Des universitaires proposent au gouvernement, dans un rapport dont l'APS a obtenu copie, de fixer les frais d'inscription dans les universités publiques à 150 mille francs CFA à partir de 2014, dans le but de "résorber le gap de financement de l’enseignement supérieur". "Les étudiants ne versent qu’environ 10 mille francs CFA par an pour leur inscription dans l’enseignement supérieur public. Pour résorber le gap de financement de l’enseignement supérieur, il convient de faire participer les étudiants au financement de leur éducation", signalent d'abord les membres du comité de pilotage de la Concertation nationale sur l'avenir de l'enseignement supérieur au Sénégal (CNAES). "Ainsi, les frais d’inscription doivent être amenés à 150 mille francs CFA par an, soit 15 mille par mois, dès 2014 ; et à 200 mille francs CFA, soit 20 mille par mois, en 2022. Cette mesure portera le taux de recouvrement des dépenses de fonctionnement par les frais d’inscription à 33,9% en 2017 et 42,7% en 2012", proposent-ils ensuite dans un rapport provisoire élaboré à l'occasion de la CNAES. Ils estiment que "le sous-secteur [des bourses et de l'hébergement des étudiants] devant évoluer sous de fortes contraintes budgétaires au cours des prochaines années, l’Etat ne pourra plus continuer à attribuer une bourse ou une aide à tout étudiant accédant à l'enseignement supérieur public". "Il ne pourra pas non plus assurer l’accès universel des étudiants au bénéfice des œuvres universitaires (hébergement et restauration). Par ailleurs, le déséquilibre entre les dépenses publiques sociales et celles allouées à la pédagogie a atteint un niveau tel que c’est tout le système d’enseignement supérieur public qui serait menacé d’effondrement s’il se poursuivait dans les prochaines années", signale ce comité dirigé par le professeur Souleymane Bachir Diagne. Actuellement, les étudiants boursiers ont 36 mille francs CFA par mois, soit 432 mille par an et par étudiant boursier, rappellent les membres du comité. Ils indiquent que les étudiants non boursiers bénéficient tous d’une aide annuelle de 60 mille francs CFA. Les bourses des étudiants à l’étranger s’élèvent à environ 10 milliards de francs CFA, selon eux. "Au total, les bourses et aides s’élèvent à 25 milliards de francs CFA. Si le rythme de progression actuel des boursiers se maintient, le montant total de l’enveloppe pour les bourses et aides sera de 35 milliards de francs CFA en 2017 et 47 milliards en 2022", prédisent Souleymane Bachir Diagne et ses collègues. Sur cette base, ils mettent le gouvernement en garde contre la "tendance dangereuse" pouvant résulter de la hausse du montant des bourses allouées aux étudiants. "Afin d’inverser cette dangereuse tendance, les dépenses sociales devront être maîtrisées en ramenant à 30 % le pourcentage d’étudiants bénéficiaires d’une bourse et à 50 % la proportion de non boursiers bénéficiaires d’une aide", recommandent-ils au gouvernement. Ils estiment que "l’accès aux œuvres universitaires devra être limité aux étudiants bénéficiaires d’un appui de l’Etat". "Parallèlement, dans le but de soutenir le développement de l’enseignement supérieur privé, la proportion de bacheliers pris en charge par l’Etat devra atteindre 50%", ajoutent les membres du comité de pilotage de la CNAES. La part du budget de l’enseignement supérieur dans le budget du secteur de l’éducation tourne autour 25%, selon eux. Cette part "doit être ramenée progressivement à 18% dans 10 ans". Le comité a annoncé la tenue des assises de l’enseignement supérieur, du 6 au 9 avril. Il précise que l’ouverture de la concertation sera présidée par le chef de l'Etat, Macky Sall. ESF
24 Commentaires
Hanibale
En Avril, 2013 (21:48 PM)QU'EST CE QU'IL NOUS A APPORTE DES USA? " Brack nous a reçu dans le salon oval pour une séance de travail" . Il devrait continuer la phrase. "On abondait dans son sens à l'aveuglette all day long comme un George Weah d'un grand soir au parc des prince qui met le ballon entre les jambes de Koeman sans le regarder".
C'est seulement de cette manière qu'il serait crédible et honnête dans sa réponse gauche, aphone, misérable et vachement inféconde.
