Située à 50 kilomètres au nord-est de la région de Sédhiou, la commune de Dianah Malary n’existe que sur les papiers. Pourtant, après Sédhiou et Marsassoum, c’était la troisième commune du département avant l’acte 3 de la décentralisation. Mais l’étranger qui passe, ne peut en aucun cas, s’imaginer qu’il traverse une commune.
Le premier mur de lamentation des populations, c’est l’absence d’électricité. Les deux groupes électrogènes qui alimentaient la ville sont quasi hors d’usage. Si l’un continue de fournir à quelques privilégiés de l’électricité, c’est juste pour 4 tours d’horloge.
Pour le maire Seyni Diallo, ce désagrément est le malheur de toute la population. « Faute d’électricité en continu, les établissements scolaires sont exclus de l’usage des technologies de l’information et de la communication. Faute d’électricité, l’insécurité est ambiante à Dianah Malary. Faute d’électricité, l’eau ne coule pas à Dianah Malary. Faute d’électricité, nous ne pouvons pas rêver d’un district sanitaire. Faute d’électricité, les projets de développement nous tournent le dos », s’est désolé Seyni Diallo.
Le second mur de lamentation des populations, c’est l’assainissement et l’urbanisation de cette commune fantôme. Presque aucune voie ne débouche sur une autre. En dehors de la route départementale qui relie la localité à Kolda ou à Sédhiou, Dianah Malary est inaccessible. Toutes les pistes débouchent sur une impasse et les populations se perdent dans leur propre ville.
Tous ces défis pèsent lourd sur la tête du conseil municipal. L’édile de la ville, compte sur le partenariat et le soutien de l’Etat pour que Dianah Malary puisse exister et sur les papiers et sur le terrain.
10 Commentaires
Spendeur Au Sénégal
En Novembre, 2014 (10:49 AM)Vieux.dabo
En Novembre, 2014 (11:02 AM)Sy
En Novembre, 2014 (11:20 AM)Sy, ancien secretaire communautaire (2002-2005)
Manding Manssa
En Novembre, 2014 (11:29 AM)Ils s'enflent d’orgueil alors que le Dyolof a été soit initié étatiquement... par l'empire Mandingue soit religieusement par les peuls... et enfin la colonisation auras le mérite de permettre l’émergence de sous ethnie (qui ne se connaissent pas ou refusent de voir la vérité de l'histoire quand dans la défaite, leurs princes criaient VOUS N’ÊTES QU'UN PEUPLE DE CHASSEUR... les blanc n’étaient pas là hélas ) dans ses régions du l'Afrique occidental, pourvue qu'ils coopèrent avec les colons...
UN RAPPEL
L'EMPIRE DU DYOLOF
Le pays wolof connaît après le XIVe siècle une unification politique autour de l'empire qui porte son nom, le Dyolof. Au XVIe siècle, il se disloque en quatre provinces, le Dyolof proprement dit, le Walo, le Cayor et le Baol.
Les Wolof qui s'étendent depuis Saint-Louis jusqu'au sud de la presqu'île du Cap-Vert sont signalés pour la première fois par Ca Da Mosto, au milieu du XVe siècle. Selon les voyageurs,ils sont appelés tantôt Galaff ou Gelafa ou Galofes, tantôt Iolofes ou Jaloffs ou Iolof, tantôt Guiolof Cette appellation viendrait, dit-on, du nom du fondateur du premier village du Dyolof,d'origine mandingue, Dyolof Mbeng.
Les Wolof, venus du nord-est, imposèrent une structure sociale, divisée en castes et comprenant, de la même façon qu'au Fouta-Toro.
Manding Le Savant
En Novembre, 2014 (11:51 AM)Bala. Suede
En Novembre, 2014 (12:12 PM)Etad
En Novembre, 2014 (16:12 PM)Babs
En Novembre, 2014 (18:42 PM)Sadikh Benkarfa Sonkoo
En Novembre, 2014 (10:08 AM)Tidiane Fall
En Juin, 2017 (09:22 AM)Participer à la Discussion