ont une teneur en soufre entre 200 et 1 000 fois plus élevée qu’en Europe, mettant gravement en péril la santé de populations exposées aux particules fines et à d’autres substances chimiques cancérigènes.
Des produits toxiques ajoutés aux carburants pour augmenter les profits
Pour augmenter leurs profits, les traders effectuent des mélanges avec des produits toxiques et particulièrement nocifs pour l’environnement et pour la santé. Des opérations souvent risquées qui s’effectuent à quai, notamment à Rotterdam, Amsterdam et Anvers, ou en pleine mer à quelques miles des côtes de Gibraltar ou des ports d’Afrique de l’Ouest.
Les traders ont un nom pour qualifier ces produits pétroliers : « qualité africaine ». Ce carburant toxique est écoulé en Afrique de l’Ouest où les négociants en matières premières profitent de réglementations qui permettent encore l’importation de diesel et d’essence contenant un taux de soufre très élevé. Ils en ont fait un marché parallèle et opaque.
Dans les stations essence de Trafigura, Vitol ou Oryx
Public Eye a effectué des prélèvements dans des stations essence de huit pays africains (Angola, Bénin, Congo-Brazzaville, Ghana, Côte d’ivoire, Mali, Sénégal et Zambie) détenues ou alimentées par ces maîtres du négoce pétrolier, comme Trafigura, Vitol ou Oryx. Plus de deux tiers des échantillons contiennent un taux de soufre supérieur à 1 500 parties par million (ppm). Avec une pointe à 3 780 ppm au Mali. La limite est de 10 ppm en Europe, aux Etats-Unis et même en Chine, à compter de 2017.
Les grandes villes africaines pâtissent déjà d’une qualité de l’air déplorable et d’une urbanisation préoccupante. D’ici 2050, la population urbaine devrait tripler sur le continent. Et le nombre de véhicules devrait considérablement augmenter. Les grands acteurs suisses de ce marché du « diesel sale » disent respecter les normes en vigueur. Et ils insistent sur les efforts fournis par l’Association des raffineurs africains (ARA), une organisation basée… à Genève et dont ils sont membres, pour améliorer la qualité des carburants qu’ils importent, mélangent, revendent et distribuent sur le continent.
Pape
En Septembre, 2016 (02:09 AM)A quand le proces ITOC?BABA ?IAO devrait rendre des comptes
Pape
En Septembre, 2016 (02:09 AM)A quand le proces ITOC?BABA ?IAO devrait rendre des comptes
L'anonyme
En Septembre, 2016 (08:29 AM)Anonyme
En Septembre, 2016 (13:27 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (14:20 PM)Participer à la Discussion