La route Khombole-Ndièyéne Sirah distante de 14 km et prolongée jusqu'à Ndiaganiao, s'étale sur une trentaine de kilomètres. Son état laisse a désirer et cause d'énormes problèmes aux populations qui ont fait face à la presse pour demander le bitumage de cet axe routier.
"Nous avons beaucoup de problèmes ici, mais le plus éprouvant c'est cette route Khombole-Ndièyéne Sirah. C'est 14 kilomètres, une route chaotique, presque impraticable. Vous pouvez passer des heures pour arriver dans les autres villages. Cette route va jusqu'à Ndiaganiao et elle pouvait être économiquement rentable. Même les camions qui viennent des carrières de la commune de Ngoundiane passent par ici. Au plan agricole, la commune de Ndièyéne Sirah a du potentiel. Nous avons des espaces agricoles et une nappe qui a beaucoup d'eau. Toutefois, il est difficile d'exploiter ce potentiel car, pour transporter nos produits agricoles, c'est la croix et la bannière", regrette Fallou Bar, président du mouvement And Suxali Ndièyéne Sirah.
Impact de la route sur les enseignements apprentissages
En effet, les conséquences de cet axe routier se font sentir sur l'enseignement. La commune de Ndièyéne Sirah abrite deux collèges d'enseignements moyens pour 37 villages. Après l'entrée en 6ème, les potaches sont référés dans les deux établissements. Et pour certains, il faut faire des kilomètres à pied puisque les véhicules empruntent rarement ce tronçon qui dessert beaucoup de villages.
"Dans certains villages, les élèves se lèvent à 5 heures du matin pour espérer rejoindre leur Cem à 07 heure. Ce sont des enfants qui peuvent faire plus de sept kilomètres à pied. Vous pensez à l'impact que cela pourrait avoir sur les enseignements? C'est la conséquence du mauvais état de cette route. Nous lançons un énième appel au chef de l'État pour le bitumage de cette route", lance Fallou Bar.
0 Commentaires
Participer à la Discussion