Le rapport général produit par le Cadre de concertation des organisations de la société civile (CCOSC) pour le XVème sommet de la Francophonie relève ''un paradoxe entre les rôles clés joués par les femmes dans tous les secteurs du développement et leur statut de subalternes, voire mineures'', dans leur vie privée et publique, notamment dans l’accès au pouvoir décisionnel.
Présenté lors du forum sur ‘’Femmes, paix et développement en Francophonie’’, ouvert mercredi à Dakar, le rapport note également ''un accès limité à la propriété et la transmission des biens, dans l’accès à l’éducation et à l’emploi décent et productif''.
Pour la coordonnatrice du CCOSC, Odile Ndoumbé Faye, ce rapport est le ‘’fruit d’un long travail de collecte et de synthèse de données recueillies pour analyser de manière approfondie les défis du monde francophone dans la prise en charge des besoins et intérêts stratégiques des femmes, qui ne sont pas du reste pas des questions exclusivement de femmes’’.
Présenté lors du forum sur ‘’Femmes, paix et développement en Francophonie’’, ouvert mercredi à Dakar, le rapport note également ''un accès limité à la propriété et la transmission des biens, dans l’accès à l’éducation et à l’emploi décent et productif''.
Pour la coordonnatrice du CCOSC, Odile Ndoumbé Faye, ce rapport est le ‘’fruit d’un long travail de collecte et de synthèse de données recueillies pour analyser de manière approfondie les défis du monde francophone dans la prise en charge des besoins et intérêts stratégiques des femmes, qui ne sont pas du reste pas des questions exclusivement de femmes’’.
‘’La question de l’égalité femme-homme interpelle tous les droits politiques, sociaux, économiques, civils et culturels et interroge d’importantes libertés individuelles et collectives’’, a-t-elle souligné.
''C’est ce à quoi invite ce rapport des OSC pour révolutionner le regard sur les femmes francophones, surtout au moment où la francophonie lance son cadre stratégique à moyen terme (2015-2025)'', selon Odile Ndoumbé Faye.
C’est pourquoi depuis le 7 janvier 2014, les organisations de la société civile sénégalaise membres du Cadre de concertation se sont concertées pour une participation et des contributions de qualité de la société civile au XVème sommet.
A travers ces différentes activités inscrites à son agenda, le CCOSC cherche, selon sa coordonnatrice, à ‘’révolutionner le regard sur les femmes francophones surtout au moment où la francophonie lance son cadre stratégique à moyen terme (2015-2025).
Pour Odile Ndoumbé Faye, le forum compte offrir un espace de dialogues, d’échanges et d’interactions fructueuses entre chercheurs, décideurs et acteurs de la société civile sur les contraintes et les opportunités pour un renforcement effectif du rôle de la femme dans l’espace public et sa présence effective dans les instances de décision.
Pour sa part, le directeur général du Consortium pour la Recherche économique et sociale (CRES), le Professeur Abdoulaye Diagne, le forum devrait permettre également de ''jeter un regard rétrospectif'' sur la situation des femmes et des jeunes à la veille de la date butoir de 2015 pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
''Il s’agit d’amener d’éminentes autorités scientifiques, des acteurs de développement à réfléchir sur l’autonomisation économique des femmes et de s’assurer de leur participation effective dans le processus de développement'', a-t-il souligné. L’objectif de la rencontre de deux jours est de contribuer à améliorer l’inclusion et l’implication des femmes de l’espace dans les processus de développement économique et social. ADL/AD
''Il s’agit d’amener d’éminentes autorités scientifiques, des acteurs de développement à réfléchir sur l’autonomisation économique des femmes et de s’assurer de leur participation effective dans le processus de développement'', a-t-il souligné. L’objectif de la rencontre de deux jours est de contribuer à améliorer l’inclusion et l’implication des femmes de l’espace dans les processus de développement économique et social. ADL/AD
2 Commentaires
Jg Diop
En Novembre, 2014 (21:28 PM)Mounos
En Décembre, 2014 (10:19 AM)Par Duportail, Judith | LeFigaro.fr
TÉMOIGNAGE - Elle est la première à avoir osé porter plainte contre ceux qui la réduisaient en esclavage. Pour la Journée internationale de l'abolition de l'esclavage, Henriette Siliadin revient sur le calvaire qu'elle a vécu.
«Dès le premier jour, j'ai su que j'avais fait l'erreur de ma vie. Ma première nuit en France, je l'ai passée dans un couloir, avec à peine une couverture, en plein mois de janvier. J'avais encore l'espoir que les choses s'améliorent. Ça n'a jamais été le cas.
J'avais 14 ans quand on m'a proposé de quitter le Togo pour rejoindre la France. Une amie de mon père, Simone, qui vivait à Paris, proposait de m'héberger et m'inscrire au collège contre des petits travaux d'aide à la maison. Elle avait promis à ma famille de me donner une vie meilleure que celle que j'avais au Togo. Dès mon arrivée chez elle, j'ai déchanté. Elle vivait déjà avec une autre jeune fille, elle aussi réduite en esclavage. Nous devions nous occuper de tout à la maison, le ménage, le repassage, et aider le couple dans ses magasins textiles. Je ne touchais aucun salaire, mon passeport était confisqué. Je ne mangeais jamais à ma faim, je tombais dans les pommes en faisant le ménage parce que j'étais trop faible. Je suppliais Simone de pouvoir appeler mes parents, mais elle ne me laissait jamais leur dire la vérité sur ma situation, prétendait que j'étais capricieuse, insupportable.
Une voisine prévient la police
Comme elle ne pouvait plus me supporter au bout de 6 mois, elle m'a vendue à une de ses amies. Je suis restée 4 ans chez Aminata, son mari, et leurs enfants, dans un duplex du XVIe arrondissement de Paris. Ce sont ces enfants qui m'ont empêchée de me suicider, car ils m'apportaient de la joie et me défendaient auprès de leur mère.
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