3e adjoint au maire de Thiès-ouest et conseiller technique du maire de la Ville chargé de la coopération et du partenariat, Dénéba Diouf relève l’impact négatif des entreprises sur l’environnement dans les zones d’exploitation des mines et carrières. Insistant sur la responsabilité des entreprises, il met en cause les cimenteries au même titre que les entreprises qui exploitent la latérite pour les besoins des travaux de l’autoroute Ila Touba dans le département de Thiès.
«Les impacts sont réels», souligne d’emblée le conseiller municipal qui donne en exemple la localité de Poutdiack dans la commune de Diobass (Thiès), impactée par l’autoroute à péage Ila Touba. «Ils sont en train de récupérer toute la latérite à l’entrée de Poutdiack. Et le code de l’Environnement dit qu’à la fin des travaux, il faut faire les travaux de remblai. Ce qui ne se fait pas», déplore Dénéba Diouf. Le même constat peut être fait pour la zone de Alou Kagne qui, dit-il, «est en train d’être dégradée à cause de certaines usines qui y sont implantées et qui impactent de manière néfaste sur l’environnement à Thiès».
Autant de manquements qui pense-t-il, justifient la renégociation des contrats signés entre le gouvernement et les entreprises exploitantes de ressources du pays.
«Les contrats sont assez vagues sur la responsabilité de ces entreprises par rapport à ce qu’elles doivent faire pour combler ce gap. Il y a un manque de clarté sur ce qui devait être pris en compte très clairement dans les contrats envers les populations impactées», conclut Dénéba Diouf qui s’exprimait en marge d’un atelier à Thiès sur la dissémination des contrats miniers, gaziers et pétroliers.
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