Nous ne nous tairons jamais face à ce complot que les rats du palais concoctent. La lutte continuera jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il est sommé de quitter le Palais de la république et d'arpenter les sentiers caillouteux de l'éternel OUBLI.
Des macaques qui conseillent un Chimpanzé rabougri. N'importe quoi dans cette république!
Xxx
En Avril, 2013 (22:02 PM)Alimata
En Avril, 2013 (22:20 PM)Khadimm
En Avril, 2013 (22:29 PM)Sanar
En Avril, 2013 (22:30 PM)Solution
En Avril, 2013 (22:31 PM)Laayelow
En Avril, 2013 (22:34 PM)Kk
En Avril, 2013 (22:45 PM)Laaaue
En Avril, 2013 (22:53 PM)Africain221
En Avril, 2013 (22:57 PM)Xxx
En Avril, 2013 (23:16 PM)Distribuer de l'argent à de étudiants qui à leur tour donnent la moitié à leurs parents pour la dépense quotidienne
Il est temps de poser un véritable débat autour du financement de nos études supérieures
Don't Worry
En Avril, 2013 (23:30 PM)Nouvelle Vision
En Avril, 2013 (23:33 PM)Sans Blague
En Avril, 2013 (23:40 PM)Joloofman
En Avril, 2013 (23:50 PM)Blacko
En Avril, 2013 (01:11 AM)Sa
En Avril, 2013 (01:52 AM)Toto
En Avril, 2013 (02:28 AM)Sa1
En Avril, 2013 (02:42 AM)1. De réformer l'enseignement secondaire et collégiale de tel sorte que les élèves qui réussissent le BAC soit assez formé pour pratiquer un métier. Par exemple le bachelier devient un technicien en Bâtiment, en génie civil, en santé etc...L'idée est de casser le quasi monopole des séries littéraires au Sénégal.
Alhassane Ndiaye
En Avril, 2013 (10:59 AM)Moustapha El Bachir
En Avril, 2013 (19:58 PM)Je crois que ce comité regroupant des homme de sagesse que j'admire beaucoup a bien pris le soin de faire des analyses sur l'impact qu'une telle solution pourrait avoir sur la vie des familles sénégalaises et par conséquent la situation des étudiants! Une chose est ignorée! Les étudiants ne sont pas hypocrites ni égoïstes! Les étudiants de l'université Gaston Berger de Saint-Louis ont pris l'initiative de mettre en place, il y a deux ans, un système appelé contribution de l'étudiant à sa formation (CEF). Ce système initié par les étudiants de Sanar permet aujourd'hui de faire participer chaque étudiant inscrit à UGB de participer au financement des formations ouvertes dans l'université. Ainsi, les étudiants du 1er cycle s'inscrivent à auteur de 15000fr, 30.000fr pour le 2eme cycle et 35.000fr pour le 3eme cycle. Cette somme de plus dans le montant des inscriptions est utilisée entre autres pour contribuer au financement des Masters professionnels et à l'équipement des UFR. Les montants fixés pourrait probablement être graduellement revus à la hasse compte tenu des besoins du moment et de la situation financière des étudiant et de l'université.
L'université est un service public!
Je rappel que cela fait des années que les universités du Sénégal réclament une hausse de leur budget et celui des différentes facultés! Ce qui est normal, compte tenu de l'augmentation du nombre des étudiants et de la diversification des offre de formation! Le gouvernement doit comprendre que dans une université publique, contrairement à celle privée, c'est lui de supporter la grande partie des charges et non à la population!
Moussa Ndiaye
En Avril, 2013 (21:37 PM)X
En Avril, 2013 (09:35 AM)Babs
En Avril, 2013 (21:28 PM)En plus vue que la majeur partie des etudiants sont mes parents villageois, il serait tres difficile pour eux de reunir la somme et de ce fait pousser les parents sortir leur enfants du systeme educatif tres top puisqu'ils savent qu'apres le bac ils pourront pa atteindre l'enseignement superieur.
Je trouve que l'argent qui a servi a acheter des voitures neufs au deputes pourrait etre injecter dans l'enseignement superieur et se serait plus rentable. Si leur raisonnement est correct pourkoi ne pas demander au deputer que le peuple ppaye gracieusement plus de 1.5 millions pendant 5 bonnes annees de se payer sa propre voiture puiqu'au total il va amasser 90 millions a ne rien faire au bout de son mandat.
Merci,
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