« Tanaff dort, se réveille et s’active depuis belle lurette dans tous les maux. Il est temps qu’on se fasse entendre », a martelé Mamadou Lamine Dramé, le porte-parole des jeunes de Tanaff.Des jeunes qui étaient ce samedi dans la rue pour des réclamer des infrastructures socio-économiques de base. En effet, soutiennent-ils, la jeune commune de Tanaff, la quatrième du département de Goudomp, manque du nécessaire.
« L’état de nos routes pose un véritable problème de mobilité », a dit Mamadou Lamine Dramé qui fait allusion aux routes ciselées par les eaux de ruissellement. Sur l’éducation, il dira que « c’est seulement à Tanaff, qu’on voit un lycée dont 24 de ses salles de cours sont en abris provisoires et ce, depuis sa création il y a quatre ans. Nous voulons un lycée moderne digne d’une commune », ont-ils réclamé.Déroulant toujours leur tapis de doléances, les jeunes ont également réclamé l’érection du poste de santé communal en centre de santé.
Ils exigent aussi la reprise des travaux de l’hôtel de ville suspendus par la seule faute de l’entrepreneur qui a pris la clef des champs sans crier gare et sans raison. Le maire Ibrahima Gomis, qui a parfaitement adhéré à la plateforme revendicative des jeunes, leur a promis pour sa part un soutien de taille. Et le sous-préfet de Simbandi Brassou qui réside à Tanaff, a rassuré les jeunes en ces termes : « vos doléances seront transmises à qui de droit ».
3 Commentaires
Ndiayde
En Avril, 2013 (12:55 PM)@ndiayede
En Avril, 2013 (14:47 PM)Mane Moussa
En Avril, 2013 (19:59 PM)Participer à la Discussion