Des candidats à l’élection du président de la chambre consulaire redoutent qu’un vent de fraude secoue le scrutin prochain. L’un d’eux, Balla Moussa Dramé dit Ballaké, soupçonne que les dossiers de candidature que l’on dépose au secrétariat de la chambre de commerce d’industrie et d’agriculture soient tripatouillés.
« L’actuel président est candidat à sa propre succession. C’est lui qui a recruté le secrétaire qui reçoit les dossiers. Au constat qu’un candidat opposant de première catégorie a payé plus de patentes, il peut le signaler au candidat de son choix pour que celui-ci en paie plus et devienne favori » a-t-il expliqué. Pour Balla Moussa Dramé, le président de la chambre consulaire ne peut pas être juge et partie. Aussi propose-t-il que les dossiers de candidature soient gérés par le service du commerce pour sa neutralité.
Autres griefs retenus contre l’organisation de cette élection, c’est d’abord l’absence de communication entre les membres de la commission de révision des listes et les candidats. Ensuite l’annulation jugée couteuse des premières inscriptions pour cause de réformes pour lesquelles les candidats avaient payé beaucoup de patentes pour les électeurs qui n’ont pas de moyens.. « Nous avions déjà investi beaucoup d’argent lors des premières inscriptions. Si le ministère les annule, il doit nous rembourser sinon c’est une manière de s’enrichir sur le dos des commerçants » a-t-il accusé.
Moussa Souané, le président de la chambre de commerce rétorque qu’il n’a aucun pouvoir en tant qu’élu, de manipulation ou d’utilisation du secrétaire général qui est un fonctionnaire de l’État. Donc, conclut-il, en aucun cas, la fiabilité de cette élection ne peut être remise en cause par le président de la chambre consulaire encore moins par le Secrétaire général.
1 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (10:35 AM)Participer à la Discussion